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vendredi 14 octobre 2011

Les Guignols de l'Info du 14/10/11 - à deux jours des Primaires

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Les Guignols de l'Info du 14/10/11 - à deux jours des Primaires

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Les Guignols de l'Info du 14/10/11 - Duplex avec Martine Aubry

PRIMAIRE PS Montebourg votera pour Hollande «à titre personnel»

Arnaud Montebourg a décidé, ce vendredi, de ne pas donner de consigne de vote pour le second tour de la primaire PS dimanche. Mais il votera «à titre personnel» pour François Hollande.

Arnaud Montebourg annonce qu'il votera pour François Hollande au second tour de la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012 mais se refuse à donner une consigne de vote aux Français qui lui ont fait confiance au premier tour.

Dans une interview publiée vendredi sur le site internet du Monde, le "troisième homme" de la primaire, avec 17,2% des voix, explique que chacun devra se déterminer dimanche au vu des choix exprimés par les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry.

"Les citoyens peuvent désormais faire leur choix en leur âme et conscience, et je me refuse à donner une consigne de vote", déclare-t-il.

Mais il souligne que le député de Corrèze lui apparaît le mieux à même de battre Nicolas Sarkozy au printemps prochain.

"A titre exclusivement personnel, je voterai donc pour François Hollande, arrivé en tête du premier tour, à mes yeux meilleur rassembleur", dit-il.

Primaire socialiste - Martine Aubry


Martine Aubry par franceinter

A 48h du 2ème tour de la primaire socialiste, les 2 candidats sont les invités de Patrick Cohen dans le 7/9 de France Inter.

Primaire socialiste - François Hollande


Primaire socialiste - François Hollande par franceinter

A 48h du 2ème tour de la primaire socialiste, les 2 candidats sont les invités de Patrick Cohen dans le 7/9 de France Inter.

Jean-François Copé : "Gauche sectaire vs Gauche molle : ça restera !"


Jean-François Copé, patron de l'UMP, dans "RTL... par rtl-fr

Jeudi, jour des derniers grands meetings de deux candidats (elle à Lille, lui à Paris), Martine Aubry a choisi comme angle d'attaque le "flou" des propositions de son rival François Hollande. Une accusation qui va de pair avec le refus, maintes fois martelé par elle, d'une "gauche molle".

L'élu corrézien a alors parlé de "gauche sectaire" à son endroit. Invité de "RTL Midi", le patron des députés UMP a affirmé que ces deux dénominations ("gauche molle" et "gauche sectaire") resteront longtemps "comme une marque de fabrique pour caractériser l'un et l'autre".

A propos du dernier débat télévisé entre les finalistes de la primaire socialiste, le député-maire de Meaux l'a qualifié de "froid et abstrait". Selon lui, "un authentique malentendu se construit avec les Français, car rien de ce qu'ils promettent n'est réalisable".

"La marque du Mailhot" : "J'ai la réponse de Hollande à Montebourg !"


"La marque du Mailhot" : "J'ai la réponse de... par rtl-fr

C'est le petit nouveau de la Matinale de RTL. L'humoriste Régis Mailhot intègre la tranche d'actualité dirigée par Vincent Parizot. Chaque matin à la fin du Journal de 7 heures, du lundi au vendredi, il nous offre une chronique pétillante et impertinente intitulée "La marque du Mailhot". A consommer sans modération.

Eric Zemmour : "Requiem pour la dette grecque"

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé mercredi l'Europe à recapitaliser "urgemment" ses banques et proposé de relever le niveau minimum de fonds propres demandé aux établissements. C'est le message dominant à Bruxelles et dans les grandes capitales européennes : il faut se préparer à l'idée d'effacer en partie la dette de la Grèce. La chronique d'Eric Zemmour.

L’interview de Bruce Toussaint 14/10/2011 - "Je ne soutiens personne" à la primaire


"Je ne soutiens personne" à la primaire par Europe1fr

L’interview de Bruce Toussaint 14/10/2011 - 07:45
"Je ne soutiens personne" à la primaire

L'écologiste Cécile Duflot n'a de préférence pour aucun candidat socialiste.

