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vendredi 16 septembre 2011

Les réactions des candidats PS au débat télévisé



Au lendemain du débat télévisé entre les 6 candidats à la primaire PS, leurs réactions ne se sont pas fait attendre. François Hollande joue la carte de la modestie, Martine Aubry parle d’un débat riche et pour Ségolène Royal il a permis aux gens de se faire leurs propres opinions.

Mélenchon raille le débat télé des socialistes



L’ouverture de la Fête de l’Humanité a lieu ce samedi à la Courneuve en région parisienne. En attendant, Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche a critiqué la prestation télévisée des candidats socialistes à la primaire de jeudi soir.

DSK aurait fait des avances à Tristane Banon



Dominique Strauss-Khan a avoué lors de son audition avoir fait des avances à Tristane Banon selon une source proche de l’enquête, interrogée sur une information du site internet de l’Express. Cette déclaration de l’ex-patron du FMI marque un tournant dans l’affaire, jusqu'à présent DSK avait tout nié en bloc.

François Bayrou prône le "rassemblement" du centre

Hyères (Var) Envoyé spécial - Une semaine après avoir signé, dans Le Figaro, une tribune intitulée "Pour une unité retrouvée au centre", François Bayrou a décidé de placer sa rentrée politique, aux universités d'été du MoDem, sur la presqu'île de Giens (Var), de vendredi 16 à dimanche 18 septembre, sous le signe du "rassemblement". "La famille politique du centre a été éclatée trop longtemps", a-t-il affirmé, en introduction de l'événement. "Le rassemblement se fera autour de celui qui sera, qui est le plus rassembleur", a-t-il poursuivi.

François Bayrou livre un duel à distance avec Jean-Louis Borloo, à qui il dispute un même espace politique. L'ancien ministre de l'écologie a porté la création, au printemps, de l'Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES), avec l'objectif similaire de réunir les familles éclatées du centre, orphelines de la disparition de l'UDF. Les deux hommes, cependant, affichent toujours une vraie différence de positionnement.

Vendredi, M. Bayrou a répété sa fidélité à sa stratégie de 2007. "Le centre, c'est le centre", a-t-il affirmé. Le Béarnais continue de promouvoir son idée "d'une majorité centrale qui va du centre-droit au centre-gauche", estimant que la crise économique l'imposera. M. Borloo, lui, s'arrime officiellement "dans la majorité".

BAYROU-BORLOO, UNE BATAILLE DE POSITION COMPLEXE

Le président du MoDem fait mine de ne pas considérer M. Borloo comme un concurrent sérieux. "Les candidatures de septembre ne sont pas les candidatures d'avril. Tout cela se décantera. On ne peut pas avoir été un des principaux responsables du pouvoir et se présenter ensuite comme une alternative à ce pouvoir. C'est impossible, donc tout cela est réglé", a-t-il assuré vendredi.

La bataille de position entre les deux hommes est complexe. Car M. Bayrou, s'il cultive son indépendance, travaille surtout en cette rentrée ses amitiés à droite. A ses universités d'été, il a invité Pierre Méhaignerie (vice-président du conseil national de l'UMP), Jean Arthuis (président de l'Alliance centriste), Bernard Bosson, Anne-Marie Idrac et Pierre Albertini.

Dans l'entourage de M. Borloo, on dénonce une alliance objective entre M. Bayrou et Nicolas Sarkozy, qui aurait pour but d'asphyxier la candidature de M. Borloo. "Je ne suis là sur l'ordre de personne", a démenti M. Méhaignerie. "Tout le monde le sait depuis la première minute, je n'ai pas partagé les options de Nicolas Sarkozy. Je n'ai aucun deal d'aucune sorte qui ferait que je serais dans des attitudes politiciennes", assure M. Bayrou.

Pierre Jaxel-Truer

Benghazi : 26 heures de galère pour 2 minutes 40 de discours de Sarkozy

« J’étais à Benghazi. » Non, pas pendant le siège lorsque Kadhafi menaçait de noyer dans le sang la rébellion. Mais avec Nicolas Sarkozy, lorsqu’il prononça jeudi 15 septembre son discours sur la place de la Liberté, aux portes du Palais de justice.

Accueilli en libérateur, avec le premier ministre britannique David Cameron. Les Français ont vu les images à la télévision, entendu le discours du président. En réalité, ils ont tout vu, sans doute plus que moi. Retour sur un voyage de 26 heures, pour écouter 2 minutes 40 secondes de discours du président.

Tout commence mercredi matin. Après Marianne, Le Parisien annonce le déplacement présidentiel. Il devait rester top secret, pour des raisons de sécurité. L’Elysée refuse de confirmer et accusera plus tard les syndicats de policiers d’avoir balancé, furieux de mener une mission en zone de guerre. Le Monde finit par avoir aussi l’information et le programme détaillé du président.

