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dimanche 16 octobre 2011

Primaire PS : Ségolène Royal félicite François Hollande



François Hollande est arrivé en tête du second tour avec 56,47% des votes, selon des résultats partiels. Ségolène Royal a félicité le candidat, qui selon elle, a recueillie une grande légitimité. Elle a rappelé que c’était un 1er pas vers la présidentielle.

PS : Hollande à 56,46% sur 1,1 million de votants



François Hollande arrive en tête du second tour de la primaire socialiste avec 56,46% des voix, selon des résultats partiels portant sur plus de 1,1 million de votants. Martine Aubry obtient 43,54% des voix. Ces chiffres concernent plus de la moitié des bureaux.

Le succès de Hollande ? "Un faux suspense" minimise Copé

Jean-François Copé a minimisé la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, en estimant qu'avec tous les ralliements qu'il avait engrangés, il aurait dû l'emporter avec "65 ou 70%" des voix.

Jean-François Copé a minimisé dimanche la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, en estimant qu'avec tous les ralliements qu'il avait engrangés, il aurait dû l'emporter avec "65 ou 70%" des voix. "On est en train de faire un faux suspense. C'est une évidence que Hollande est choisi. D'ailleurs, il avait tout le monde avec lui et Martine Aubry avait tout le monde contre elle (...) Moi je pensais même qu'il allait aller jusqu'à 65% ou 70%", a déclaré le secrétaire général de l'UMP sur France 2.


Il fait 56% a priori (selon des résultats partiels, ndlr). Donc, il sera le candidat des socialistes. Moi je n'ai pas de commentaire particulier à faire. Ce n'est pas moi qui l'ai inventé: il y en a un qui était pour la gauche molle, l'autre pour la gauche sectaire, on a là deux marques de fabrique, qui seront assez présentes tout au long de cette campagne", a-t-il ajouté. "Enfin des responsables de droite et de centre droit vont pouvoir revenir sur les plateaux de télé pour rééquilibrer le débat. Il était grand temps que ça arrive parce que le temps des explications maintenant va venir et on a beaucoup de questions à poser aux socialistes au pluriel, parce qu'on a compris quand même qu'il y avait une large fourchette, et qu'entre Manuel Valls et Arnaud Montebourg, c'était les deux infinis, quand même", a souligné M. Copé.

Le 20 heures de TF1 du 16 octobre 2011



Retrouvez l'édition du soir présentée par Claire Chazal

En direct du QG de Hollande : des suppporters confiants



En direct du quartier général de François Hollande, les supporters sont de plus en plus à arriver. Ils semblent confiants.

En direct du QG d'Aubry : sérénité et confiance



Au quartier général de Martine Aubry, ses partisans semblent sereins et confiants.

La primaire : un processus inédit dans la politique française



La primaire a permis au parti socialiste d'être très médiatisé ces dernières semaines. Certains ont salué ce processus très démocratiques, et pensent s'en inspirer dans les élections à venir. D'autres le critiquent.

Primaire PS : Ambiance calme chez Martine Aubry



Les premiers résultats du second tour de la primaire commencent à se faire connaitre et une tendance en faveur de François Hollande se fait sentir. Au QG de Martine Aubry, on continue d’espérer dans une ambiance très calme.

Point presse Harlem Désir à la fermeture des bureaux de votes


Point presse Harlem Désir à la fermeture des... par PartiSocialiste

Point presse Harlem Désir à la fermeture des bureaux de votes

En direct / Primaire PS : Hollande en tête sur 1 million de bulletins

Les premières estimations de ce second tour de la primaire socialiste sont tombées dimanche soir: François Hollande est en tête avec 56,46% sur plus d'un million de bulletins. Suivez les dernières informations en direct.

20h27. Un "faux suspense", selon Copé. Jean-François Copé a minimisé dimanche la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, en estimant qu'avec tous les ralliements qu'il avait engrangés, il aurait dû l'emporter avec "65 ou 70%" des voix.

20h17. Hollande toujours en tête sur plus d'un million de votes. François Hollande reste en tête à 56,46%. Martine Aubry est à 43,54%.

20h14. "Martine Aubry a fait une bonne campagne", déclare Marylise Lebranchu sur LCI.

20h13. Hollande grimpe à 56,54%. Le député corrézien fait toujours la course en tête avec 56,54% des voix, selon les derniers résultats partiels portant sur 911.478 votants, et publiés sur le site du PS.

19h59. "Les résultats donnent à Hollande la force d'affronter Sarkozy", a déclaré Pierre Moscovici sur LCI. "Les tendances sont bonnes", "ne s'inverseront
pas", a-t-il ajouté. Pierre Moscovici est un soutien de François Hollande.

19h56. Primaire: Hollande en tête avec 56,48%. François Hollande arrive en tête de la primaire socialiste avec 56,48% des voix, selon les premiers résultats partiels portant sur 486.000 votants, et publiés sur le site officiel du scrutin "Les Primaires citoyennes". Martine Aubry obtient 43,52% des voix, selon la même source. La participation à ce second tour apparaît plus importante qu'au premier, pour lequel près de 2,7 millions d'électeurs s'étaient déplacés. Le PS a parlé de 6% de votants en plus par rapport à dimanche.

19h47. Hollande en bonne position. Sur la base de 157.000 voix dépouillées, François Hollande est à plus de 56%.

19h40. "L'hyperprésidence, c'est fini". Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a estimé qu'avec le "premier bilan extraordinaire" de la primaire socialiste "l'hyperprésidence, c'est fini". "La forte participation au second tour montre que les citoyens vont au bout de la logique des primaires, il s'agit d'un premier bilan extraordinaire", a-t-il déclaré.

