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mercredi 12 octobre 2011

Aubry parle de relations amicales avec Hollande



Interrogé sur leurs relations personnelles au dernier débat avant le 2nd tour de la primaire socialiste, Martine Aubry a assuré avoir des rapports amicaux et francs avec François Hollande. Ce dernier en a convenu et affirmé qu’ils ont "toujours veillé à avoir du respect".

Le Petit Journal 12/10/11

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Yann Barthès vous donne rendez-vous tous les jours à 20H10 sur CANAL+

Le Grand Journal du 12/10/2011

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Michel Denisot et son équipe vous donne rendez-vous tous les jours à 19H10 sur CANAL+

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Primaires PS : le débat Hollande - Aubry en direct

Le dernier débat de la primaire socialiste a lieu en ce moment entre François Hollande et Martine Aubry. Trois thématiques seront successivement abordées : l'économie, le social et l'Europe et l'international. Après une déclaration d'amitié réciproque à l'ouverture de la discussion, la maire de Lille a de nouveau plaidé pour une gauche forte, en opposition implicite à la gauche molle qu'incarne selon elle François Hollande. Le député de Corrèze défend de son coté une gauche solide. Il a reçu aujourd'hui le soutien inattendu de Ségolène Royal.

Les temps forts du débat en direct :

21:42 :
Les questions sociales s'enchaînent et Martine Aubry continue de contredire François hollande, qui semble être de plus en plus agacé.

21:41
: Que faites-vous des niveaux de salaire dans la fonction publique ?

21:39 :
Faudra-t-il revenir sur le service minimum ?

21:35 : La fonction publique : faut-il moins de fonctionnaires ?

21:32 :
Les deux candidats abordent la question du départ de l'âge légal à la retraite.

21:31 : Martine Aubry se montre de plus en plus offensive face à son adversaire.

21:28 :
Faut-il interdire les licenciements boursiers ?"Je n'ai pas besoin de changer mes propositions pour rassembler" assène Aubry.

21:26 : Salaires, emplois, licenciements... Début de la séquence sociale avec le journaliste Patrick Cohen

21h20 : Fabien Namias interroge les deux candidats au sujet des banques :"vous avez reçu la lettre d'Arnaud Montebourg, qui pose quelques demandes, dont une mise sous tutelle des banques, sans frais pour les contribuables. Une solution acceptable ?"

21h15 :
Les candidats embrayent sur le thème de la réforme fiscale

21h07 : "
0% de dette en 2017", annonce Hollande. Réaction d'Aubry : "Je ne tiens pas de promesses que je ne suis pas sûre de tenir.

21h05 :
Hollande : la première marche sera la plus difficile, en 2013. Il faut réduire des déficits, mais le faire dans une programmation.

21h01 :
David Pujadas propose aux candidats d'aborder le thème du déficit public.

20h55 :
Pour Aubry , il vaut mieux avoir un Premier ministre "plus jeune que soi"

20h50 :
Aubry et Hollande promettent de donner un rôle à Royal.

20h 48 : Aubry veut "une gauche forte", Hollande ne veut pas une "gauche dure"

20h44 :
Les candidats sont interrogés sur leurs relations personnelles que l'on dit 'compliquées'

20h43 :
le débat commence

Aubry-Hollande : ça tourne au vinaigre sur le web

A quelques jours du 2nd tour de la primaire PS, la pression monte entre aubrystes et hollandais.

Des vieilles rumeurs exhumées dans un billet de blog, des attaques personnelles qui fusent sur Twitter, des appels à la mobilisation qui circulent sur Facebook. A quelques jours du coup sifflet final de la primaire, le ton monte sur le web entre les supporters des deux finalistes socialistes.

Pour poser le décor, il faut rappeler que chaque camp dispose de son équipe web propre, suivie par des militants très actifs sur internet. En général, tous se connaissent très bien et communiquent régulièrement ensemble. Ce sont ces derniers, ces militants ultra-présents sur la toile qui s'écharpent aujourd'hui.

Ce que le camp Aubry en dit


Dans le camp Aubry d’abord, on regrette la publication, par une internaute disant soutenir François Hollande, d’un billet de blog se demandant si "Martine Aubry, a soutenu une association liée au Hamas ?" et faisant écho à des rumeurs qu’avait fustigées la maire de Lille cet été. En juillet dernier, dans le Journal du dimanche, la candidate à la primaire socialiste balayait en effet ces "conneries" et menaçait leurs auteurs de poursuites judiciaires.

Des attaques plus directes encore sont pointées du doigt par un responsable web de l'équipe d'Aubry, comme cette dernière : "Tu découvres @carolinedehaas (soutien de Martine Aubry) ?, entité inutile dont le seul objet est sa propre promotion", écrit sur Twitter, Frédéric Giudicelli, militant pro-Hollande.


@Mipmip Tu découves @carolinedehaas ? Entité inutile dont le seul objet est sa propre promotion. Ses convictions: "Ma gueule à moi pour moi"
Oct 10 via webFavoriteRetweetReply


Un autre sympathisant hollandiste, Vincy Thomas, ironise : "Le pacte de marrakech c’est toi tu prends la Porsche, moi je prends le jet privé", raconte-t-il, faisant allusion à un récent déplacement en avion de Martine Aubry.

Le pacte de marrakech c est toi tu prends la porsche moi je prends le jet privé. #primaires
Oct 12 via EchofonFavoriteRetweetReply


"On a vu naître beaucoup d’attaques personnelles. Et il est dommage de lire, sous la plume de socialistes des rumeurs colportées cet été par la droite", regrette Emile Josselin, responsable web du camp Aubry, joint lundi par Europe1.fr. "Nous, lorsque l’on voit des dérapages, on essaie toujours d’envoyer des messages pour faire redescendre le ton", assure-t-il.

Ce que le camp Hollande en pense


Du côté de François Hollande, "on note aussi que les esprits se sont échauffés". Mais ce "billet sur le Hamas, cela ne vient vraiment pas de nous. Selon nos informations, cela vient même de la droite extrême", insiste, sur Europe1.fr, Ariane Vincent, une des responsables de la campagne web de François Hollande.