Qui sera du voyage ? Cela reste un mystère. Le Monde s’est porté candidat, et comprendrait mal de ne pas en être.

A 20 h 48, mercredi soir, l’Elysée appelle enfin. On me demande si je veux « gâcher ma soirée et ma journée de demain ». Je comprends que je suis du voyage. On me le dit, comme si j’avais droit à une fleur. Rendez-vous est pris à 22 h 15 avenue de Marigny, à côté de l’Elysée. Pas le temps de prendre une douche. Tout juste celui de télécharger les archives du Monde sur la Libye.

22 h 15 : arrivée à Marigny. La plupart des médias sont là. On nous demande ne pas donner d’information avant l’arrivée du président sur place en Libye. Curieuse exigence : l’information a déjà été donnée. Les collègues britanniques, eux, ont été disciplinés, mais ils ont des relations de confiance avec Downing Street, ce qui n’est pas le cas en France. Mercredi, à 16 heures, lors du briefing quotidien du "lobby" –ces journalistes accrédités qui respectent scrupuleusement le off- les conseillers de David Cameron les ont informés du voyage et donné la consigne stricte de ne pas dire un mot avant l’atterrissage du premier ministre à Benghazi. Elle sera respectée.

On apprend qu’on part pour Evreux, la base militaire d’où décollera l’avion. On part en retard, une heure trente de bus, il est minuit passé.

Là, les journalistes sont séparés en deux groupes : une petite poignée part pour Tripoli, le gros de la troupe est envoyé sur Benghazi. On comprend soudain qu'on ne pourra pas assister à l’étape de Tripoli : visite d’un hôpital, rencontre avec le CNT, conférence de presse. On le comprend sans le savoir, puisque l’Elysée n’a donné aucune information. On en informe la rédaction du Monde. Tout cela n’est pas si grave : la collègue Cécile Hennion, en reportage à Tripoli, assistera à la conférence de presse.

2 heures du matin, jeudi. Décollage pour Benghazi, dans un avion bourré de policiers, d’hommes du Raid, de chiens-démineurs. Ration militaire pour dîner. Par chance, on a eu le temps d’avaler un morceau chez soi.

6 heures du matin, jeudi, atterrissage hublots fermés, dans la nuit, à Benghazi.

A l’arrivée, pas de réseau téléphonique. La tuile. On a été prévenu tellement tard qu'on n'a pas eu le temps de passer au journal prendre un téléphone satellitaire. Nous sommes convoyés dans un hôtel en banlieue de Benghazi, au bord de la mer. On prend un petit-déjeuner, on cherche une connexion Internet que l’on finit par trouver. On informe le journal de la situation, mais on rate un appel demandant un petit papier sur le voyage libyen. Il sera fait de Paris.

Vers 10 heures, on prend la voiture pour aller sur la place de la Liberté, au Palais de justice, lieu du discours attendu de Sarkozy. Les services de l’Elysée font des essais de son pendant des heures. On assiste au déminage du Palais de justice par les policiers, venus avec des chiens de Paris. Les tireurs d’élite du Raid s’installent sur le toit, préparent leurs fusils à lunette, se relaxent. Les télévisions sont, elles-aussi, sur le toit, pour avoir une liaison satellitaire. On s’ennuie ferme. On dort deux heures sur un banc dans le Palais de justice, dans une salle fraîche, à quelques mètres de cellules d’enfermement sordides.

La place de la Liberté reste vide aux heures chaudes, et l'Elysée s'inquiète

Comme il n’y a pas de communication, on ne saura rien de la conférence de presse de MM. Sarkozy et Cameron à Tripoli. L’Elysée ne débriefe pas. On a quelques informations par le collègue de BFM TV, qui faisait un direct par satellite et a entendu, en renvoi de son, ladite conférence.

Le temps passe. Le soleil cogne et la place de la Liberté reste désespérément vide. Vers 15 h 45, l’Elysée annonce une visite du musée de la guerre pour le président. Sans doute pour laisser à la place de la Liberté le temps de se remplir un peu. On se rend donc au musée, jusqu’à ce qu’arrive enfin le convoi Sarkozy-Cameron.

Pendant la visite, on échange quelques phrases avec le conseiller diplomatique du président, Jean-David Levitte. Ce sera le seul débriefing de la journée. On taquine Henri Guaino, conseiller spécial de l’Elysée, qui passa naguère des vacances en Libye et découvre parmi les invités du président Denis Olivennes patron des médias de Lagardère (Europe 1, Le Journal du dimanche, Paris Match).

