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jeudi 29 septembre 2011

Exclu BFMTV : les révélations de Takieddine



En exclusivité sur BFMTV, Ziad Takieddine, un des hommes clef du volet financier de l'affaire Karachi demande à Nicolas Sarkozy de lever le secret défense sur tous les contrats d’armements. Il revient aussi sur ses relations avec Jean-François Copé et Claude Guéant.



Ziad Takieddine, interviewé par Ruth Elkrief dans le cadre de l’affaire Karachi, demande à Claude Guéant, qu’il "considérait comme un ami pour l’avoir accompagné dans toutes ses démarches, de lui présenter des excuses".

DSK et Banon ont confronté leur version

La confrontation entre DSK et la romancière Tristane Banon s’est terminée aux alentours de 11h30 ce jeudi matin. Un rapport sera remis au parquet qui décidera si les faits sont prescrits, de classer sans suite ou de confier une information judiciaire à un juge.



La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon a duré plus de 2h dans les locaux de la police à Paris. Elle pourrait être le dernier acte de l'enquête préliminaire menée depuis début juillet par la BRDP avant une décision du parquet de Paris.


Bourdin 2012 : Henri Guaino



Jean-Jacques Bourdin reçoit Henri Guaino, Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

Primaire PS : débat très suivi par les militants



A 11 jours du scrutin, les 6 candidats ont offert un second débat télévisé plus animé que le premier. Dans les QG, les partisans de chaque prétendant étaient tous là, du début du débat jusqu’à l’arrivée de leur favori.

Débat PS : Hollande se place au-dessus de la mêlée



François Hollande, fort de sa place de favori, s’est placé au-dessus de la mêlée, prenant soin de n’attaquer personne et de ne parler qu'à la fin des échanges. Mais cette position a été attaquée par les soutiens de sa principale concurrente.

Affaire DSK-Banon : l’heure de la confrontation



La confrontation entre Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn a lieu ce jeudi dans les locaux de la BRDP. La jeune romancière accuse DSK de tentative de viol en 2003. L'ex-patron du FMI dénonce des "faits imaginaires". A quoi peut servir cette confrontation?



Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon sont arrivés ce jeudi matin dans les locaux parisiens de la brigade de répression de la délinquance à la personne pour une confrontation. La jeune femme accuse DSK de tentative de viol.

Débat PS : qui a gagné le match ?


Le débat de mercredi a-t-il modifié le rapport de force ? Pas si sûr, répondent les politologues.

Hollande, en tenancier-favori, a curieusement conclu presque tous les passages du débat. Aubry, garante du projet PS, a insisté sur son expérience et les outsiders sont passés à l’offensive. Bref, mercredi soir, pour le second débat de la primaire PS , "chaque candidat a tenu son rôle".

Un débat d'idées "enlevé"

"On a presque assisté à une redite du premier débat, en plus insicif. C’était un débat d’idées, avec un peu plus de confrontation", analyse, pour Europe1.fr, Jean-Daniel Lévy , d'Harris Interactive. Les six candidats étaient, en effet, "beaucoup plus à l'aise, ils sont en campagne, ils donnent des exemples qui viennent du terrain, ils font aussi plus de propositions", note, pour sa part, Frédéric Dabi de l'Ifop . En résumé "c'était un débat nettement plus enlevé que le précédent parce qu'ils ont tous endossé les habits de candidats", ajoute le politologue.

François Hollande, tout d’abord, "n’a pas commis de faute", explique Jean-Daniel Lévy qui estime que le favori des sondages a "également su prendre des positions différentes de ses challengers, notamment sur les licenciements boursiers". Longtemps en retrait alors que les juniors de la primaire ferraillaient sévèrement, l’élu de Corrèze a, donc, selon lui, fait montre "d’une certaine stature présidentielle". Certes, il a occupé une "position un peu en surplomb mais il ne s'est pas tellement engagé sur le fond", tempère toutefois le spécialiste de la gauche, Gérard Grunberg, se demandant si cette attitude "dessert ou pas" le chouchou des sondages.

Aubry, trop "collée" au projet PS ?