19h38. Avantage Hollande. Selon les premières estimations publiées sur le site
officiel du PS, basées sur le dépouillement d'un peu plus de 24.000 bulletins, François Hollande remporterait la primaire avec 53,4% des voix.

19h18. Désir s'attend à une participation au-delà de 2,7 millions de votants. Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, a déclaré qu'il s'attendait à une participation au second tour de la primaire PS "au-delà des 2,7 millions de votants" du premier tour.

18h58. Guaino critique le principe de la primaire PS. Invité dimanche soir du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a critiqué le principe de l'élection primaire organisée par le Parti socialiste pour désigner son candidat à la présidentielle de 2012, selon lui contraire à l'esprit des institutions. "Sur le principe même des primaires, je suis radicalement opposé à ce processus de désignation, viscéralement. Que les candidats soient prisonniers des partis, moi ça me dérange", a-t-il dit. "C'est totalement incompatible avec l'esprit de nos institutions. L'élection du président de la République au suffrage universel dans la Ve République, c'est un homme ou une femme qui se libère de son camp pour aller à la rencontre des Français. Les primaires, c'est l'enfermement du candidat dans son camp", a-t-il ajouté.

18h31. 1,717 million de votants à 17h25. Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute autorité des primaires (HAP), a indiqué dimanche que la hausse de la participation se confirmait pour le second tour de la primaire socialiste avec 1,717 million de votants à 17h25, soit 150.000 de plus qu'au 1er tour à la même heure.

18 heures : il reste une heure pour voter ! Les sympathisants de gauche sont retournés en nombre aux urnes dimanche pour ce second tour de la primaire socialiste. Parmi eux, les "nouveaux votants" qui se sont mobilisés en masse. Certains évoquent même près de 20% d'électeurs uniquement présents pour ce second tour. Reportage dans les bureaux de vote de la capitale, à la rencontre de ces citoyens.

17h57. La grosse gaffe de Paul Quilès. L'ancien ministre socialiste Paul Quilès, soutien de Martine Aubry à la primaire PS, a envoyé par erreur dimanche dans les rédactions un communiqué annonçant la victoire de François Hollande. "C'est un bug", a déclaré l'ancien ministre. "J'avais préparé deux communiqués à l'avance, l'un en cas de victoire de Martine Aubry, l'autre au cas où François Hollande serait élu. Mais la batterie de mon ordinateur s'est brutalement déchargée et le message de François Hollande est parti mystérieusement", a-t-il expliqué. Dans son communiqué, intitulé "réaction après la victoire de François Hollande", M. Quilès écrit que le député de Corrèze "a maintenant la responsabilité de faire la preuve qu'il est bien celui qui pourra l'emporter le 6 mai 2012".

>> Rappel de l'état des forces en présence au lendemain du premier tour, en cliquant ici !

16 heures. Des nouveaux votants pour le 2nd tour. Encore une surprise pour ce dernier tour du scutin socialiste : il y aurait "15 % de nouveaux votants par rapport au 1er tour", assure Rémi Féraud, premier secrétaire de la fédération parisienne, au Parisien.

14h50. Un "processus en train de trouver sa place". Le ministre du Travail Xavier Bertrand a affirmé dimanche que la primaire était un processus "en train de trouver sa place dans la société française" et a souhaité en organiser pour son camp en 2017. "Quand vous n'avez pas de leader naturel qui s'impose, il vaut mieux que ce soient les électeurs avec des primaires qui choisissent plutôt que les sondages, les commentateurs ou les spécialistes des petites phrases", a fait valoir M. Bertrand sur Canal+. Une déclaration qui va dans le sens d'une enquête TNS Sofres selon laquelle une majorité de Français (55%) est favorable à l'organisation d'une primaire à l'UMP pour l'élection présidentielle de 2017.

14h30. DSK vote en toute discrétion à Sarcelles. L'ex-patron du FMI, qui a voté Martine Aubry au 1er tour, a voté en toute discrétion dimanche après-midi à l'hôtel de ville de Sarcelles (Val-d'Oise) pour le deuxième tour de la primaire, esquivant les questions des journalistes.

13h51. Une participation en hausse. Première surprise de ce second tour, la participation au second tour de la primaire socialiste a atteint dimanche à 13 heures le chiffre de 868.879 votants, en hausse de 7,2% par rapport à dimanche dernier à la même heure, a annoncé à la presse le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir. Cette participation porte sur un peu moins de 6.000 bureaux de vote (moins des deux tiers), six heures avant la fermeture des bureaux, a déclaré M. Désir. Dimanche dernier, au premier tour, à la même heure, il y avait sur le même nombre de bureaux 800.000 votants, a-t-il dit. Pour le premier secrétaire du PS par intérim, l'objectif est désormais "d'aller au-delà" des 2,7 millions de votants du premier tour.

12h57. Montebourg : "beaucoup" de mes amis vont voter Aubry. C'est ce qu'on appelle brouiller les cartes. Arnaud Montebourg, qui a réuni 17% des voix au premier tour de la primaire socialiste, a déclaré que "beaucoup de ses amis" avaient fait "un autre choix que le sien" pour le deuxième tour, décidant de voter Martine Aubry plutôt que François Hollande.