L'interview de Jean-Pierre Elkabbach 14/10/2011 - Baroin : le plan de Barroso est "acceptable"


Baroin : le plan de Barroso est... par Europe1fr

L'interview de Jean-Pierre Elkabbach 14/10/2011 - 08:20
Baroin : le plan de Barroso est "acceptable"

Le ministre de l’Économie approuve la proposition de José Manuel Barroso sur la recapitalisation des banques.

Propos recueillis par Jean-Pierre Elkabbach

Laurent Ruquier 14/10/2011 : Le métèque ne chantera plus


Le métèque ne chantera plus par Europe1fr

Laurent Ruquier 14/10/2011 - 07:52
Le métèque ne chantera plus

Georges Moustaki a annoncé que son état de santé ne lui permettrait plus de chanter.

Olivia Cattan : "Tristane Banon a obtenu une demi-victoire"

Yves Calvi a reçu vendredi matin Olivia Cattan, la présidente de "Paroles de femmes". Elle est revenue sur le classement sans suite de la plainte pour tentative de viol en 2003 déposée par Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn.

"Les carnets d'Alba" : Copé tacle Fillon sur la primaire PS


"Les carnets d'Alba" : Copé tacle Fillon sur la... par rtl-fr

François Fillon et Jean-François Copé ont beau avoir conclu un "pacte", leur rivalité est toujours aussi grande. Jeudi à Saint-Cyr-sur-Loire, Le patron de l'UMP a raillé le Premier ministre, qui avait souligné l'aspect "moderne" de la primaire socialiste. Les responsables de la Majorité "ne sont pas là pour faire le jeu de nos adversaires", a lancé le député-maire de Meaux. La chronique d'Alba Ventura.

Montebourg s'est-il pris les pieds dans le tapis avec ses "impétrants" ?

Arrivé 3e à la primaire socialiste, Arnaud Montebourg a qualifié cette semaine Martine Aubry et François Hollande de simples candidats avec le mot "impétrants". Sauf que pour le linguiste Alain Rey, ce mot signifierait l'inverse...

Arnaud Montebourg s'est peut-être empêtré dans les méandres de la langue française. A-t-il emprunté à tort "impétrants" au vocabulaire juridique pour qualifier de simples candidats Martine Aubry et François Hollande, les deux finalistes de la primaire socialiste ? "Je pense qu'il a voulu trouver un mot que les gens ne connaissaient pas et qui faisait savant... Il a voulu utiliser un mot pour son effet, mais sans le maîtriser complètement", estime le linguiste Alain Rey, un peu "étonné parce que, d'habitude, c'est l'un des candidats dont les discours sont les mieux formulés".

Car si Montebourg utilisait "impétrants" comme synonyme de candidats, il a fait un contresens à 180 degrés puisque le mot signifie justement l'inverse: l'impétrant, selon le Petit Larousse, c'est "la personne qui obtient de l'autorité compétente quelque chose qu'elle a sollicité", comme un diplôme, une charge ou un titre. Autant dire que l'impétrant, ce sera le candidat socialiste qui aura obtenu l'investiture pour la présidentielle, après l'avoir sollicitée auprès de l'électorat socialiste. Arnaud Montebourg a raté son effet de manche, mais il a des excuses, d'abord parce que tout le monde commet la même erreur, et ensuite parce que même Alain Rey reconnaît que ce mot est "extrêmement bizarre".

"Bizarre", Montebourg a des excuses

Comme une grande partie des termes français, il a son origine dans le latin, explique-t-il. "Impetrare" veut dire arriver à ses fins, obtenir quelque chose, mais au fil des siècles, s'est instauré "un jeu pervers entre le fait d'obtenir et celui de solliciter". Car si le verbe veut dire "obtenir", celui qui a "obtenu" devrait logiquement être "l'impétré", d'après l'adjectif signifiant que l'action est réalisée, et non pas l'impétrant, tiré d'un participe présent qui implique généralement que l'action est en cours, en train de se faire mais n'est pas accomplie. "C'est étrange parce qu'impétrant est un participe présent qui devrait donc signifier celui qui sollicite. C'est bizarre, je n'ai pas d'explication", admet le linguiste. C'est en tout cas très probablement la raison du contresens généralisé.