"La primaire s’est très bien passée. Mais il y a toujours des militants que l’on ne refait pas", concède-elle, avant d’ajouter : "On sent bien que les deux équipes de campagne s'échauffent et cela est forcément amplifié sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter qui est plus ‘un réseau social de gauche’ (sic)". "Après, dire 'calmez-vous' à certains, c’est comme dire 'arrête d’avoir peur' à quelqu’un qui a peur, ça ne fonctionne pas. On ne le fait pas. On préfère avancer", ajoute-t-elle, reconnaissant que "certains ont perdu leur calme".

En somme, "il y a eu deux étapes. La première - du début de la campagne jusqu’à lundi soir - a été une phase respectueuse, très soft. Le mot d’ordre était : on ne répond pas aux attaques. Mais, mardi a été une journée de durcissement des discours et cela se reflète sur Twitter", renchérit Vincent Feltesse, animateur de la campagne numerique de Francois Hollande.

"Il faut bien voir que nous avons été la cible de pas mal d’attaques de notre côté, notamment sur 'la gauche molle' et via des piques un peu déplacées", ajoute-t-il.

Sur Facebook, mardi matin, circulait cette lettre (voir ci-dessous) de ce même Vincent Feltesse, destinée aux e-militants de François Hollande : "Chers amis, nous sommes vertement accusés d’être de la gauche molle. Nous ne pouvons laisser dire. Aussi nous vous proposons de relayer les liens suivants". Parmi les éléments langages alors suggérés celui-ci : ayez "un regard amusé quand on qualifie un million d'électeur de gauche molle et qu'on prend un jet privé pour 250km afin d’éviter un mouvement social".

En écrivant ceci aux militants pro-Hollande, Vincent Feltesse ne jette-t-il pas de l'huile sur le feu ? "Le ton est monté des deux côtés depuis mardi", répond-il laconiquement.

Aucun camp n’a intérêt à aller trop loin


Pourquoi cette montée en pression ? "Le résultat du premier tour, n’est pas celui escompté par le camp Hollande, il est en dessous de leurs aspirations. De là, sont nées des tensions et ces crispations", analyse Arnaud Mercier, spécialiste de la communication politique sur le web.

"En tout cas, aucun camp n’a intérêt à aller trop loin", explique-t-il avant d’ajouter : "Au final, cela revient à fournir, clé en main ses arguments aux adversaires du candidat qui sera désigné dimanche soir". Mais, "avec le débat, vous allez voir la pression va retomber d'elle-même", espère encore Ariane Vincent.

Jacques Séguéla et Roland Cayrol



Ruth Elkrief reçoit Jacques Séguéla (Vice président d’Havas) et Roland Cayrol (Politologue et conseiller de l’institut CSA).

Hollande soutenu, Aubry doit convaincre



Le ralliement de Manuel Valls, de Jean-Michel Baylet et de Ségolène Royal à François Hollande inverse la tendance, et obscurcit l’horizon de la candidate à la primaire. Le camp de Martine Aubry dénonce une tentative une déstabilisation juste avant le dernier débat.

Guéant veut des "naturalisations réussies"



Le niveau de français exigé des candidats à la nationalité française va être élevé. Pour le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, ce contrôle a pour objectifs le respect des valeurs de la République et "des naturalisations réussies".

Banon : plus de 100 pages sur DSK sans le citer



Tristane Banon publie ce jeudi sa vérité sur l'affaire DSK. L’auteur du Bal des hypocrites ne cite aucun nom et ne livre aucun détail sur la présumée agression. Son livre est-il attaquable par la défense ? Nous avons posé la question à Maître Julie Jacob.

Les Guignols de l'Info du 12/10/11

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Les Guignols de l'Info du 12/10/11

Nicolas Canteloup fait son show au 20 heure


A partir de ce lundi, l'humoriste livrera, avec Nikos Aliagas, sa vision caustique de l'information après le 20 heures. Il était lundi soir l'invité de Laurence Ferrari pour un petit avant-goût de son show.

Primaire : ralliement surprise de Royal à Hollande


Largement battue dimanche, la candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 a annoncé mercredi son ralliement à François Hollande au second tour de la primaire. Un nouvel épisode dans l'histoire complexe de cet ancien couple à la ville.

Regardez le dernier débat des primaires avec nous en direct !


Ce soir, à 20h30, sur France 2, a lieu le dernier débat avant le second tour pour les primaires citoyennes. Nous vous invitons à la suivre en direct avec l'équipe de campagne de Martine Aubry.

LE DIRECT




Regardez le dernier débat des primaires avec nous en direct !

Soutien Hollande : les conditions de Royal



Un simple communiqué pour annoncer sa décision. Ségolène Royal soutiendra son ancien compagnon. François Hollande aurait en échange assuré reprendre les thèmes chers à l’ex-candidate dans son programme. 185.000 personnes devront décider de suivre ou non cette consigne de vote.

PS : Royal soutient Hollande, qui salue son "élégance"

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Éliminée dès le premier tour de la primaire socialiste avec moins de 7% des voix, Ségolène Royal a annoncé mardi dans un communiqué qu'elle soutenait au second tour François Hollande, notamment pour "amplifier" l'avance qu'il a prise dimanche dernier sur ses rivaux.

"J'apporte mon soutien à François Hollande pour trois raisons : il est arrivé en tête du premier tour et il est légitime d'amplifier cette avance, les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat : réforme bancaire, lutte contre les licenciements, moralisation de la vie politique avec le non-cumul des mandats et mutation écologique de l'économie".

François Hollande a salué mercredi "l'élégance et la responsabilité" de son ex-compagne, Martine Aubry fait savoir qu'elle "respecte ce choix".

PS : Royal soutient Hollande, qui salue son "élégance"

La déclaration de soutient intégrale de Ségolène Royal à François Hollande

Mercredi, la candidate défaite au premier tour de la primaire PS Ségolène Royal a apporté son soutien à François Hollande dans une déclaration.