Les candidats aux urnes. Premier finaliste de la primaire PS à voter vers 10 heures dans son fief de Tulle, François Hollande est apparu très souriant, anticipant une "participation plus importante" qu'au premier tour où 2.665.000 électeurs s'étaient déplacés. Il faut "une victoire nette" et "qu'il y ait le rassemblement, c'est la condition de la victoire" en 2012, a-t-il insisté, très entouré, avant de se rendre dans quatre autres bureaux de vote de Corrèze. Une heure plus tard à Lille, arborant une veste rouge, Martine Aubry, 61 ans, s'est dite "confiante et sereine" avant de glisser son bulletin dans l'urne, appelant les Français à voter avec "leurs convictions et leur coeur".

François Hollande favori. Sorti en tête du 1er tour, avec près de 9 points d'avance sur Martine Aubry (39,17% contre 30,42%), il a bénéficié du soutien des quatre autres candidats éliminés : Arnaud Montebourg (17,19%), Ségolène Royal (6,95%), Manuel Valls (5,63%) et Jean-Michel Baylet (PRG, 0,63%). Mais la grosse inconnue, c'est de savoir comment vont se reporter les voix du premier tour, d'autant qu'Arnaud Montebourg, principal arbitre de la compétition, a apporté son appui au député de Corrèze à titre personnel, sans donner de consigne de vote à ses électeurs.

Dimanche, 9 heures. C'est parti pour le second tour. Les bureaux de vote se sont ouverts ce dimanche à neuf heures en France métropolitaine - et le vote avait débuté dès samedi dans les bureaux ouverts par le Parti socialiste dans les deux Amérique, ainsi qu'en outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon, en Guyane et aux Antilles. Comme dimanche dernier, tout sera clos à 19 heures.

Primaire PS : prudence dans le QG de Hollande



Alors que les premiers résultats du second tour de la primaire socialiste arrivent petit à petit, les partisans de François Hollande préfèrent rester prudents. Ces premiers chiffres donnent pourtant leur candidat gagnant.

16 octobre : François Hollande vote à Tulle


16 octobre : François Hollande vote à Tulle par francoishollande


16 octobre : François Hollande vote à Tulle
Pour le second tour des Primaires citoyennes, dimanche 16 octobre à 10h, François Hollande a voté, à Tulle en Corrèze.

MERCI ! par PartiSocialiste

"Harlem Désir "868 879 votants à 13h, + 7% par rapport au 1er tour"


"Harlem Désir "868 879 votants à 13h, + 7% par... par PartiSocialiste

"Harlem Désir "868 879 votants à 13h, + 7% par rapport au 1er tour"

Primaire PS : "mobilisation autre qu’au 1er tour"



Pour Anne Beaufils, présidente du bureau de vote du VIIIe arrondissement de Paris, la mobilisation est autre qu’au premier tour. Selon elle, "des personnes qui ne sont pas forcément de la même sensibilité que le Parti socialiste, vont venir voter pour ce second tour ".

La participation, une 1ère victoire pour le PS



La participation au second tour de la primaire socialiste est en hausse. A 13h, elle a atteint presque 870.000 votants sur un peu moins de 6.000 bureaux. C’est 70.000 de plus que la semaine dernière à la même heure.

Primaires PS : 1.7 million de votants à 17H25



La participation au 2e tour des primaires était en hausse à 17H25 ce dimanche, avec 1.7 million de votants selon Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute autorité des primaires. Les électeurs sont 150.000 de plus qu'au 1er tour à la même heure.

"Harlem Désir "868 879 votants à 13h, + 7% par rapport au 1er tour"


"Harlem Désir "868 879 votants à 13h, + 7% par... par PartiSocialiste


"Harlem Désir "868 879 votants à 13h, + 7% par rapport au 1er tour"

En direct / Primaire PS : participation en hausse au second tour

Une semaine après le 1er tour de la primaire, les sympathisants de gauche retournent aux urnes pour choisir qui, de François Hollande ou Martine Aubry, portera les couleurs du PS pour la présidentielle. Suivez minute par minute les dernières informations sur le scrutin.

14h50. Un "processus en train de trouver sa place". Le ministre du Travail Xavier Bertrand a affirmé dimanche que la primaire était un processus "en train de trouver sa place dans la société française" et a souhaité en organiser pour son camp en 2017. "Quand vous n'avez pas de leader naturel qui s'impose, il vaut mieux que ce soient les électeurs avec des primaires qui choisissent plutôt que les sondages, les commentateurs ou les spécialistes des petites phrases", a fait valoir M. Bertrand sur Canal+.

14h30. DSK vote en toute discrétion à Sarcelles. L'ex-patron du FMI, qui a voté Martine Aubry au 1er tour, a voté en toute discrétion dimanche après-midi à l'hôtel de ville de Sarcelles (Val-d'Oise) pour le deuxième tour de la primaire, esquivant les questions des journalistes.

13h51. Une participation en hausse. Première surprise de ce second tour, la participation au second tour de la primaire socialiste a atteint dimanche à 13 heures le chiffre de 868.879 votants, en hausse par rapport à dimanche dernier à la même heure, a annoncé à la presse le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir. Cette participation porte sur un peu moins de 6.000 bureaux de vote (moins des deux tiers), six heures avant la fermeture des bureaux, a déclaré M. Désir. Dimanche dernier, au premier tour, à la même heure, il y avait sur le même nombre de bureaux 800.000 votants, a-t-il dit.

12h57. Montebourg : "beaucoup" de mes amis vont voter Aubry. C'est ce qu'on appelle brouiller les cartes. Arnaud Montebourg, qui a réuni 17% des voix au premier tour de la primaire socialiste, a déclaré que "beaucoup de ses amis" avaient fait "un autre choix que le sien" pour le deuxième tour, décidant de voter Martine Aubry plutôt que François Hollande.