Avec son "Est-ce qu’on peut dire qu’on est tous d’accord ?", Martine Aubry, elle, a provoqué les rires de ses challengers. Mercredi soir, son jeu était limpide : garante du projet PS, elle est celle qui veut "rassembler". Mais, la maire de Lille n’a toutefois pas réussi à s'extraire du programme PS, à apporter sa petite touche personnelle. Même sur "le thème de l’emploi, son thème de prédilection, elle n’a pas su dégager de propositions 'phare' ’', commente Jean-Daniel Lévy.

Quant à Ségolène Royal, elle s’est montrée "très punitive", assène Gérard Grunberg . Plus offensive que lors du premier débat, où elle avait été très en-dedans, elle n’a cependant pas su créer de coup d’éclat. "Elle était dans l’attendu. Elle n’a pas sorti de propositions inédites comme elle le faisait en 2006", poursuit Jean-Daniel Lévy. Selon une étude OpinionWay, LeNewz, Umap’s , l’ex-candidate de 2007 a toutefois gagné un match : c’est elle qui "s’impose par le volume de tweets générés par son intervention, avec 24% de l’ensemble des citations qui lui sont rattachées".

Les juniors jouent les hussards

Arnaud Montebourg a été "assez bon dans la forme mais avec beaucoup d'à peu près", affirme Gérard Grunberg, alors que Rémi Lefebvre, professeur de Sciences politiques à l'université de Lille Il, estime qu’il était "très affûté et cohérent, encore plus que lors du premier débat". Occupant la gauche de la gauche, "il a poursuivi le chemin qu’il avait tracé lors du dernier débat. Sa ligne n’a pas bougé", conclut Jean-Daniel Lévy, rappelant qu’à la suite du premier débat, Arnaud Montebourg avait bénéficié d’une forte poussée dans les sondages.

Ultra-présent dans les échanges, Manuel Valls a "été clair" et offensif, juge Jean-Daniel Lévy. Il "a été très bon, très courageux sur une ligne minoritaire", renchérit Gérard Grunberg. En somme, le député-maire d'Evry a joué plus "la différenciation", que la "gagne". Son pari est avant tout de gagner en notoriété : dans le baromètre Ifop de septembre dernier, un quart des sondés disait ne pas le connaître.

Baylet, l'homme à part

Totalement à l’extérieur de ce jeu socialiste, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet a joué de son statut d’homme à part dans la primaire. Sur "le langage, le look, les thèmes abordés", il était "clairement en dehors", souligne Jean-Daniel Lévy.

Au final, le rapport de force n’a pas fondamental changé, après ce second débat… "Encore faut-il attendre de voir comment 'les commentateurs' analyseront ce débat. Inévitablement leur vision influencera tous ceux qui n’ont pas suivi le débat mercredi soir", insiste encore le sondeur.

Une troisième confrontation aura lieu le 5 octobre et un duel, s'il y a un second tour, est prévu le mercredi 13 octobre.

DSK confronté à son accusatrice française Tristane Banon

Le face à face prévu ce jeudi entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, pourrait déboucher sur le classement de l'affaire ou sur l'ouverture d'une information judiciaire.

AFP - Dominique Strauss-Kahn doit être confronté jeudi à Tristane Banon qui l'accuse de tentative de viol en 2003, un face-à-face que la romancière a vivement souhaité, concernant des faits que l'ex-patron du FMI qualifie d'"imaginaires".

Cette confrontation, qui se fera sans les avocats des protagonistes, pourrait être le dernier acte de l'enquête préliminaire menée depuis début juillet par la brigade de répression de la délinquance au personne (BRDP) avant une décision du parquet de Paris.

Celui-ci peut classer sans suite l'enquête préliminaire, juger que les faits dénoncés sont un délit prescrit, ou ouvrir une information judiciaire avec la désignation d'un juge d'instruction et une poursuite des investigations.

Tristane Banon, une écrivain et journaliste de 32 ans, a porté plainte début juillet contre DSK, au moment où apparaissaient à New York les premiers doutes quant à la crédibilité de la femme de chambre qui accusait celui - qui était encore patron du FMI - de l'avoir violée dans un hôtel de Manhattan en mai.

