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samedi 8 octobre 2011

Déplacement de Manuels Valls à La Réunion

Jean-Michel Baylet, invité de «Libération»







Bertrand Delanoë lors du meeting de Martine Aubry


Bertrand Delanoë lors du meeting de Martine Aubry par martineaubry

Discours de Bertrand Delanoë lors du meeting de Martine Aubry au gymnase Japy le 6 octobre 2011.

Jean-Marc Ayrault : François Hollande, le Président qu'il faut pour la France


François Hollande: le Président qu'il faut pour... par jmayrault

Les Français veulent un président qu’ils comprennent, qui ait une vision et qui les respecte. Mais on ne devient pas président de la République si on ne le veut pas profondément. François Hollande s’est préparé. Il est candidat de longue date et a su prendre la hauteur et la distance nécessaires. Il connaît la France dans sa profondeur et dans ses contradictions. Il la sillonne depuis des années. Il est celui qui peut rassembler le plus largement, au-delà des socialistes. Je lui fais pleinement confiance pour réconcilier la Nation autour de sa vision à la fois lucide et enthousiaste. Je vous invite à voter pour lui lors des primaires: il est le président qu'il faut pour la France.

08/10/11 La télévision vue par les zappeurs de CANAL+ !

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Ce que les candidats à la primaire PS n'ont jamais dit

Ségolène Royal, Manuel Valls, Jean-Michel Baylet et François Hollande se sont prêtés au jeu de notre questionnaire décalé.

Dernier week-end avant le premier tour. Dimanche, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry et le PRG Jean-Michel Baylet sauront lesquels d'entre eux sont qualifiés pour la finale de la primaire PS.

Pendant des mois, ils ont sillonné la France à la rencontre des électeurs, et des débats télévisés ont permis de populariser leur projet pour la France. Cette semaine, ils ont - presque - tous accepté de répondre à un questionnaire plus intimiste qui révèle une part secrète de leur personnalité. Arnaud Montebourg et Martine Aubry n'ont en effet pas souhaité se prêter au jeu.

Les autres ont pris le temps de le faire - par mail, à l'exception de François Hollande dont l'entretien a été réalisé en face à-face -, avec sérieux, humour parfois. Retrouvez toutes leurs réponses.

Ségolène Royal, ce qu'elle n'a jamais dit

À six jours du premier tour de la primaire PS, la candidate se révèle en répondant à nos questions décalées.

Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry et le PRG Jean-Michel Baylet sont en campagne en vue de l'investiture du PS pour l'élection présidentielle 2012. Ils sillonnent la France à la rencontre des électeurs, et des débats télévisés ont permis de populariser leur projet pour la France.

À une semaine du premier tour, ils ont accepté de répondre, par mail, à un questionnaire plus intimiste, qui révèle une part secrète de leur personnalité. Ils ont pris le temps d'y répondre, avec sérieux souvent, humour parfois. Aujourd'hui, Ségolène Royal ouvre notre série.

Peut-on rire de tout ?

Sans doute, mais pas avec n'importe qui, comme le disait jadis Pierre Desproges. Il y a rire et rire : j'aime l'humour qui pétille, pas l'ironie qui grince ; j'aime le rire libérateur, pas celui qui humilie.

Si vous étiez une femme politique d'un autre bord politique que le vôtre, vous seriez qui ?

Simone Veil tenant bon sous les insultes pour le droit des femmes à l'interruption volontaire de grossesse. De Gaulle : pour sa tenue et sa stature.

Quel péché capital n'en est pas un ?

La gourmandise. Contre les nourritures standardisées et les ravages des pesticides, je défends les produits de l'agriculture de qualité, la formation du goût des jeunes générations et une gourmandise informée à la portée de toutes les bourses.

Le défaut pour lequel vous avez de l'indulgence ?

La raideur quand elle rime avec grandeur pour son pays.

Si vous n'étiez pas française, de quelle nationalité seriez-vous ?

Sénégalaise puisque je suis née près de Dakar. Je démontrerais que le XXIe siècle sera celui de l'Afrique maîtresse de son destin.

La rencontre qui a changé votre existence ?