Les candidats aux urnes. Premier finaliste de la primaire PS à voter vers 10 heures dans son fief de Tulle, François Hollande est apparu très souriant, anticipant une "participation plus importante" qu'au premier tour où 2.665.000 électeurs s'étaient déplacés. Il faut "une victoire nette" et "qu'il y ait le rassemblement, c'est la condition de la victoire" en 2012, a-t-il insisté, très entouré, avant de se rendre dans quatre autres bureaux de vote de Corrèze. Une heure plus tard à Lille, arborant une veste rouge, Martine Aubry, 61 ans, s'est dite "confiante et sereine" avant de glisser son bulletin dans l'urne, appelant les Français à voter avec "leurs convictions et leur coeur".

François Hollande favori. Sorti en tête du 1er tour, avec près de 9 points d'avance sur Martine Aubry (39,17% contre 30,42%), il a bénéficié du soutien des quatre autres candidats éliminés : Arnaud Montebourg (17,19%), Ségolène Royal (6,95%), Manuel Valls (5,63%) et Jean-Michel Baylet (PRG, 0,63%). Mais la grosse inconnue, c'est de savoir comment vont se reporter les voix du premier tour, d'autant qu'Arnaud Montebourg, principal arbitre de la compétition, a apporté son appui au député de Corrèze à titre personnel, sans donner de consigne de vote à ses électeurs.

Dimanche, 9 heures. C'est parti pour le second tour. Les bureaux de vote se sont ouverts ce dimanche à neuf heures en France métropolitaine - et le vote avait débuté dès samedi dans les bureaux ouverts par le Parti socialiste dans les deux Amérique, ainsi qu'en outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon, en Guyane et aux Antilles. Comme dimanche dernier, tout sera clos à 19 heures.

Proxénétisme au Carlton de Lille ? Un ténor du barreau suspecté



L'avocat Emmanuel Riglaire, ténor du barreau de Lille, a été mis en examen et laissé en liberté jeudi. Il est soupçonné de proxénétisme aggravé en bande organisée qui se serait déroulé au Carlton de Lille.

Affaire de proxénétisme de Lille : DSK veut être entendu

Après la fermeture administrative de trois hôtels de Lille, sur fond d'enquête sur un réseau de prostitution, des policiers sont dans le collimateur des enquêteurs. Dominique Strauss-Kahn, dont le nom a été cité comme possible client, veut faire taire les "insinuations malveillantes".

L'enquête sur une affaire de proxénétisme à Lille, qui a déjà entraîné la fermeture administrative pour trois mois de trois hôtels, et la mise en examen de cinq personnes, devrait se développer cette semaine avec l'audition attendue de plusieurs policiers pour déterminer leur rôle éventuel dans un présumé réseau. Trois dirigeants de l'hôtel de luxe Carlton et un entrepreneur sont déjà écroués pour "proxénétisme aggravé", et l'avocat Emmanuel Riglaire est également poursuivi pour les mêmes faits et placé sous contrôle judiciaire. Si l'enquête va s'efforcer d'établir si les suspects avaient des liens dans la police ou ailleurs pour l'organisation de ce commerce, expliquent des sources proches du dossier, l'implication supposée de personnalités politiques comme clients éventuels des prostituées ne constitue pas en revanche un objectif de la procédure. Avoir une relation avec une prostituée n'est pas illégal en droit français, à moins qu'il soit démontré que la prostituée était mineure et que le client le savait.

Un nom, parmi ces possibles "clients", a toutefois été publiquement cité, notamment dans un long article du Journal du Dimanche : celui de Dominique Strauss-Kahn. Et l'intéressé entend se démarquer de cette affaire au plus vite. Voilà pourquoi l'ancien patron du FMI a demandé dimanche dans une déclaration à l'AFP à être "entendu le plus rapidement possible par les juges" en charge de l'enquête, afin de mettre fin aux "insinuations malveillantes" et aux "extrapolations hasardeuses".

"Je sens des pressions dans ce dossier"

Des avocats impliqués dans le dossier laissent entendre pour leur part qu'on tenterait d'étouffer l'affaire. "Les juges poursuivent leur travail, maintenant des policiers sont concernés par ces auditions. Il ne serait pas acceptable que le dossier quitte Lille pour tenter d'enterrer l'affaire", a prévenu l'avocat du directeur du Carlton, Me Frank Berton vendredi. "Je sens des pressions dans ce dossier, il y a des fonctionnaires de police qui doivent être entendus" a-t-il ajouté. Un des policiers, un commissaire en activité, est soupçonné d'avoir mis en relation à Paris des prostituées avec des personnalités.

L'affaire a commencé en Belgique où plusieurs personnes, gérants de bars de nuit et de salons de massage, ont été interpellées pour avoir organisé un réseau de prostitution employant de jeunes adultes et quelques mineures. Les enquêteurs belges ont passé le relais à ceux de Lille car les prostituées ont expliqué franchir régulièrement la frontière pour aller dans le Carlton de Lille. Le responsable du service de relations publiques de l'hôtel Carlton, connu du milieu de la nuit à Lille et en contact avec des policiers, a été le premier interpellé, avant le directeur de l'hôtel, qui a en partie reconnu les faits, son propriétaire et un chef d'entreprise de travaux publics.

La prostitution dans les hôtels français, en particulier dans les palaces, ainsi que dans des bars où des "hôtesses" sont susceptibles de proposer des services sexuels est un tabou en France mais de nombreux dossiers judiciaires ont déjà mis en évidence qu'il s'agissait d'une pratique répandue. Ainsi, en 2003 à Paris, la Britannique Margaret MacDonald avait été jugée pour avoir mis en contact des prostituées occasionnelles et volontaires avec de riches clients, pour des rencontres qui se déroulaient dans des grands hôtels de Paris. La Britannique avait dénoncé devant le tribunal "l'hypocrisie" supposée des autorités françaises, qui toléraient, selon elle, l'existence de nombreux réseaux de prostitution. Elle faisait remarquer que son commerce s'effectuait souvent par des petites annonces très explicites publiées dans de grands quotidiens.