L'abandon des poursuites outre-Atlantique et la plainte en dénonciation calomnieuse la visant n'ont pas entamé la détermination de Tristane Banon qui souhaitait cette confrontation, décrite par une source policière comme "assez classique dans la mesure où les deux versions s'opposent".

"Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise droit dans les yeux que ce sont des faits +imaginaires+. Je voudrais le voir me dire ça", avait-elle déclaré le 22 septembre.

A plusieurs reprises, Tristane Banon a affirmé que DSK avait tenté de la violer lors d'un entretien professionnel dans un appartement parisien en février 2003, décrivant un pugilat. Pour Dominique Strauss-Kahn, il s'agit d'une "scène imaginaire". Lors de la rencontre, "il n'y avait eu aucun acte d'agression, aucune violence", avait-il dit sur TF1.

Lors de son audition par les enquêteurs le 12 septembre, il avait concédé avoir fait "des avances" à la jeune femme, selon une source proche de l'enquête.

Samedi, lors d'un rassemblement pour la soutenir à Paris, Tristane Banon avait confié avoir "évidemment peur" de ce face-à-face. Sa mère, Anne Mansouret, avait dit espérer que sa fille "ne se laissera pas impressionner, qu'elle fera face" à DSK.

Si le parquet décidait in fine de classer le dossier, Tristane Banon a déjà prévenu qu'elle poursuivrait son combat judiciaire: elle déposerait une autre plainte en se constituant "partie civile", ce qui entraînerait automatiquement la désignation d'un juge d'instruction.

DSK est confronté à Tristane Banon devant la police


PARIS (Reuters) - La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, a commencé jeudi dans...

La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, a commencé jeudi dans un des sièges de la police judiciaire parisienne, dans le XIIIe arrondissement.

Les deux témoins sont arrivés en début de matinée, ont constaté des journalistes de Reuters.
Le principe de cette confrontation entre l'ancien directeur général du Fonds monétaire international et la jeune femme de 32 ans a été décidé la semaine dernière par le parquet de Paris.

Le parquet doit décider après la confrontation du sort à donner à sa plainte - ouverture d'une information judiciaire ou classement sans suite.

L'ex-patron du FMI et ancien favori des sondages pour la présidentielle de 2012 reconnaît avoir fait des avances à la jeune femme et avoir tenté de l'embrasser sans succès, mais nie toute agression sexuelle ou tentative de viol.

Une enquête préliminaire est en cours depuis juillet, après la plainte déposée par Tristane Banon plus de huit ans après les faits présumés, qui se seraient déroulés en 2003 à Paris.
Dominique Strauss-Kahn a déjà été entendu par la police à son retour de New York le 4 septembre, où il a bénéficié d'un abandon des poursuites pénales dans une autre affaire d'agression sexuelle présumée sur une femme de chambre.

Tristane Banon a annoncé par avance qu'elle contesterait un éventuel classement sans suite de sa plainte. Elle a en effet la possibilité de saisir un juge d'instruction pour solliciter une autre analyse, si le parquet classe l'affaire.

La jeune femme affirme que Dominique Strauss-Kahn, qu'elle était venue interviewer, s'est jeté sur elle et qu'elle n'a pu échapper au viol qu'après un pugilat. "DSK" a qualifié le récit de Tristane Banon "d'imaginaire" et "calomnieux".

Les poursuites semblent juridiquement peu probables car si les faits, à les supposer avérés, sont qualifiés d'agression sexuelle, ils sont prescrits puisque le délai dans ce cas de figure est de trois ans.

Pour que des poursuites soient possibles, il faut parvenir à caractériser une tentative de viol, le délai de prescription de ce crime étant de dix ans.

Caractériser une tentative de viol suppose juridiquement de démontrer un début d'exécution et de pouvoir établir que la tentative a échoué pour une raison indépendante de la volonté de l'auteur. Cette démonstration semble compliquée, voire impossible, compte tenu de l'absence d'éléments matériels.

Thierry Lévêque avec Reuters Photo et Reuters Télévision, édité par Yves Clarisse

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