Les professeurs qui ont cru en moi, m'ont poussée à me dépasser et à m'émanciper, et bien sûr François Mitterrand, aux côtés duquel j'ai appris le courage et la volonté.

La personnalité que vous n'inviteriez jamais à votre table ?

Tout assassin de son peuple. Hier M. Kadhafi, aujourd'hui M. el-Assad, et quelques autres qui ne valent pas mieux. Le chef de l'État doit, dans l'intérêt du pays, établir des relations avec toute sorte de régimes, mais l'amitié de la France ne saurait être bradée au mépris de ses valeurs.

Avez-vous peur de la mort ?

Sans doute un peu, comme tout le monde, mais je crois qu'une vie consacrée à ce que l'on estime devoir faire est la meilleure façon d'aborder cette échéance avec un certain sentiment de plénitude et de sérénité.

Votre rituel avant de monter sur scène ?

Rien de magique : je me concentre et puise ma force dans la joie palpable de ceux auxquels je vais m'adresser.

De quoi avez-vous honte ?

De tout ce qui abaisse la France, la rend infidèle à ses valeurs et affaiblit son message.

Derrière les fourneaux ou les pieds sous la table ?

Les deux ! Cuisiner pour ceux qu'on aime et se détendre à une bonne table, pourquoi faudrait-il choisir entre ces deux façons de partager un moment de convivialité ?

Votre plus belle défaite ?

L'élection présidentielle de 2007, parce que ce fut un beau combat et une forte espérance malgré l'infinie tristesse du résultat. Une défaite n'est laide que si on n'en tire pas les leçons pour faire mieux la prochaine fois. Les belles défaites sont celles qui préparent les victoires à venir. On voit aujourd'hui à quelle imposture cette défaite correspondait.

Dans quel cas mentir est acceptable ?

À part sous la torture, où c'est un acte de courage, je ne prête aucune vertu au mensonge, ni dans la vie personnelle ni dans la vie politique. Mensonges privés ou mensonges publics, je m'y refuse. Marc Bloch, dans L'étrange défaite, dit joliment que "notre peuple mérite qu'on le mette dans la confidence". Je m'y tiens.

Vous auriez aimé être le héros de quel épisode historique ?

L'abolition définitive de l'esclavage en 1848. L'appel du 18 Juin quand il était minuit dans le siècle et qu'il fallut l'audace visionnaire d'anticiper, au-delà de la bataille perdue, la guerre à gagner et la France à la table des vainqueurs, moralement, militairement et politiquement redressée.

Quel rapport entretenez-vous avec votre corps ?

Un rapport amical, mais pas obsessionnel. J'ai la chance d'avoir une constitution robuste, du fait de mon enfance à la campagne, c'est un atout pour travailler d'arrache-pied.

Le coup de folie que vous souhaiteriez avoir ?

Un voyage dans l'espace pour prendre la mesure de l'univers immense dans lequel s'inscrit notre petite planète.

Le duel qui vous a le plus emballée ?

Celui de Jaurès et Déroulède à cause d'une femme : Jeanne d'Arc. Il opposait deux conceptions de la nation et du patriotisme, débat toujours actuel.

Le tableau que vous aimeriez accrocher chez vous ?

Apollinaire et ses amis de Marie Laurencin. C'est un joli portrait de groupe où l'on voit Picasso et d'autres parties prenantes de cette période cubiste qui exprimait, il y a plus d'un siècle, une révolution des sensibilités et l'avènement d'un regard neuf.

Un livre qui mérite d'être lu plus d'une fois ?

Les contemplations de Victor Hugo, car on y trouve toujours ce qu'on n'avait pas forcément aperçu à la première lecture ou à un âge différent.

Les sons qui vous entraînent ?

La musique dans une église romane, ce qui m'a conduite à créer les "Nuits romanes" dans ma région.

Et Dieu ?

J'ai reçu une éducation catholique, cela m'aide à comprendre d'autres fois et ce qu'il y a d'universel en chacune d'elles. Ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas, comme disait Aragon, peuvent partager une même foi en l'humanité et des valeurs communes qui transcendent les convictions, religieuses ou philosophiques, de chacun. Femme d'État, je serai la gardienne d'une laïcité républicaine respectueuse de la liberté de conscience, de pensée et de culte.