Matinée de Hollande dans son fief de Corrèze



Dans la matinée, François Hollande a été le premier finaliste à voter dans son fief de Tulle. Apparu très souriant, il anticipait déjà vers 10h une "participation plus importante". Le candidat s’est ensuite rendu dans quatre autres bureaux de vote.

Primaire PS : participation en hausse à 13H00



Harlem Désir, Premier secrétaire par intérim du PS, a annoncé ce dimanche une participation au second tour de la primaire socialiste de près de 869 000 votants à 13H00 sur quelque 6000 bureaux de vote, soit un taux en hausse par rapport au 1er tour.

Primaire PS : participation en hausse à 13H00



Harlem Désir, Premier secrétaire par intérim du PS, a annoncé ce dimanche une participation au second tour de la primaire socialiste de près de 869 000 votants à 13H00 sur quelque 6000 bureaux de vote, soit un taux en hausse par rapport au 1er tour.

Primaire PS : F. Hollande et M. Aubry ont voté



François Hollande et Martine Aubry ont voté ce dimanche matin dans leurs fiefs respectifs, à Tulle et Lille, pour le 2nd tour de la primaire PS. L’occasion pour le premier de rappeler son souhait de "rassembler" et pour la seconde d’appeler les Français à "voter avec leur coeur".

Primaire PS, second tour : l'ambiance à La Rochelle



Les sympathisants de gauche ont été appelés à retourner aux urnes ce dimanche pour choisir qui, de François Hollande ou Martine Aubry, portera les couleurs du PS lors de la campagne présidentielle. A La Rochelle, fief du Parti socialiste, il y avait foule dès le matin dans les bureaux de vote.

Primaire PS : l'ambiance rue de Solférino



Au siège du PS à Paris, l'ambiance était concentrée dimanche matin, pour ce grand rendez-vous : le second tour de la primaire devant départager François Hollande et Martine Aubry... Les chiffres de la participation manquaient encore en début d'après-midi, mais on l'espérait, au PS, supérieure à celle du premier tour.

Hollande et Aubry aux urnes : les images



François Hollande a estimé dimanche à Tulle, où il a voté dans la matinée, que le second tour de la primaire PS allait réunir "plus d'électeurs" que le premier. Martine Aubry a voté pour sa part peu avant la mi-journée dans une école de sa ville de Lille.

TF1 : Le 13 heures du 16 octobre 2011



Retrouvez le 13 heures du 16 octobre présenté par Claire Chazal.

Primaire : les résultats plus tôt pour ce 2nd tour



Alors que deux jours avaient été nécessaires pour obtenir les résultats définitifs du premier tour de la primaire socialiste, Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute autorité des primaires, a assuré que le dispositif sera amélioré pour le second, ce dimanche soir.

A. Montebourg a voté dans son fief de Montret



Arnaud Montebourg a voté ce dimanche midi dans son fief de Montret, en Saône-et-Loire. Il est ensuite revenu sur les raisons qui ont motivé son choix de voter pour François Hollande au second tour de la primaire socialiste.

S. Royal a voté dans son fief des Deux-Sèvres



Ségolène Royal a voté ce dimanche midi pour le second tour de la primaire socialiste dans son fief des Deux-Sèvres, après avoir répondu aux questions des journalistes portant notamment sur le climat tendu de la fin de campagne de cette primaire PS.

M. Aubry a voté pour le 2nd tour de la primaire



Martine Aubry a voté peu après 11H00 ce dimanche pour le second tour de la primaire socialiste dans son fief de Lille puis a appelé "tous les Français à voter avec leur cœur et leur conviction".

F. Hollande a voté pour le 2nd tour de la primaire



François Hollande a voté ce dimanche matin dans son bureau de vote de Tulle, en Corrèze, où il s’est exprimé et a rappelé l’importance de rassembler, avant et après le second tour de la primaire socialiste, en cas de victoire.

Primaire PS : "de nouveaux votants" selon H. Désir



Harlem Désir, Premier secrétaire par intérim du PS, s’est réjoui ce dimanche matin de la participation de "nouveaux votants" pour ce début de second tour de la primaire socialiste, et tablé sur une hausse de la participation par rapport au 1er tour.

Vers quel candidat se tourneront les Montretois ?



L’une des grandes inconnues de ce second tour de la primaire socialiste demeure le report des voix accordées au 1er tour à Arnaud Montebourg, qui n’a souhaité donner aucune consigne. Reportage dans son fief de Montret, en Saône-et-Loire.

Primaire PS : veillée d'arme avant la finale



Le second tour de la primaire PS oppose dimanche François Hollande à Martine Aubry. Samedi, les deux candidats se sont accordés une trêve avant le match final.

Primaire PS : mode d'emploi du second tour



Ce dimanche va voir se dérouler le second tour de la primaire socialiste. On saura qui de François Hollande ou Martine Aubry sera le candidat PS pour la présidentielle de 2012. Alors quels sont les enjeux de cette élection ? Et comment fonctionne cette élection un peu particulière?

Primaire : et le vainqueur est... le PS

REVUE DE PRESSE - Si les éditorialistes reconnaissent un net avantage à François Hollande sur Martine Aubry à la veille du second tour de la primaire, ils soulignent aussi la réussite de cette opération politique et médiatique. Tout en mettant en garde sur les attaques entre les deux tours.