Voici l'intégralité du texte :

"La France va se trouver en mai 2012 à un moment décisif de son histoire. Nous n'avons pas le droit, à gauche, de manquer ce rendez-vous avec les Français qui nous attendent, efficaces et unis, à leur service. J'ai décidé de prendre mes responsabilités pour aider le plus efficacement possible à la victoire de la gauche. Chacun des deux candidats a sollicité mon soutien dans un esprit de respect que je tiens à saluer et qui est le signe du rassemblement que nous ferons dimanche soir.

J'ai depuis toujours mis mon action politique au service de l'intérêt général, de la justice sociale et de l'amélioration de la vie quotidienne des hommes et des femmes qui attendent une vie meilleure, pour eux et pour leurs enfants. C'est animée de cette hauteur de vue que j'apporte aujourd'hui tout mon soutien à François Hollande pour trois raisons :

1/ Il est arrivé en tête du premier tour, et il est légitime d'amplifier cette avance donnée par les électeurs.

2/ Les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat comme l'a dit François Hollande hier soir: la réforme bancaire, que je défends depuis 2008 et sur laquelle aujourd'hui tous les socialistes sont rassemblés; la lutte contre les licenciements boursiers; la moralisation politique avec le non-cumul des mandats adopté sans délai; la mutation écologique de l'économie.

3/ Nous devons donner un élan à notre candidat avec une nette avance qui ne laissera aucune prise à la droite.

C'est pourquoi je lance un appel à toutes celles et ceux qui veulent, dans la justice et l'efficacité, le changement d'un système à bout de souffle où la loi de l'argent décide de tout. Venez voter massivement dimanche prochain pour donner force et légitimité à notre candidat François Hollande. Nous avons le devoir de rassembler les forces citoyennes et d'inventer un nouvel avenir dans lequel les valeurs humaines l'emporteront sur le cynisme du système financier. Je fais confiance à François Hollande pour y parvenir en unissant les Français".

Royal soutient Hollande

Ségolène Royal a apporté mercredi son soutien à François Hollande pour le second tour de la primaire PS, notamment pour "amplifier le résultat du premier tour". Le finaliste a vite salué "l'élégance et la responsabilité" de son ex-compagne.

Après Manuel Valls et Jean-Michel Baylet, voici un 3e soutien pour François Hollande. Eliminée à l'issue du premier tour de la primaire avec moins de 7% des voix, Ségolène Royal a annoncé mardi qu'elle soutenait pour le second tour l'ancien Premier secrétaire du PS. Elle précise apporter son soutien à son ancien compagnon pour trois raisons : "il est arrivé en tête du premier tour et il est légitime d'amplifier cette avance, les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat : réforme bancaire, lutte contre les licenciements, moralisation de la vie politique avec le non-cumul des mandats et mutation écologique de l'économie", a-t-elle déclaré à l'AFP dans un déclaration (lire le verbatim de la déclaration de soutien de Royal à Hollande).

"La France va se trouver en mai 2012 à un moment décisif de son histoire. Nous n'avons pas le droit à gauche de manquer ce rendez-vous avec les Français qui nous attendent, efficaces et unis, à leur service", a-t-elle fait valoir, quelques heures avant l'ultime débat de ce scrutin opposant les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry (lire notre article Débat Hollande-Aubry ce soir, 90 minutes à risques). "J'ai décidé de prendre mes responsabilités pour aider le plus efficacement possible à la victoire de la gauche", a déclaré l'ex-compagne de François Hollande, père de ses quatre enfants.

En réaction à ce ralliement, François Hollande a salué "l'élégance et la responsabilité" de son ex-compagne Ségolène Royal, qui lui a apporté son soutien quatre jour avant le second tour de la primaire PS pour 2012, face à Martine Aubry. "En soutenant ma candidature alors que je suis arrivé largement en tête du premier tour, Ségolène Royal veut donner de l'élan à celui qui aura à affronter, au nom de tous les socialistes et de toute la gauche, le candidat de la droite à l'élection présidentielle", ajoute le député de Corrèze. Du côté de chez Martine Aubry, on affirme que "c'est son choix personnel" et que la maire de Lille le "respecte".

"Nombre de ses idées sont partagées par tous"

Battue sévèrement à la primaire socialiste, la présidente de Poitou-Charentes, 58 ans, avait essuyé dimanche quelques larmes. Les dirigeants socialistes avaient rendu hommage à celle qui avait défendu les couleurs du PS en 2007, voyant dans son face-à-face malheureux avec Nicolas Sarkozy les racines de sa déroute à la primaire. Dès dimanche soir, son ex-compagnon François Hollande avait dit mesurer "la déception de Ségolène Royal. Qu'elle sache que nombre de ses idées sont aujourd'hui partagées par tous".

Martine Aubry et François Hollande lui ont rendu visite et l'ont appelée depuis. La présidente de Poitou-Charentes a été très courtisée pour ses 7%. Laurent Fabius (aubryste) avait pronostiqué mardi que Ségolène Royal "rebondirait". Mme Aubry, qui l'a battue en 2007 au Congrès de Reims pour une poignée de voix, avait normalisé ses rapports avec Mme Royal et elles se parlaient désormais volontiers. Mardi à Guéret, dans la Creuse, elle faisait valoir qu'elle s'était "battue" pour que des thèmes défendus par Arnaud Montebourg et Ségolène Royal soient "inscrits" dans le projet présidentiel du PS.

Jacques Attali : "La démondialisation est une preuve de faiblesse"

La démondialisation est "une preuve de faiblesse" par Europe1fr
La démondialisation est "une preuve de faiblesse" estime Jacques Attali. Selon lui, la démondialisation est "un mot de mode" qui "n'a pas beaucoup de sens". Plus d'information sur www.europe1.fr

Banon : "depuis 8 ans, ma vie est un chaos"

Paris-Match dévoile jeudi en exclusivité des extraits de la version attendue de Tristane Banon sur l'affaire DSK. Dans Le bal des hypocrites, écrit en trois semaines, l'écrivaine revient sur cette histoire. En 2003, alors âgée de 23 ans, elle rencontre Dominique Strauss-Kahn dans un appartement parisien au sujet d'un livre qu'elle prépare. DSK, une fois seul avec la jeune femme, aurait alors tenté de la violer selon ses dires. Une scène "imaginaire" pour l'ancien ministre.