Votre plus grand regret ?

N'avoir pas gagné en 2007 pour épargner à la France cinq ans de sarkozysme, et la faire grandir et l'épanouir. J'espère pouvoir lui faire rattraper le temps perdu.

Expression libre

Trente ans d'engagement politique m'ont convaincue que vouloir les Français plus heureux, plus confiants en leur avenir et plus fiers de leur pays est la seule raison valable de mettre son énergie au service de la France. Notre nation a voulu ses citoyens égaux en droits et en devoirs. Cette promesse républicaine est aujourd'hui bafouée par l'arrogance de la finance et les dérives d'un pouvoir au seul service de quelques-uns. Construisons une République du respect et un ordre social juste pour reprendre ensemble notre destin en main et donner à chacun une vie meilleure.

Jean-Michel Baylet, ce qu'il n'a jamais dit

À cinq jours du premier tour de la primaire PS, le candidat se révèle en répondant à nos questions décalées.Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry et le PRG Jean-Michel Baylet sont en campagne en vue de l'investiture du PS pour l'élection présidentielle 2012. Ils sillonnent la France à la rencontre des électeurs, et des débats télévisés ont permis de populariser leur projet pour la France.

À une semaine du premier tour, ils ont accepté de répondre, par mail, à un questionnaire plus intimiste, qui révèle une part secrète de leur personnalité. Ils ont pris le temps d'y répondre, avec sérieux souvent, humour parfois. Aujourd'hui, les réponses de Jean-Michel Baylet.

Peut-on rire de tout ?

J'aimerais avoir cette insouciance, mais il est des choses trop graves dans le monde contemporain pour pouvoir rire de tout.

Si vous étiez un homme politique d'un autre bord politique que le vôtre, vous seriez qui ?

Mon histoire familiale ne pouvait que me conduire au Parti radical de gauche. Mon engagement, ma culture politique, mon action sont forgés dans le radicalisme.

Quel péché capital n'en est pas un ?

La gourmandise évidemment, on ne peut pas être un vrai radical si on n'a pas le goût des bonnes choses.

Le défaut pour lequel vous avez de l'indulgence ?

Humaniste, j'ai de l'indulgence pour mes contemporains.

Si vous n'étiez pas français, de quelle nationalité seriez-vous ?

L'Occitanie serait un État et je serais donc occitan.

La rencontre qui a changé votre existence ?

François Mitterrand.

La personnalité que vous n'inviteriez jamais à votre table ?

Un lecteur assidu de Dukan.

Avez-vous peur de la mort ?

Non, car les idées sont immortelles.

Votre rituel avant de monter sur scène ?

Je me concentre dans le silence.

De quoi avez-vous honte ?

Des scores du Front national.

Derrière les fourneaux, ou les pieds sous la table ?

Derrière les fourneaux pour ensuite mettre les pieds sous la table.

Votre plus belle défaite ?

En démocratie, il n'y a pas de défaite, juste des combats.

Dans quel cas mentir est acceptable ?

Toute vérité est bonne à dire.

Vous auriez aimé être le héros de quel épisode historique ?

J'aurais aimé être un héros de la Révolution française qui a vu triompher la philosophie des Lumières, l'idée de progrès et la République.

Quel rapport entretenez-vous avec votre corps ?

J'en prends soin, j'évite les excès de toute sorte et je fais du sport très régulièrement.

Le coup de folie que vous souhaiteriez avoir ?

Tout quitter pour faire le tour du monde en bateau avec mes meilleurs amis.

Le duel qui vous a le plus emballé ?

La demi-finale de Coupe du monde rugby France-Nouvelle-Zélande en 1999 à Twickenham remportée par la France 43 à 31.

Le tableau que vous aimeriez accrocher chez vous ?

La liberté guidant le peuple de Delacroix.

Un livre qui mérite d'être lu plus d'une fois ?

Libre de Nicolas Sarkozy (sourires).

Les sons qui vous entraînent ?