Et si Martine Aubry et François Hollande étaient malgré tout des impétrants? Certes, ni l'un ni l'autre n'a encore gagné le second tour des primaires, mais ils sont en revanche tous deux les vainqueurs du premier tour. "C'est jouable comme interprétation", admet Alain Rey. Ils seraient "les deux impétrants d'un concours dont le premier et le second candidats sont admis et les autres éliminés. Il y aurait alors cette idée d'être investi, qui effectivement est plus compréhensible". L'idée, "un peu ironique", serait alors pour Montebourg "de les ramener à l'état de celui qui obtient un petit diplôme", interprète le linguiste. Auquel cas, "cela ne me paraît pas être du très bon usage", tranche-t-il.

Copé à Fillon : "On n'est pas là pour faire le jeu de nos adversaires"

Jean-François Copé a adressé jeudi soir une pique à François Fillon en estimant qu'à six mois de l'élection présidentielle, les responsables de la majorité "ne sont pas là pour faire le jeu de nos adversaires" en louant le principe des primaires.

"Viendra sans doute après 2012 ce débat" sur la nécessité de primaires à droite dans la perspective de 2017, "mais ne nous trompons ni de débat, ni de calendrier", a-t-il lancé lors d'une réunion militante à Saint-Cyr-sur-Loire, près de Tours, à l'ouverture des journées parlementaires UMP.

"On n'est pas là pour aller sur le terrain de nos adversaires, on est là pour les combattre avec nos arguments et proposer aux Français un projet courageux pour demain", a-t-il insisté.

"Il y a une mode ambiante (...) moi j'ai pris mes responsabilités en prenant l'option d'être sévère face à cette pantomime qui nous était présentée de l'autre côté de l'échiquier politique", a poursuivi M. Copé.

Le Maire : "sur le fond, la primaire est un échec pour le parti socialiste"



Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture en charge du projet présidentiel de l'UMP, a estimé jeudi sur TF1 que la primaire PS donnait le spectacle d'un parti qui n'a "pas trouvé d'idées nouvelles depuis les années 80".

Hollande-Aubry : l'écart se resserre un peu

François Hollande emporterait le second tour de la primaire avec 53% des suffrages contre 47% à Martine Aubry, selon un sondage OpinionWay Fiducial pour LCI et le Figaro réalisé mercredi et jeudi. Le score du député de Corrèze régresse d'un point par rapport à la même enquête réalisée mardi.

Il est toujours en tête, mais recule légèrement. Selon un sondage OpinionWay Fiducial pour LCI et le Figaro réalisé mercredi et jeudi*, François Hollande emporterait le second tour de la primaire socialiste avec 53% des suffrages, contre 47% à Martine Aubry. Le député de Corrèze enregistre une baisse d'un point face à sa rivale par rapport à une enquête semblable réalisée le 11 octobre, avant le débat de mercredi soir.

Selon ce nouveau sondage, François Hollande est crédité de 56% des intentions de vote des sympathisants socialistes, 52% des électeurs potentiels du second tour de la primaire et 54% des personnes qui ont suivi le débat télévisé de mercredi, contre respectivement 44%, 48% et 46% à la maire de Lille. A l'inverse, le débat de mercredi a été légèrement favorable à Martine Aubry, puisque 40% des personnes interrogées l'ont jugée la plus convaincante, contre 37% lui ayant préféré M. Hollande. 22% des sondés n'ont été convaincus ni par l'un ni par l'autre. Ils sont 1% à ne pas se prononcer.

*Sondage réalisé les 12 et 13 octobre après le débat auprès d'un échantillon de 1.990 personnes interrogé en ligne, représentatif des sympathisants de gauche, âgés de 18 ans et plus et inscrits sur les listes électorales.