"Depuis huit ans, ma vie sentimentale est un chaos. Un jour, ils creuseront, fouilleront. Alors ils découvriront les trop nombreux, les trop connus, les trop vieux, les trop jeunes. Mais puisqu’ils aiment l’archéologie, qu’ils fouillent plus profond, qu’ils remontent jusqu’à l’origine des choses. Jusqu’à ma vie d’avant lui. J’avais une autre réputation alors […]. Vie casée avant l’heure, quotidien bien rangé", écrit-elle dans ce livre.

Tristane Banon revient également sur ses propos lâchés dans l'émission de Thierry Ardisson, Faubourg Saint-Honoré, dans laquelle elle avait parlé de cette "agression" sans jamais nommer DSK. "Le faubourg Saint-Honoré n’était pas la bonne adresse pour les larmes. Ce soir-là, encore une fois, le microcosme des invités avait dit “On sait, mais…” Ils avaient attendu que les lumières soient éteintes, les caméras baissées, l’enregistrement stoppé. Ils avaient attendu tout ça pour me dire “On sait, mais…” Mais quoi ? Mais il ne fallait pas faire de vagues, surtout ne rien laisser fuiter vers le peuple. Seule l’élite pouvait connaître, seule l’élite savait tenir sa langue", écrit-elle sur le sujet.

Primaire PS : les attentes du camp Montebourg



À 4 jours du second tour de la primaire PS qui désignera le candidat du Parti socialiste pour l’élection présidentielle de 2012, les sympathisants de gauche doivent faire un choix. BFMTV a rencontré des partisans d'Arnaud Montebourg.

Primaire PS : Royal annonce soutenir Hollande



Ségolène Royal, éliminée à l'issue du premier tour de la primaire socialiste a annoncé mercredi à l'AFP qu'elle soutenait au second tour François Hollande, notamment pour "amplifier" son avance prise au premier tour.

Primaire: l'ultime duel télévisé entre Aubry et Hollande avant le second tour

PARIS (AFP) - L'ultime duel entre Martine Aubry et François Hollande s'annonce serré et tendu mercredi soir sur France 2, alors que le ton s'est durci entre les deux finalistes de la primaire, à quatre jours du 2e tour de la compétition qui doit désigner le candidat socialiste pour 2012.

Mardi, les échanges aigres-doux entre la maire de Lille et le député de Corrèze se sont multipliés, amplifiés par des entourages prompts à surréagir.

A tel point, que mercredi matin, à quelques heures du débat, le porte-parole de la Haute autorité des primaires (HAP), Me Jean-Pierre Mignard, a mis en garde contre tout "dénigrement" entre les deux candidats, faisant valoir qu'"il ne faut pas que ça dégénère".

A 20H35, M. Hollande et Mme Aubry feront leur entrée sur le plateau de l'émission spéciale "Des paroles et des actes", pour une heure et demie d'une confrontation organisée en partenariat avec France Inter et le quotidien Le Monde.

Dans un décor blanc bleuté, les deux concurrents ne se feront pas face mais seront installés en triangle face aux journalistes. Au côté de David Pujadas, se relaieront trois interviewers, Fabien Namias (France 2), Patrick Cohen (France Inter) et Françoise Fressoz (Le Monde).

Au programme, quatre thèmes : crise économique, crise sociale, Europe et questions internationales, et pour finir "quelle présidence" en 2012.

Le duel s'annonce serré, avec en observateurs attentifs Arnaud Montebourg (17% au 1er tour) et Ségolène Royal (près de 7%). Tous deux n'ont pas encore fait leur choix et le report des voix de leur électeurs sera décisif.

Le député de Saône-et-Loire, chantre de la démondialisation, a déclaré qu'il attendait de voir le débat, mais il souhaite surtout que les deux candidats lui fassent des réponses précises dans quatre domaines : contrôle du système financier, protectionnisme industriel, VIe République et lutte contre la corruption. Mme Aubry et M. Hollande ont annoncé qu'ils lui répondraient.

La première a affirmé mercredi matin que l'élu de Bourgogne proposait "à 90%" ce qu'elle-même préconisait. L'ex-patron du PS a assuré lui qu'il serait "le plus précis possible vis-à-vis des Français qui ont voté Montebourg" mais qu'il ne changerait "pas de ligne pour avoir un appui".

Mme Royal, qui regardera le débat à son domicile avec son conseil politique et son équipe, se prononcera, elle, davantage en fonction de "l'état d'esprit" des candidats. Très courtisée, la candidate malheureuse du 1er tour annoncera sa décision dans les 24 heures.

La confrontation intervient alors que le ton s'est durci depuis le premier tour entre les finalistes.

Devancée de près de 9 points par François Hollande le 9 octobre, Martine Aubry a accentué son offensive pour combler son retard sur le favori, soutenu déjà par deux des candidats du 1er tour : Manuel Valls et Jean-Michel Baylet (PRG). M. Hollande, qui n'a pas dépassé les 40% comme il l'espérait, a également durci le ton dans ses répliques.

"J'ai dit ce que je voulais faire et c'est le contraire de la gauche molle", a lancé mardi la maire de Lille à son rival. Les attaques de Martine? "C'est toujours insidieux. Moi, je n'aime pas les manoeuvres obliques", a rétorqué M. Hollande.

Me Mignard a rappelé aux deux finalistes "la charte éthique" des primaires qui interdit tout dénigrement entre candidats", les invitant à rester mercredi soir à un "niveau élevé et pas en dessous".