Les bandas et les fanfares.

Et Dieu ?

Je suis un ardent partisan de la laïcité, je garde donc cela pour moi.

Votre plus grand regret ?

Ne pas avoir assez connu mon père.

Expression libre

Patron d'un groupe de presse, je n'ai pas voulu abandonner mes fonctions, car elles garantissent ma liberté. Politicien, ce n'est pas un métier. Cela m'a valu d'être détesté par la droite, car celui qui possède ne peut aller à gauche. Et à gauche, j'ai souvent été rejeté, simplement parce que j'étais un patron. J'ai repris une grande tradition familiale d'engagement à gauche et j'en suis fier. Je suis l'élu d'une région, d'un département où j'ai des racines séculaires et j'en suis fier également.

Manuel Valls, ce qu'il n'a jamais dit

À quatre jours du premier tour de la primaire PS, le maire d'Évry se révèle en répondant à nos questions décalées.

Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry et le PRG Jean-Michel Baylet sont en campagne en vue de l'investiture du PS pour l'élection présidentielle 2012. Ils sillonnent la France à la rencontre des électeurs, et des débats télévisés ont permis de populariser leur projet pour la France.

À quelques jours du premier tour, ils ont accepté de répondre, par mail, à un questionnaire plus intimiste, qui révèle une part secrète de leur personnalité. Ils ont pris le temps d'y répondre, avec sérieux souvent, humour parfois. Aujourd'hui, les réponses de Manuel Valls.

Peut-on rire de tout ?

Oui. L'intelligence et la finesse d'un Pierre Desproges en étaient la démonstration vivante... mais ça n'est pas donné à tout le monde. Heureusement, Gaspard Proust a pris la relève.

Si vous étiez un homme politique d'un autre bord politique que le vôtre, vous seriez qui ?

J'avais beaucoup de respect pour Philippe Séguin. Pour sa droiture et pour son sens de l'État.

Quel péché capital n'en est pas un ?

La gourmandise. Il faut vivre avec gourmandise.

Le défaut pour lequel vous avez de l'indulgence ?

La gourmandise.

Si vous n'étiez pas français, de quelle nationalité seriez-vous ?

La réponse me semble évidente : je suis né espagnol.

La rencontre qui a changé votre existence ?

Anne, mon amoureuse.

La personnalité que vous n'inviteriez jamais à votre table ?

Je ne nomme pas les gens que je méprise. C'est un cadeau que je ne souhaite pas leur faire.

Avez-vous peur de la mort ?

Bien sûr. Aller vers cette échéance dans la sérénité, c'est la quête d'une vie.

Votre rituel avant de monter sur scène ?

Je décontracte ma machoire et je fais des grimaces. C'est ma petite catharsis à moi...

De quoi avez-vous honte ?

J'aurais honte de ne pas être digne de la confiance que les Français ont placée en moi.

Derrière les fourneaux, ou les pieds sous la table ?

Je suis beaucoup plus efficace les pieds sous la table.

Votre plus belle défaite ?

Face à Robert Hue, à Argenteuil, aux législatives en 1997. Elle m'a permis de passer quatre belles années aux côtés de Lionel Jospin à Matignon.

Dans quel cas mentir est-il acceptable ?

Mentir par omission pour préserver un être cher qui affronte une maladie grave.

Vous auriez aimé être le héros de quel épisode historique ?

Alésia, aux côtés de Vercingétorix !

Quel rapport entretenez-vous avec votre corps ?

Le plus proche possible.

Le coup de folie que vous souhaiteriez avoir ?

Ne pas répondre à votre questionnaire !

Le duel qui vous a le plus emballé ?

C'était un duel à 6 sur France 2, il y a quelque temps, un 15 septembre...

Le tableau que vous aimeriez accrocher chez vous ?

Un tableau de Gérard Garouste actuellement exposé chez Daniel Templon à Paris.

Un livre qui mérite d'être lu plus d'une fois ?

La pitié dangereuse, de Stefan Zweig.

Les sons qui vous entraînent ?

Le son d'une banda.

Et Dieu ?

Laissons-le dans mon jardin secret.

Votre plus grand regret ?