Percée "exceptionnelle" de Montebourg dans le baromètre CSA-Les Echos

La cote de toutes les personnalités de gauche a progressé dans le baromètre CSA-Les Echos publié jeudi, avec une percée du troisième homme de la primaire du PS Arnaud Montebourg de 21 points, qualifiée d'"exceptionnelle" par l'institut de sondages. Au classement des personnalités politiques, François Hollande demeure en tête (56% en ont une image positive, 2 points de plus qu'en septembre), devant Alain Juppé (49%, +3) et Martine Aubry (49%, +5). Arrivé 3e au premier tour de la primaire du PS, Arnaud Montebourg fait un bond à la 4e place (45%). Outre la percée significative de Montebourg, le directeur des études du CSA Jérôme Sainte-Marie souligne "la bonne tenue de Martine Aubry, qui progresse nettement". A gauche toujours, Manuel Valls gagne 9 points (au détriment des sans opinion) à 38% de bonnes opinions et Jean-Luc Mélenchon 5 points à 27%.

Villetelle : "tournée ou pas tournée" pour Nicolas Sarkzoy ?



Selon le quotidien "La Montagne", en déplacement dans le village de la Creuse mardi, le chef de l'Etat n'aurait pas payé sa tournée dans un bar, alors qu'il l'avais promis. Joint part "LCI est à Vous", le patron du café calme le jeu. La note est de 6,60 euros et il n'est pas sûr que Nicolas Sarkozy ait proposé de payer.

Aubry-Hollande : à 48 heures du vote, affrontements à distance

François Hollande et Martine Aubry ont tenu jeudi soir leur dernier meeting de campagne avant le second tour de la primaire. Très offensif, le député de Corrèze a de nouveau refusé de céder aux attaques. "Face à une droite dure, je veux une gauche forte", a asséné de son côté la maire de Lille dans son fief.

Au lendemain de leur débat télévisé, les deux derniers candidats à la primaire PS ont tenu jeudi soir leur ultime meeting de campagne. Depuis la salle des Sports de sa ville, la maire de Lille a affirmé qu'elle voulait "une gauche forte qui s'attaque au système" face à une "droite dure". Offensif, le député de Corrèze a de nouveau exprimé son refus de céder aux attaques, en donnant rendez-vous, devant 1.500 personnes réunies au Bataclan, dans l'Est parisien, "pour la victoire". Mais tout deux ont, plus ou moins ouvertement, continué de durcir le ton à l'égard de leur concurrent.

Le verbe combatif, la voix éraillée, très mobile à la tribune, le député de Corrèze a d'emblée semblé vouloir répondre aux accusations égrénés par le camp de l'autre finaliste Martine Aubry, qui voit en lui un tenant de la "gauche molle". "Rien ne m'a été donné", a lancé le député de Corrèze. "Ce que j'ai gagné, je l'ai toujours pris à la droite". "Celui qui saura réunir, rassembler, réconcilier sera le vainqueur de l'élection présidentielle", a-t-il lancé. "Celui ou celle qui gagnera, c'est celui qui est capable de donner au pays une confiance, celle qu'il a perdue", a-t-il ajouté sous les applaudissements et autres "François président" criés par une salle enthousiaste. Pour cette dernière réunion publique avant "le choix décisif" du 16 octobre, il était entouré sur scène par le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet, le député de l'Essonne Manuel Valls et Dominique Bertinotti, directrice de campagne de Ségolène Royal, qui lui ont apporté leur soutien après le premier tour de dimanche dernier.

"Arnaud, avec nous !"

Dans son discours d'une heure, il a remercié Ségolène Royal, son ancienne compagne et ex-candidate du PS à la présidentielle. Presqu'au même moment sur France 2, celle-ci assurait qu'elle ne reniait pas sa vie avec le candidat, avec qui elle a eu quatre enfants. François Hollande s'est aussi adressé au "troisième homme" de la primaire, Arnaud Montebourg, qui n'a pas encore donné de consigne après avoir récolté 17,2% des voix le 9 octobre. "Arnaud, je ne voudrais pas peser sur sa décision mais en même temps j'entends aussi ce que les électeurs ont voulu dire", a-t-il dit, déclenchant dans la salle des "Arnaud, avec nous !" S'adressant au chantre de la "démondialisation", François Hollande a rappelé son souhait de lutter contre les paradis fiscaux et d'organiser un contrôle partiel des banques où l'Etat est entré dans le capital.