Lors des trois débats d'avant premier tour, les six candidats en lice avaient réussi à confronter leurs idées sans concession mais sans jamais tomber dans une foire d'empoigne.

Le premier d'entre eux, le 15 septembre sur France 2, avait réuni plus de 4,9 millions de téléspectateurs.

Crise de l’euro : la Slovaquie doit résister aux pressions des ennemis de la démocratie

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National :

Marine Le Pen salue le vote lucide du parlement slovaque, qui a refusé que son peuple se fasse tondre pour renflouer une nouvelle fois la Grèce et l’euro, sans aucun résultat. Le parlement français lui n’avait pas hésité en septembre dernier à jeter 15 milliards d’euros français par les fenêtres.

Seul, le Front National avait dénoncé ce gâchis en pleine crise et rappelé que l’argent des Français doit rester en France.

Comme on pouvait s’y attendre, la machine européiste se met déjà en marche pour écraser le vote démocratique de la Slovaquie, et imposer ses plans, quitte à faire revoter le parlement slovaque. Sortant complètement de ses fonctions, Alain Juppé vient ainsi d’appeler à un second vote.

Engagés dans une fuite en avant purement idéologique, les dirigeants de la zone euro ont perdu tout sens des réalités démocratiques. Ils n’hésitent plus à imposer leurs décisions contre l’avis des peuples. Cette dérive est très grave.

Marine Le Pen appelle à une profonde restauration démocratique, qui passera notamment par une refonte complète de l’Europe, pour arracher le pouvoir des mains des technocrates et des idéologues et le rendre aux peuples.

Primaire : Royal soutient Hollande

Ségolène Royal a apporté mercredi son soutien à François Hollande pour le second tour de la primaire socialiste, notamment pour "amplifier le résultat du premier tour".

Ségolène Royal a apporté mercredi son soutien à François Hollande pour le second tour de la primaire socialiste, notamment pour "amplifier le résultat du premier tour".

Eric Zemmour - Primaire PS : "Arnaud qui rit et Ségo qui pleure..."

L'heure du grand débat a sonné entre Martine Aubry et François Hollande pour la primaire PS. Mais au-delà, il y a, derrière les deux "impétrants", deux autres personnages aux réactions bien différentes : Ségolène Royal et Arnaud Montebourg. La chronique d'Eric Zemmour.

"Les carnets d'Alba" : même pour les salles de meeting, il y a match entre Aubry et Hollande

François Hollande et Martine Aubry, en tête d'un premier tour de primaire réussi avec plus de 2,5 millions de votants, se préparent désormais pour leurs ultimes meetings. Et c'est le combat des chefs pour savoir qui aura le plus de places disponibles dans sa salle... La chronique d'Alba Ventura.

Xavier Bertrand pour des primaires UMP en 2017


Bertrand pour des primaires UMP en 2017 par Europe1fr

L’interview de Bruce Toussaint 12/10/2011 - 07:45
Xavier Bertrand pour des primaires UMP en 2017

Le ministre du Travail s’est dit favorable au processus, mercredi sur Europe 1.

Dans son livre, Tristane Banon ne cite pas le nom de Strauss-Kahn

Tristane Banon, l'écrivaine qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol, publie jeudi un livre, "Le bal des hypocrites" (Au Diable Vauvert). Dans cet ouvrage, elle raconte sa version des faits sans jamais citer le nom de DSK, a indiqué une source proche de l'éditeur.

Elle y parle du "cochon" ou de "l'homme babouin", selon cette source . Ce livre est une autofiction dans laquelle Tristane Banon raconte comment, en voyant les images de l'arrestation de DSK à la télévision, sa propre histoire revient à la surface, selon la même source.

Cette histoire à clefs ne mentionne aucun nom à l'exception du prénom de son avocat David et du nom de son chien Flaubert, mais est suffisamment explicite pour que les personnalités de la vie réelle puissent être aisément identifiées, selon cette source.

La romancière affirme que l'ex-patron du FMI a tenté de la violer lors d'un entretien professionnel dans un appartement parisien en février 2003, décrivant un pugilat. Dominique Strauss-Kahn a réaffirmé que les faits relatés par la romancière étaient une "scène imaginaire" et a porté plainte pour "dénonciation calomnieuse".

Copé: Montebourg veut faire avec les banques comme les "bolcheviks en 1917"



Jean-François Copé a estimé mercredi sur Canal + qu'Arnaud Montebourg, "faiseur de roi archi-courtisé", voulait faire avec les banques comme "les bolcheviks en 1917".

Primaire PS : les résultats définitifs du premier tour

2.665.013 personnes se sont rendues aux urnes dimanche 9 octobre. François Hollande obtient 39,17% des suffrages, Martine Aubry 30,42% et Arnaud Montebourg 17,19%.

Il reste en tête mais il est de plus en plus talonné : c'est l'enseignement du premier sondage réalisé après le premier tour sur le second round de la primaire socialiste. Selon un sondage OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro* de mercredi, François Hollande recueille 54% d'intentions de vote contre 46% à Martine Aubry. Le même sondage mené avant le premier tour conférait 4 point de plus au président du conseil général de Corrèze. Chez les seuls sympathisants du PS, François Hollande est à 58% (-1 point) et Martine Aubry à 42% (+1).

Parmi les sympathisants de gauche qui ont voté en faveur d'Arnaud Montebourg au premier tour, 45% d'entre-eux reporteraient leur vote sur François Hollande, 48% sur Martine Aubry et 7% n'expriment pas d'intention de vote. 23% des électeurs de Ségolène Royal se prononceraient pour François Hollande, 64% pour Martine Aubry et 13% ne se prononcent pas. Enfin parmi ceux qui ont voté pour Manuel Valls, 65% d'entre eux se prononceraient pour François Hollande, 23% pour Martine Aubry et 12% n'expriment pas d'intention de vote.

Interrogés sur ce qui compterait le plus dans leur choix, 31% des sympathisants de gauche mentionnent "les propositions du candidat" (+2 points), 36% "la capacité du candidat à battre Nicolas Sarkozy à la présidentielle" (-2), 23% "la personnalité du candidat" (+1).