Ne pas être Messi... le joueur du Barça !

Expression libre

Je suis le fils d'un artiste peintre espagnol et d'une mère suisse italienne qui ont choisi la France pour sa beauté, pour sa grandeur, pour sa douceur. J'ai reçu en héritage l'amour de ce pays, le goût de l'art, de la complexité du monde, mais aussi le mépris des idéologies simplistes et des régimes autoritaires. Naturalisé français à 20 ans, j'ai toujours eu en moi la volonté de rendre à la France tout ce qu'elle m'a apporté. J'aime ce pays, j'aime les Français et je veux leur être utile.

François Hollande, ce qu'il n'a jamais dit

À trois jours du premier tour de la primaire PS, le candidat se révèle en répondant à nos questions décalées.

Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry et le PRG Jean-Michel Baylet sont en campagne en vue de l'investiture du PS pour l'élection présidentielle 2012. Ils sillonnent la France à la rencontre des électeurs, et des débats télévisés ont permis de populariser leur projet pour la France. Ils ont - presque - tous accepté de répondre à un questionnaire plus intimiste, qui révèle une part secrète de leur personnalité. Arnaud Montebourg nous a, en effet, finalement fait savoir qu'il ne souhaitait pas se prêter au jeu. Les autres ont pris le temps de le faire - par mail le plus souvent -, avec sérieux, humour parfois. Aujourd'hui, François Hollande, dont l'entretien a été réalisé en face-à-face.

Peut-on rire de tout ?


Non. On ne peut pas rire de la tragédie, de la barbarie, des violences sur les enfants.

Si vous étiez un homme politique d'un autre bord politique que le vôtre, vous seriez qui ?


Winston Churchill. Un Anglais qui aimait la France, un conservateur qui dérangeait.

Quel péché capital n'en est pas un ?


La gourmandise.

Le défaut pour lequel vous avez de l'indulgence ?


La témérité.

Si vous n'étiez pas Français, de quelle nationalité seriez-vous ?


Italien. Un Italien ressemble à un Français, en plus joyeux.

La rencontre qui a changé votre existence ? 


Valérie (Valérie Trierweiler, sa compagne, NDLR).

La personnalité que vous n'inviteriez jamais à votre table ? 


Le Pen, père et fille.

Avez-vous peur de la mort ? 


Oui, parce que j'aime la vie.

Votre rituel avant de monter sur scène ?


Regarder mes petites fiches.

De quoi avez-vous honte ? 


Du ridicule.

Derrière les fourneaux, ou les pieds sous la table ?

Je préfère être les pieds sous la table, mais je ne répugne pas à aller aux fourneaux.

Votre plus belle défaite ?


Les législatives de juin 1981 face à Jacques Chirac. C'était une belle défaite, mais, comme toute défaite, elle était cruelle.

Dans quel cas mentir est-il acceptable ?


Pour sauver sa famille.

Vous auriez aimé être le héros de quel épisode historique ?


La Révolution française.

Quel rapport entretenez-vous avec votre corps ?


Je lui mène la vie dure. Je ne le ménage pas et je le remercie chaque jour pour sa vaillance.

Le coup de folie que vous souhaiteriez avoir ?


Être candidat à l'élection présidentielle.

Le duel qui vous a le plus emballé ?


Le prochain.

Le tableau que vous aimeriez accrocher chez vous ?


La cathédrale de Rouen de Monet.

Un livre qui mérite d'être lu plus d'une fois ? 


L'histoire de France de Jules Michelet.

Les sons qui vous entraînent ?


L'accordéon.

Et Dieu ?


Pas de réponse.

Votre plus grand regret ?


Ne pas avoir été là le jour de la mort de ma mère.

Expression libre

Dans cette élection, rien ne s'est passé comme prévu. Et pourtant rien n'a entamé ni freiné ma démarche, comme si j'avais considéré dès le départ que ce qui comptait, c'était moins les autres que la rencontre avec les Français. Avec cette question lancinante : pourquoi, à un moment, ils décident de choisir celui-ci ou celle-là ? Et pourquoi leur regard, d'un seul coup, vient à changer ?

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