"Même si ça ne plaît pas à certains (...), face à une droite dure, je veux une gauche forte qui s'attaque au système" et ne se contente "pas seulement de le replâtrer, une gauche qui défende les services publics, une gauche qui redresse l'économie en s'appuyant sur le travail", a lancé le maire de Lille devant quelque 3.000 personnes au Palais des sports de la capitale nordiste. "J'ai entendu ceux qui ont voté et, avec moi, ils ne seront pas déçus!",a assuré la candidate. "Je ne me contenterai pas d'être une bonne gestionnaire" comme ceux qui ont "accepté la règle d'or", a-t-elle lancé, dans une nouvelle pique à son rival. "Il ne s'agit pas de donner des chiffres pour paraître sérieux" mais de "s'attaquer réellement au changement" avec "l'emploi, l'emploi, l'emploi" en priorité "matin, midi et soir", a-t-elle également assuré.

Pour elle, "la gauche forte" c'est celle qui "veut remettre les banques au pas", a-t-elle aussi dit et voulant créer "une tranche à 50%" de l'impôt sur le revenu même "si ça ne plaît pas à tout le monde". "Je reprends aussi une idée de Ségolène Royal : il faudra un rayon de prix citoyens dans les grandes surfaces", a assuré Mme Aubry, en direction de l'ex-candidate à l'Elysée.

"Candidat du système"


Hors de la tribune, les candidats continuaient jeudi soir d'émailler leurs interventions de petites phrases assassines. Au Grand Journal de Canal+, François Hollande a déploré "l'oral de rattrapage" de Martine Aubry au lendemain de leur débat télévisé, estimant que la maire de Lille avait été "au-delà de ce qu'il fallait faire" en choisissant des mots qui pourront être "utilisés par d'autres". Dans la matinée, la maire de Lille avait dit sur RTL avoir trouvé "des points de flou" dans le discours de son adversaire. Loin de baisser les armes, Martine Aubry a qualifié dans un entretien à paraître vendredi dans 20 Minutes son concurrent de "candidat du système" et des sondages, "plus facile à battre pour Sarkozy". François Hollande a répondu qu'il "n'était fabriqué par personne d'autres que les électeurs".

Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande, a mis en garde Martine Aubry, en lui lançant: "attention à ne pas se tromper d'adversaire", en estimant que "sa rhétorique évoquait d'autres familles politiques". Plus net, le chef de file des sénateur PS, François Rebsamen, a accusé la maire de Lille d'utiliser "une rhétorique semblable à celle de l'extrême droite". "Cela est inacceptable, cela doit cesser", a-t-il ajouté.

Pour l'avocat de Diallo, DSK est "pris en flagrant délit de mensonge"

Me Thibault de Montbrial, l'avocat français de Nafissatou Diallo, compte utiliser dans la procédure new-yorkaise le classement sans suite de la plainte de Tristane Banon. Car dans sa décision, le parquet de Paris a estimé qu'il y avait eu agression sexuelle.

L'avocat français de Nafissatou Diallo, Me Thibault de Montbrial, a jugé vendredi sur Europe 1 "désastreuse" pour DSK la décision du parquet de Paris de classer sans suite la plainte de Tristane Banon, tout en indiquant que des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle avaient été "reconnus" mais étaient prescrits.

"C'est la première fois qu'un magistrat évoque à son propos le terme d'agression sexuelle. Aujourd'hui, il n'y a pas que l'avocat de Mme Banon ou l'avocat de Nafissatou Diallo qui parle d'agresseur sexuel en parlant de Dominique Strauss-Kahn. Il y a aussi le procureur de Paris, ce qui n'est pas rien", a relevé l'avocat. "Deuxième enseignement, M. Strauss-Kahn est pris en flagrant délit de mensonge. J'ai réécouté ce qu'il avait dit sur TF1 il y a quelques semaines. Il avait dit, je cite: Il n'y a eu aucun acte d'agression à propos de Tristane Banon. Il a parlé de faits imaginaires. Donc M. Strauss-Kahn a menti"

"Le mettre en face de son mensonge"

L'avocat assure que cette décision sera mise à profit de la plaignante dans la procédure civile intentée à New York par la femme de chambre du Sofitel. Pour Me de Montbrial, "quand les avocats de Mme Diallo aux Etats-Unis, dans le cadre de la procédure américaine, intervieweront Dominique Strauss-Kahn, sous serment, dans le cadre de l'enquête au civil, ils ne manqueront pas de le mettre en face de son mensonge dans l'affaire de Mme Banon". Mentir sous serment est un délit passible de prison aux Etats-Unis.