*Sondage réalisé en ligne les 10 et 11 octobre, à partir d'un échantillon représentatif de 5.502 personnes constitué selon la méthode des quotas. Marge d'incertitude de 1 à 2 points au plus pour un échantillon de 2.000 répondants. Notice consultable auprès de la commission nationale des sondages.

Raffarin : "Mme Royal évaluée à sa juste valeur"



Pour Jean-Pierre Raffarin sur RTL, la primaire PS a été une démarche positive mais elle pose "un certain nombre de problèmes". Il les détaillent de manière plutôt poétique.

Mélenchon complimente Monteboug... en pensant à 2012

"Ceux qui ont aimé Montebourg dans la primaire vont adorer Mélenchon dans la présidentielle", a-t-il dit lors d'une rencontre avec la presse mardi.

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a longuement félicité Arnaud Montebourg mardi à Brive-la-Gaillarde au surlendemain de son résultat à la primaire socialiste, soulignant qu'il défendait des thèses "très proches" des siennes. "Ceux qui ont aimé Montebourg dans la primaire vont adorer Mélenchon dans la présidentielle", a-t-il dit lors d'une rencontre avec la presse avant une réunion publique, en référence à la troisième place de M. Montebourg lors de la primaire PS avec 17% des suffrages. "Peut-être qu'il m'influence? Tout le monde a l'air de croire que c'est le contraire", s'est amusé M. Mélenchon laissant entendre qu'il était "prêt" à accueillir M. Montebourg au sein du Front de gauche, en en faisant même un "premier-ministrable". "Il ne faut jamais dire: +fontaine, je ne boirais pas de ton eau+", a-t-il dit, avant de tempérer son propos: "Ce ne serait pas correct (pour M. Montebourg), ce n'est pas comme ça que ça se passe."


Interrogé sur ses préférences au second tour de la primaire, M. Mélenchon a répondu en lisant de longues citations de différentes interviews du journal Libération, où M. Montebourg renvoie Martine Aubry et François Hollande dos à dos, avant de conclure: "Moi, je n'ai rien à ajouter". "Hollande et Aubry sont deux survivants, deux queues de comètes d'un âge du socialisme totalement dépassé. C'est la période du social-libéralisme plus ou moins social, plus ou moins libéral, des années 2000", a fini par concéder le candidat du Front de gauche. Suite aux résultats de la primaire socialiste, "les positions du Front de gauche sont en quelque sorte désenclavées", a par ailleurs estimé M. Mélenchon. "Qu'est ce que vous voulez qu'il m'arrive de mieux? (...) Cette séquence est politiquement fascinante, parce qu'elle a déplacé le centre de gravité de la gauche de mon côté", a-t-il jugé. M. Mélenchon a ensuite réitéré son analyse de la primaire socialiste devant les 1.200 personnes présentes, selon les organisateurs, citant à nouveau M. Montebourg dans son discours.

Les socialistes "ont réglé leur problème de leadership (grâce à la primaire), mais ils ont un nouveau problème que nous nous proposons, en bons camarades, de dénouer (...), celui de la ligne politique, de la proposition que l'on fait aux Français", a-t-il ajouté. Il a alors évoqué tour à tour la Grèce, "qui souffre pour rien", la privatisation des services publics, ou encore la retraite à 67 ans - "nous n'en voulons pas" - et pris pour cible "les puissants, les importants, les belles personnes". "Vous n'êtes plus abandonné, vous n'êtes plus largués dans les mains de ceux qui viennent matin, midi et soir vous expliquer qu'il n'y a rien au-dessus de la loi du marché. Vous êtes rétablis dans votre dignité, vous avez votre drapeau, c'est celui du Front de gauche", a-t-il lancé à destination de "la classe ouvrière".

Montebourg séduit sur Twitter, la droite en difficultés

Selon le dernier baromètre Twittoscope TF1 News-Métro-TNS Sofres-Semiocast, le député de Saône-et-Loire a réussi sa campagne 2.0. A l'UMP, les personnalités politiques ne sont pas soutenues sur le net.

Sur Twitter, le phénomène Montebourg est apparu depuis plusieurs mois. Tel est l'un des principaux enseignements du baromètre Twittoscope TF1 News-Métro-TNS Sofres réalisé avec Sémiocast. Au mois de septembre, il est pour la 6e fois consécutive la personnalité préférée des internautes présents sur ce réseau social. Tout du moins recueille-t-il le taux de tweets positifs le plus fort. Sa stratégie internet efficace et sa manière décomplexée de faire campagne pendant la primaire ont été remarquées sur le web depuis déjà longtemps. Par ailleurs, les militants de la démondialisation sont depuis longtemps très actifs dans les batailles politiques 2.0. Cette percée sur le web s'est retrouvée dimanche dernier dans les résultats de la primaire.


Mais il faut interpréter l'influence des personnalités politiques sur le net avec prudence. Ainsi, il ne suffit pas de faire beaucoup parler de soir su Twitter pour gagner les élections. A ce titre, la très bonne 2e place de Ségolène Royal dans le Twittoscope de septembre, avec de nombreux commentaires positifs sur sa prestation dans la compétition socialiste, a laissé la place à un échec électoral lors du premier tour. Comme l'avait bien compris Barack Obama dans sa stratégie de conquête, le net est un outil qui doit appuyer une mobilisation sur le terrain, irremplaçable en politique.

Comme le montre le nombre de tweets consacrés aux six candidats PS (300 000), la primaire a bel et bien monopolisé la curiosité des internautes depuis cet été, ne laissant aux personnalités de droite que les critiques les plus acides. A ce titre, la droite a quelques soucis à se faire quant à la bataille politique sur le net en 2012. En effet, la twittosphère reste majoritairement à gauche et lorsqu'une figure de l'UMP est prise sous le feu de l'actualité, il ne se trouve quasiment personne pour prendre sa défense.