Alors que se tient ce dimanche le second tour de la primaire du PS, qui doit départager les deux candidats arrivés en tête du premier tour dimanche dernier, les éditorialistes de la presse quotidienne s'accordent à dire que François Hollande mène la course devant Martine Aubry - même si une surprise n'est jamais exclue. Ils reviennent aussi sur une opération médiatiquement réussie, enviée à l'UMP... même si les attaques de l'entre-deux-tours, dont s'est émue la haute autorité des Primaires, risquent de laisser des traces.

L'Est-Eclair (Patrick Planchenault)
"(...) Le favori de cette primaire socialiste a déjà réussi dans cet entre-deux-tours à faire le rassemblement, comme en témoignent les ralliements de Royal, Valls et du PRG Baylet, auxquels il convient d'ajouter celui, à titre personnel, de l'impétueux Montebourg. Et il ne voudrait pas que les inimitiés personnelles historiques, plus que les incompatibilités programmatiques réelles, qui existent entre ces deux postulants à l'investiture suprême, ne viennent tout gâcher. Et remettre en cause dans l'opinion la capacité du PS à gouverner ensemble demain. Ce ne serait en effet sûrement pas le meilleur service à rendre au vainqueur de cette primaire socialiste en vue de son face-à-face l'an prochain avec Nicolas Sarkozy. Bref, il est temps que l'interminable feuilleton de la primaire s'achève. Sachant qu'une fois la fête finie, le vrai combat va commencer."

La Montagne (Xavier Panon)
"La messe semble dite en faveur de François Hollande, du moins si l'on se fie à l'arithmétique la plus primaire. (...) A trop exacerber les différences, sous le prétexte de chasser les loups dans les flous, Martine Aubry court le risque inverse du but recherché. Celui d'accentuer le vote utile en faveur de son frère siamois. Car, malgré leurs tempéraments opposés et quelques différences de projets, ces deux sociaux-démocrates sont pragmatiques, fervents Européens et engagés dans la même lutte, d'ailleurs imprécise, contre la dette et pour la croissance. Les électeurs peuvent être tentés déremplir la hotte du mieux placé pour booster le président hors du palais. Verdict demain."

La Dépêche du Midi (Jean-Claude Souléry)
"(...) Force est d'admettre que le succès médiatique de la primaire citoyenne - dont on a dit qu'il tenait à une profonde "envie" de politique - a submergé le tout-venant de l'actualité. Au point que les critiques montant de la droite se sont résumées depuis deux mois en quelques "bons mots" et autres boutades vaseuses sur la minceur de François Hollande - comme si l'UMP ne faisait plus de politique mais du Nicolas Canteloup! Qu'on se rassure, d'ailleurs. L'UMP a décidé de ré-occuper le devant de la scène en frappant un grand coup: mardi, une convention nationale, organisée un peu à la hâte, avec le banc et l'arrière-cour de l'UMP, devrait être retransmise en direct - c'est La Chaîne Parlementaire qui a réussi à décrocher l'exclusivité de cet événement, on n'ose imaginer l'audience! Au fait, de quoi l'UMP va-t-elle débattre lors de cette convention? Du projet... socialiste! Les pauvres, ils n'en sortent pas !"

Le Courrier picard (Didier Louis)
"A l'UMP, la primaire socialiste, on eût aimé... Ce devait être une machine à broyer. Nicolas Sarkozy n'aurait eu qu'à sortir du bois pour donner le coup de grâce à celui ou celle qui, éreinté par deux tours de chauffe, se présenterait sur la ligne de départ. On pensait assister, amusé, au spectacle de la division. De la coupe aux lèvres, il y avait loin. (...) Aussi la droite doit-elle reprendre la main, remonter le moral de militants exaspérés et d'élus inquiets sur leur sort. La mobilisation générale a été lancée aux journées parlementaires UMP, elle se poursuivra mardi lors d'une convention visant à dénoncer le programme socialiste. Encore un mauvais moment à passer : peut-on à la fois parler d'un match " nul ", au sens propre, entre Aubry et Hollande, et lui consacrer deux temps forts ? Viendra ensuite, pour le candidat-pas-encore-désigné-mais-presque, celui de la riposte " forte ", de " l'agressivité " retrouvée. Il paraît que Nicolas Sarkozy regrette le temps où il dirigeait l'UMP."

La République des Pyrénées (Jean-Marcel Bouguereau)
"Même la haute autorité des Primaires s'est émue hier "des pièges du dénigrement comparatif et l'inévitable enchaînement des polémiques", alors que le ton, entre Aubry et Hollande, n'a cessé de monter. Particulièrement du côté d'Aubry qui a visiblement choisi de jouer le tout pour le tout afin d'essayer de rattraper son retard. (...) En forçant des différences souvent inexistantes et en essayant de jouer une carte à " gauche toute ", elle se méprend si elle compte d'obtenir plus de votes populaires. C'est qu'aujourd'hui, depuis la crise et que les Français ont pris conscience du poids de la dette, le vote populaire est plus attiré par le réalisme que par l'incantation. Car cette primaire est aussi la répétition générale d'une campagne qui, en grande partie, va se jouer sur l'économie et la dette."