Les avocats de DSK ont réfuté jeudi avec force qu'il ait "reconnu" lors de l'enquête une agression lors d'une rencontre avec Mme Banon dans un appartement parisien en 2003, indiquant qu'il avait juste tenté d'embrasser Tristane Banon, s'était vu essuyer un refus et avait alors renoncé sans insister. La justice américaine a renoncé à engager des poursuites pénales contre DSK, estimant que Mme Diallo n'était pas suffisamment crédible pour être suivie par un jury dans un procès. La femme de chambre du Sofitel, qui accuse DSK de l'avoir violée en mai, a engagé des poursuites civiles pour obtenir des réparations financières.

Royal justifie son choix pour Hollande par le besoin de rassembler

Les militants PS s'activent sur le terrain

Confrontations à distance entre Aubry et Hollande

Hollande : "la force ce n'est pas l'agressivité"

Primaire PS : dernière ligne droite pour Aubry et Hollande



Martine Aubry et François Hollande n'ont plus que quelques jours pour convaincre avant le second tour de la primaire PS dimanche.

Montebourg : "je voterai pour Hollande"

Dans un entretien au Monde vendredi, le "troisième homme" annonce son choix personnel pour le second tour de la primaire socialiste en vue de 2012 mais se refuse à donner une consigne de vote.

"A titre exclusivement personnel, je voterai donc pour François Hollande arrivé en tête du premier tour, à mes yeux meilleur rassembleur". Fin du suspense. Arnaud Montebourg annonce qu'il votera pour François Hollande au second tour de la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012 mais se refuse à donner une consigne de vote aux Français qui lui ont fait confiance au premier tour.

Dans une interview publiée vendredi sur le site internet du Monde, le "troisième homme" de la primaire, avec 17,2% des voix, explique que chacun devra se déterminer dimanche au vu des choix exprimés par les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry. "Les citoyens peuvent désormais faire leur choix en leur âme et conscience, et je me refuse à donner une consigne de vote", déclare-t-il. Mais, il souligne que le député de Corrèze lui apparaît le mieux à même de battre Nicolas Sarkozy au printemps prochain.

Hollande ne veut pas participer à ce "dénigrement"



François Hollande, candidat à la primaire socialiste, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi matin sur BFMTV. Il est revenu sur les attaques de Martine Aubry en précisant qu’il ne souhaite pas participer à ce "dénigrement".

Agression sexuelle : allonger le délai de prescription ?



Indignées par le classement sans suite de la plainte de Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, les féministes réclament l'allongement du délai de prescription des faits d'agression sexuelle. Cette demande pourrait bien aboutir selon les magistrats.

La droite se plaint de la surexposition du PS lors de la campagne pour la primaire



Christophe Jakubyszyn et Christophe Delay : Politique 2012 : la chronique politique quotidienne.

Bourdin 2012 : François Hollande



Jean-Jacques Bourdin reçoit François Hollande, Candidat à la primaire socialiste.

Derniers meetings pour Hollande et Aubry



Pour leurs derniers meetings, François Hollande était à Paris, Martine Aubry était à Lille. Les deux candidats à la primaire socialiste ont jeté leurs dernières forces et leurs dernières attaques avant le 2e tour.

Hollande : "DSK ne sera pas dans mon gouvernement"



Interrogé sur la composition du gouvernement, dans le cas où il serait élu président de la République, François Hollande a affirmé "Dominique Strauss-Kahn ne rentrera pas dans le gouvernement que je choisirai"

Hollande : "pour gagner, il faut rassembler"



Interviewé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a insisté sur l’importance du rassemblement : "je rassemblerai toujours, les socialistes, la gauche et les Français".

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