Le mois dernier, c'est Nadine Morano qui subit les foudres des internautes sur Twitter. Elle recueille le taux de tweets négatifs le plus fort, sans doute la conséquence de son altercation avec l'avocat des familles des victimes de Karachi sur le plateau de Canal Plus. La vidéo a été très regardée, et critiquée. Brice Hortefeux et Claude Guéant font aussi les frais du climat des affaires.

Les coulisses politiques : débat PS, duel ou échange ?



Chronique. Anne Lorrain, journaliste politique à LCI, vous propose de découvrir les coulisses de la politique. Au menu ce mercredi, l'ultime débat pour la primaire PS. François Hollande, défini comme la gauche molle, devra être plus offensif face à Martine Aubry.

Débat Hollande-Aubry ce soir, 90 minutes à risques

Les deux candidats à la primaire se retrouvent mercredi à 20h35 pour un débat très important pour la fin de campagne. En jeu, les reports de voix d'Arnaud Montebourg et Ségolène Royal.

Après discussions entre les deux équipes, le débat d'entre-deux-tours de la primaire aura lieu ce soir et sera bien un vrai débat où les candidats pourront s'apostropher, s'interpeller et comparer leurs positions autant qu'ils le veulent. Si dans un premier temps François Hollande souhaitait bien cadrer ce moment de télévision pour éviter de "s'abîmer" avec des échanges de petites phrases assassines, il s'est finalement rangé à l'avis de l'équipe Aubry en acceptant un débat assez long et souple sur la forme. "Nous ne sommes pas des irresponsables", glissait en début de semaine un soutien de la maire de Lille, comme pour souligner que sa candidate n'y allait pas pour cogner mais pour exposer dans la clarté ses points de vue.

Prévue pour une durée d'une heure trente, le débat se déroulera sur le plateau de la Seine-Saint-Denis, comme lors du premier débat entre les six candidats en lice, avant le premier tour. Martine Aubry et François Hollande échangeront sur quatre partie différentes : l'économie, le social, l'Europe et les questions internationales puis enfin "quelle présidence pour la République ?"

"Déterminant"

"Les deux candidats à l'investiture socialiste, assis de trois quarts l'un vis-à-vis de l'autre, seront interrogés par David Pujadas, Fabien Namias, Patrick Cohen (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde). L'émission se déroule en partenariat avec Le Monde et France Inter", indique France 2 dans un communiqué.

Avec un scrutin qui s'annonce très serré, compte tenu de l'inconnue des reports de voix d'Arnaud Montebourg et de Ségolène Royal, le débat de ce soir est présenté dans les deux staff des candidats comme "déterminant". "Ce sera l'occasion de montrer encore mieux le caractère de chacun", indique un membre de l'équipe de campagne de la maire de Lille. "Les Français verront qui est le plus à même de battre Sarkozy", explique-t-on du côté de chez François Hollande.

Primaire PS : confrontation Aubry-Hollande ?



Ce mercredi, sur BFMTV, Martine Aubry a regretté le changement de position de son concurrent sur plusieurs sujets. De son côté, François Hollande a affirmé sur France 2 que Nicolas Sarkozy est son seul adversaire. Il "ne souhaite pas dévaloriser (sa) rivale".

Naturalisation en France : il faudra maîtriser le français



Les candidats à la naturalisation devront désormais prouver qu'ils maîtrisent le français. Un décret d'application est paru au Journal officiel. Il renforce le contrôle du niveau de langue. Pas d'obligation de savoir écrire et lire le français, mais il faut maîtriser l'oral.

Primaire : Hollande, "la gauche solide et sincère"



François Hollande assure incarner "la gauche solide et sincère" et affirmé n'avoir "qu'un adversaire, Nicolas Sarkozy". "Je ne souhaite pas dénoncer , dévaloriser ma rivale", a-t-il déclaré ce mercredi matin sur France 2.

Hollande et Aubry face aux thèmes de Montebourg



A quatre jours du 2e tour, les deux finalistes ont déjà fait un pas sur le contrôle financier des banques, un thème cher à Arnaud Montebourg. Comment Martine Aubry et François Hollande se positionnent-ils sur les thèmes de prédilections du 3e homme de la primaire ?

Claude Neuschwander : "Arnaud Montebourg et son idée de la démondialisation..."


Claude Neuschwander : "Arnaud Montebourg et son... par rtl-fr

Claude Neuschwander : "Arnaud Montebourg et son idée de la démondialisation..." par rtl-fr
La chronique du 12 octobre 2011 en vidéo

Bourdin 2012 : Martine Aubry



Jean-Jacques Bourdin reçoit Martine Aubry, Candidate à la primaire socialiste.

Aubry: "Arnaud propose à 90% ce que j'ai proposé"



Invitée ce mercredi de Bourdin 2012 sur RMC et BFMTV, la candidate à la primaire PS Martine Aubry indique ne pas avoir encore répondu à la lettre d'entre-deux tours d'Arnaud Montebourg. Mais souligne leurs points communs.

Aubry reproche à Hollande son manque de clarté



"François Hollande a changé d'avis un certain nombre de fois ces derniers mois" a déclaré Martine Aubry sur BFMTV. La candidate a ajouté : "le vrai danger pour nous, ce n’est pas le débat, mais c’est le flou. (…) Les Français ont besoin de savoir ce que chacun va faire".

Aubry sur BFMTV : "Sarkozy est mon seul adversaire"



Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. "Mon seul adversaire est Nicolas Sarkozy et il sera mon adversaire en mai 2012" a-t-elle affirmé.

Le CSA met en garde contre "une surexposition de l'opposition"

Ces dernières semaines, le Parti socialiste a été très présent à la télévision, primaire oblige. Du côté de l'Elysée, on demande donc un "rééquilibrage" du temps de parole d'ici à la fin de l'année. Pour leJDD.fr, Christine Kelly, en charge du dossier du pluralisme au Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA), explique le fonctionnement du temps de parole.