L'Alsace (Patrick Fluckiger)
"(...) Le chevalier blanc Montebourg et la bouillante Ségolène Royal, toujours prêts à en découdre, ont choisi, cette fois-ci, l'apaisement. Ils le font d'autant plus tranquillement qu'il n'y a aucune différence politique entre Hollande et Aubry. D'ailleurs c'est justement parce qu'il n'y en a pas que les attaques personnelles fusent : il faut bien se distinguer sur quelque chose. Martine Aubry pense pouvoir s'appuyer sur son tempérament " volontariste " pour dénoncer, en creux, la " mollesse " de son adversaire. Le résultat est loin d'être probant. Alors que la dynamique du 1er tour pouvait jouer en sa faveur, la Dame des 35 heures s'est montrée incapable d'élargir ses soutiens. Tous les autres candidats de la primaire voteront Hollande, lui conférant un brevet de rassembleur qu'ils ont refusé à Martine Aubry. C'est un désaveu à deux étages : la maire de Lille risque, non seulement de perdre l'investiture présidentielle, mais aussi d'affaiblir sa légitimité de première secrétaire. Poste qu'elle affirme vouloir retrouver à l'issue de la primaire."

Le Figaro (Yves Thréard)
"(...) Entre les deux énarques élevés au biberon deloriste, des différences programmatiques existent. Elles ne sont pas fondamentales car ils ont le même penchant dirigiste. Le peuple de gauche devrait donc trancher en fonction d'un autre critère : la capacité à battre Nicolas Sarkozy en 2012. Au jeu des pronostics, Hollande sort favori. Lundi, le nom du vainqueur connu, la vraie vie reprendra ses droits. Hors de la bulle socialiste. Un choc salutaire pour tous ceux qui avaient oublié que la France n'est pas seule sur Terre. Qu'elle ne saurait régler ses problèmes sans tenir compte de ses voisins européens, de ses indispensables partenaires chinois, de l'irréversible mondialisation. Face à Mme Merkel, MM. Obama, Hu et Cameron, on n'impose pas, on ne décrète pas, on ne négocie pas comme dans une réunion de la Rue de Solferino. Aujourd'hui, la gauche française parle fort. Demain, si elle arrivait au pouvoir, elle devrait en rabattre. Elle deviendrait +mollétiste+, sous peine de se fracasser."

Liliane Bettencourt menace de partir "à l'étranger"

Liliane Bettencourt a brandi la menace de partir "à l'étranger" si la décision qui doit être rendue lundi par la juge des tutelles de Courbevoie (Hauts-de-Seine) devait la placer sous l'autorité de sa fille Françoise.

"Si c'est cela, je pars à l'étranger." La brouille qui l'oppose à sa fille va-t-elle pousser Liliane Bettencourt à quitter la France ? L"héritière du groupe l'Oréal menace de partir à l'étranger si la justice décide sa mise sous protection judiciaire comme le souhaite sa fille Françoise.


"Où est mon intérêt, pour ma fille ? Si c'est cela, je pars à l'étranger. Si ma fille s'occupe de moi, j'étoufferai. Si c'est elle, je pars", dit Liliane Bettencourt dans le Journal du dimanche. "Françoise veut me manoeuvrer, elle se sentira mieux quand elle me manoeuvrera, mais moi, je m'en sentirai beaucoup plus mal. Au point peut-être où je n'aurais plus envie de vivre", ajoute-t-elle. On devrai savoir lundi si Liliane Bettencourt compte mettre à exécution sa menace : la juge des tutelles de Courbevoie (Hauts-de-Seine) doit statuer en début de semaine sur l'éventuel placement sous tutelle de l'héritière de L'Oréal, au centre d'une saga judiciaire aux lourds enjeux politiques et économiques.

La milliardaire de 88 ans exerce actuellement les droits de vote liés aux 30% de parts du géant mondial des cosmétiques et dispose, avec environ 17 milliards d'euros, de la troisième fortune de France et de la 15e au monde, selon des classements de Challenges et Forbes. Sa fille Françoise Meyers demande son placement sous tutelle alors que depuis 2010 une enquête pénale s'est développée sur une présumée fraude fiscale, un possible financement illicite de l'UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, et depuis fin septembre, un éventuel abus de faiblesse.

Dans Le Parisien, samedi, Pascal Wilhem, l'un de ses défenseurs, affirme qu'il déposera un recours si la juge donne gain de cause à Françoise Meyers. Cette dernière accuse l'avocat de conflit d'intérêt, après avoir découvert qu'il avait fait investir à Liliane Bettencourt 140 millions d'euros dans une société d'un autre de ses clients, l'ex-patron d'Endemol, Stéphane Courbit. Pascal Wilhem dénonce un "plan organisé" qui vise à l'évincer, soulignant que l'ordre des avocats n'a rien trouvé à redire à sa situation. La milliardaire lui a remis un "mandat de protection future" au cas où elle serait empêchée.

Primaire PS : pour l'UMP, les socialistes "ont mangé leur pain blanc"

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, ont estimé ce week-end à Saint-Emilion que le temps de la "contre-offensive" avait sonné pour la majorité.

Même à droite, on ne parle que de la primaire PS. Pour attaquer gaillardement François Hollande et Martine Aubry, certes, et aussi pour promettre le pire à celui ou celle qui sortira victorieux(se) de ce second tour... Reste que l'événement énerve. Et que les figures de l'UMP rongent leur frein, ayant bien conscience du succès politique et médiatique du scrutin, en attendant de pouvoir récupérer le devant de la scène une fois le vainqueur socialiste désigné.

Quelques propos révélateurs glissés aux journalistes ce week-end à Saint-Emilion, en marge de la fête de l'UMP Gironde, où se retrouvaient Alain Juppé et Jean-François Copé : "Je pense que les socialistes vont se mordre les doigts", a commenté le premier, qui, en tant que maire de Bordeaux, était sur ses terres. "Ils ont mangé leur pain blanc. Ils ont phagocyté l'espace médiatique avant le premier tour des primaires dans des conditions absolument extravagantes". Pour le ministre des Affaires étrangères, il est temps de "les aider à avoir une indigestion de pain noir".