Quelle est la règle qui régit le temps de parole?
Le pluralisme est un principe constitutionnel, l'un des plus forts que doivent respecter les chaînes et les radios. Le but est de donner au téléspectateur, qui est aussi un citoyen, les éléments nécessaires pour aller voter.

Comment le temps de parole est-il réparti entre majorité et opposition?
Dans la majorité, on trouve les propos du président de la République relevant du débat politique, ses collaborateurs, les membres du gouvernement, les députés, mais aussi Dominique de Villepin, Christine Boutin, etc. Dans l'opposition, on trouve le Parti socialiste, le Parti radical de gauche, Europe Ecologie-Les Verts et pour ceux qui ne relèvent ni de la majorité ni de l’opposition parlementaires, une catégorie a été créée en 2006 : on y trouve notamment le Modem, Debout la République. Enfin, il existe une dernière catégorie pour les partis non représentés au Parlement comme le Front national et le Nouveau parti anticapitaliste. Le principe est simple : l'opposition doit faire au moins 50% du temps de parole de la majorité. La majorité dispose de davantage de temps de parole car elle a été élue par le peuple. C'est une question de représentativité électorale.

Quelle est la temporalité?
On ne demande pas à une chaîne de respecter ce principe sur la journée, ni sur la semaine. On demande aux chaînes de respecter ce principe sur trois mois pour les journaux télévisés et sur six mois pour les magazines. Pour les JT, à la fin des trois mois, il faut donc atteindre l'équilibre fixé par ce principe de pluralisme.

«Primaire PS : des problèmes jamais vus auparavant»

Que se passe-t-il en cas de non-respect de ce principe?
Le CSA utilise ses procédures habituelles : les chaînes peuvent être convoquées, mises en garde, mises en demeure. Ensuite, on peut passer à une procédure de sanctions très redoutée par les chaînes. Cela peut aller jusqu'à une amende 3% du chiffre d'affaires d'une chaîne ou à la suppression d'un écran publicitaire. Cela se chiffre en millions d'euros. On peut aussi demander à la chaîne de lire un communiqué à l’antenne dans un JT. Si à la fin du trimestre, la chaîne ne respecte pas l'équilibre, elle n'a plus la possibilité de se rattraper. C'est pour ça que le CSA est en contact permanent avec les chaînes.

Quel est le principe qui régit le temps de parole en période électorale?
Nous allons bientôt adopter une délibération. En période électorale, donc à partir du 1er janvier 2012 jusqu'au premier tour, on a un décompte par candidat, sachant que quand ses soutiens parlent, c'est pris en compte. Entre les candidats, on demande aux chaînes de respecter un principe non pas de stricte égalité, mais d'équité. Tous doivent être représentés. Mais un candidat UMP ou PS aura plus de temps de parole qu'un candidat marginal. On accepte qu'il y ait plus ou moins de disparités. Il y a plusieurs critères pour se repérer, dont la représentativité des candidats au Parlement et leur capacité à animer une campagne. Si certains candidats sont eux-mêmes absents de la campagne, s'ils ne font pas de meetings, etc, on ne va pas reprocher à une chaîne de ne pas avoir parlé d'eux.

Avez-vous rencontré des problèmes particuliers dans le cadre inédit de la primaire socialiste?
On a rencontré des problèmes jamais vus auparavant. Il y a eu une surexposition de l'opposition. On avait déjà rencontré des problèmes de sous exposition à la fin de l'année dernière et on avait d'ailleurs mis en garde les chaînes qui n'avaient pas assez représenté l'opposition. Là, avec la primaire, certaines chaînes n'ont pas respecté la barre des 50%, certaines sont allées jusqu'à 90% du temps de parole de la majorité, voire 150-160% pour certaines chaînes! C'est une situation qui n’est pas acceptable car le pluralisme n'est plus respecté. Or, c'est la responsabilité des chaînes de donner cet équilibre au téléspectateur.

«Des sanctions le 19 octobre?»

Le conseiller de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, demande un "rééquilibrage" du temps de parole avant le 31 décembre. Peut-on imaginer un scénario dans lequel le PS sera moins présent voire absent des écrans dans les semaines qui viennent?
Il n'en est pas question. Ce n’est en rien la faute du Parti socialiste qui ne doit pas être sanctionné. Si on tourne le problème à l'envers et qu'on dit qu'à partir de maintenant, la majorité va être surexposée, le CSA va, de la même façon, taper du poing sur la table. Le trimestre - juillet, août, septembre - est écoulé, donc c'est trop tard pour un rééquilibrage pour les JT. Le CSA est d'autant plus mécontent que nous avons tenu les chaînes par la main pendant tout l'été. On leur a demandé d’être vigilantes par rapport à la primaire socialiste et de prévoir. Et finalement, on constate que certaines chaînes n’ont pas respecté le principe de pluralisme. Les règles n'ont pas été respectées. En revanche, concernant les magazines, les chaînes peuvent encore se rattraper. On pourrait tolérer sur octobre-novembre-décembre une légère surexposition de la majorité, mais on ne va pas tolérer une forte exposition. Et ce d'autant plus qu'on se rapproche de la campagne.

Des avertissements ont-ils déjà été adressés à des chaînes?
On n'a pas encore les chiffres définitifs du trimestre écoulé, on les aura à la fin du mois d'octobre. Mais on a déjà des tendances et on ne s'interdit pas de prendre une décision rapide et ferme. Le CSA organise une conférence de presse à ce sujet le mercredi 19 octobre.

Y'a-t-il des bons et des moins bons élèves?
Les chaînes de France Télévisions ont, selon les chiffres qu'on a pour l'instant, respecté le temps de parole. Le service public a été exemplaire de ce point de vue. On peut vraiment les féliciter car cela montre que c'est possible. Et nous serons d'autant plus exigeant avec ceux qui n'ont pas respecté la règle. C'est le cas, a priori, de certaines chaînes d'infos et de certaines radios, qui ont explosé le temps de parole de l'opposition. Pour tous ceux qui n'auront pas respecté la règle, le CSA ne restera pas sans réponse.

Marianne Enault - leJDD.fr

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