La "gauche sectaire" et la "gauche molle"

Que fait donc l'UMP ? Le mieux, estime Alain Juppé, est de laisser Martine Aubry et François Hollande, les deux derniers candidats à la primaire PS qui s'achève ce dimanche, "se chapouiller entre eux. L'entre deux tours est déjà plus difficile parce qu'ils se tapent ardemment dessus l'un sur l'autre. Et puis surtout, après, six mois de campagne ? C'est une éternité", a ajouté le maire de Bordeaux, estimant que l'UMP allait désormais avoir "l'occasion de décortiquer un programme et expliquer aux Français à quel point" il est "dangereux". Avec le secrétaire général de l'UMP, il a encore ironisé sur la "gauche sectaire" et la "gauche molle", "deux concepts que nous avons maintenant chevillés au corps" et qui vont "nous servir de marque de fabrique pour qualifier nos adversaires tout au long de cette campagne", a prévenu pour sa part Jean-François Copé.

"On va maintenant lancer la contre-offensive" dès mardi, lors d'une convention de l'UMP intitulée "Le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu", a-t-il ajouté, estimant que le PS avait construit une "véritable imposture" "au travers de la primaire". "On nous promettait l'émergence d'un leader charismatique, une sorte de lider maximo qui allait faire la différence. Ça se termine en une drôle de pantomime (...) où chacun recompte ses alliances de dernière minutes sans aucune espèce de convictions particulières", a encore dit le patron de l'UMP.

"J'ai une bonne nouvelle : à compter de (dimanche) soir, nous allons remonter à cheval !" après "cette interminable séquence de la primaire socialiste", a ensuite lancé Jean-François Copé aux quelque 1500 militants UMP girondins rassemblés sous un chapiteau lors d'un banquet républicain. "Notre pays a besoin de voir une république à l'endroit", a-t-il encore affirmé, défendant le bilan de Nicolas Sarkozy qui, en pleine crise mondiale, a su prendre les "bonnes décisions" au "bon moment".

Aubry appelle les Français à voter selon leurs "convictions"



Martine Aubry a appelé vendredi les électeurs à ne répondre "ni aux injonctions ni aux sondages" pour le 2e tour de la primaire, après le soutien personnel apporté par Arnaud Montebourg à François Hollande.

Primaire PS : duel dans les urnes pour Hollande et Aubry

Mathématiquement, François Hollande fait figure de favori. Mais le second tour de la primaire qui l'oppose ce dimanche à Martine Aubry peut réserver des surprises : qui seront les électeurs ? Comment se reporteront les voix ? Le vote est ouvert depuis 9 heures ; premiers résultats en soirée.

Les bureaux de vote se sont ouverts ce dimanche à neuf heures en France métropolitaine - et le vote avait débuté dès samedi dans les bureaux ouverts par le Parti socialiste dans les deux Amérique, ainsi qu'en outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon, en Guyane et aux Antilles. Comme dimanche dernier, tout sera clos à 19 heures. Après le succès de participation de la semaine passée, le PS peut espérer engranger deux, voire trois millions de votes pour ce scrutin destiné à départager Martine Aubry et François Hollande et à décider lequel des deux pourra représenter le PS dans la campagne présidentielle.

D'ores et déjà, le succès d'estime est là : une très large majorité des Français juge que la primaire socialiste est une bonne chose (c'est l'avis de 79% des personnes interrogées) et souhaite que l'UMP mette en oeuvre un tel processus pour la présidentielle de 2017 (65% des sondés), selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Plus révélateur sans doute, ces chiffres "sont majoritaires partout, dans absolument toutes les catégories politiques, et ne recoupent pas complètement l'électorat socialiste ou même de gauche". La primaire a donc convaincu bien au-delà du "peuple de gauche".

Les inconnues du second tour

Reste que ce second tour peut révéler des surprises. Mathématiquement, François Hollande fait figure de favori. Sorti en tête du 1er tour, avec près de 9 points d'avance sur Martine Aubry (39,17% contre 30,42%), il a bénéficié du soutien des quatre autres candidats éliminés : Arnaud Montebourg (17,19%), Ségolène Royal (6,95%), Manuel Valls (5,63%) et Jean-Michel Baylet (PRG, 0,63%). Mais la grosse inconnue, c'est de savoir comment vont se reporter les voix du premier tour, d'autant qu'Arnaud Montebourg, principal arbitre de la compétition, a apporté son appui au député de Corrèze à titre personnel, sans donner de consigne de vote à ses électeurs.

Le scrutin est ouvert à tous les sympathisants et non aux seuls encartés PS, comme c'était le cas depuis l'élection présidentielle de 1995. Les conditions pour voter dans l'un des quelque 10.000 bureaux de vote répartis sur le territoire n'ont pas changé : être inscrit sur les listes électorales, se munir d'une carte d'identité et signer une charte d'adhésion aux "valeurs de la gauche et de la République". Seuls les électeurs n'ayant pas voté le 9 octobre devront payer un euro pour participer au 2e tour, les autres s'en étant déjà acquitté au premier.

En comptant tous les fuseaux horaires, le vote s'étale en réalité sur une journée et demie, de samedi midi à dimanche soir. Mais aucun résultat ne sera rendu public avant la fermeture des bureaux en métropole. Le candidat sorti des urnes sera intronisé le 22 octobre lors d'une grande commission d'investiture.

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