16 h 50, retour à pied du musée, vers la place de la Liberté qui s’est assez remplie pour donner un sentiment de foule, avec des prises de vues en plan serré. Nicolas Sarkozy prend la parole. Voici son discours intégral :

Le musée de la guerre, où un Kadhafi en cage est représenté

« Jeunes de Benghazi, jeunes de Libye, jeunes Arabes, la France veut vous dire son amitié et son soutien. Vous avez voulu, vous avez voulu la paix, vous avez voulu la liberté, vous voulez le progrès économique. La France, la Grande-Bretagne, l’Europe seront toujours aux côtés du peuple libyen. Mais, amis de Benghazi, nous vous demandons une chose, nous croyons dans la Libye unie, pas dans la Libye divisée. Peuple de Libye, vous avez démontré votre courage. Aujourd’hui, vous devez démontrer un nouveau courage, celui du pardon et celui de la réconciliation. Vive Benghazi, vive la Libye, vive l’amitié entre la France et la Libye »

2 minutes 40, traduction comprise.

Cameron et Sarkozy rentrent dans le palais de justice, dans un brouhaha incroyable. La séquence de la place de la Liberté a duré moins de vingt minutes. On essaie de rattraper le président, qui s’est éclipsé par l’arrière du bâtiment. On le voit s’envoler bientôt avec six hélicoptères.

Il faut écrire son article. L’Elysée avait installé une petite connexion, mais l’a démontée. On se rabattra sur le matériel d’un photographe qui transmettra notre texte et celui du Figaro.

On grommelle déjà à l’idée de faire le chemin retour, via Evreux. Le service de presse de l’Elysée organise un retour via le Falcon 7X, l’avion de secours du président, pour 14 journalistes. On ne s’est pas aperçu que Nicolas Sarkozy a invité dans son avion du retour un journaliste du Parisien et de RFI. Les journalistes télé, qui n’ont pas encore fait leur direct de 20 heures, sont laissés en plan. On est ravi de rentrer plus vite, de se voir servir un bon dîner, et d’atterrir à Villacoublay, juste à côté de Paris. Du jet de luxe, on peut même passer un coup de fil chez soi pour prévenir de son retour. « Devine d’où j’appelle ? »

Arnaud Leparmentier

Mélenchon défend son projet 2012 face à "la crise de nombrilisme" du PS

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a défendu vendredi 16 septembre son projet pour 2012 au premier jour de la Fête de L'Humanité, ironisant sur "la crise de nombrilisme" des candidats à la primaire du PS qui se complaisent dans leur "huis clos".

A quelques mois de la présidentielle, le cru 2011 de ce traditionnel rendez-vous politique revêt une tonalité particulière pour le tout jeune Front de gauche, qui réunit depuis 2009 le Parti de gauche (PG), le Parti communiste français (PCF) et la Gauche unitaire (GU).

"Les camarades socialistes n'ont pas pris la mesure du moment", "il ne s'agit pas d'être le major de la promo de l'ENA mais de tirer ce pays de l'impasse dans laquelle il est en passe d'être embourbé", a dit l'ex-sénateur PS en marge de l'inauguration du stand du Front de gauche, au côté du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.

SUR LA DETTE, "NOUS SOMMES DANS UNE LOGIQUE D'AUGMENTATION DES RECETTES"

Réitérant son "offre publique de débat" du NPA au PS, l'eurodéputé a appelé à "scotcher le débat sur du contenu" alors que "pour l'instant le PS est plutôt dans des questions plus formelles de personnes".

Car "le monde ne se résume pas à ce huis clos d'hier soir", a ajouté le coprésident du Parti de gauche, en allusion au débat des candidats à la primaire socialiste, qui a eu lieu jeudi soir. Il y a des "questions à mettre sur la table" : augmentation des salaires, retraites, changement de République ou sortie du traité de Lisbonne.

Sur la dette, les socialistes sont "dans une logique de compression des dépenses et d'austérité, nous sommes dans une logique d'augmentation des recettes", assure-t-il, appelant à "ne pas être résigné" car "on peut changer la vie".

"Je les adjure de comprendre : il ne suffit pas de paraître beau et intelligent, il faut avoir des propositions" sur l'augmentation des salaires, la santé, l'éducation, a-t-il martelé alors que sont attendus samedi, en ordre dispersé dans les allées de la Fête de L'Huma, Ségolène Royal, Martine Aubry ou Arnaud Montebourg.

"L'ÉCONOMIE, C'EST DE LA PLOMBERIE !"

Smic à 1 700 euros, titularisation des 800 000 précaires de la Fonction publique, salaire maximum (écart de 1 à 20 entre le plus bas et le plus haut salaire), retraite à 60 ans à taux plein, "plan d'urgence" de construction de 200 000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans, recrutements dans l'éducation, la police, relocalisation des activités, pôle public de l'énergie, etc.

Mais le financement reste assez flou. Réponse de M. Mélenchon : "La question du chiffrage a toujours été pour moi un sujet d'ébahissement", "l'économie, c'est de la plomberie !", lance-t-il, estimant notamment que la taxation des revenus du capital comme ceux du travail permettrait de rapporter 100 milliards d'euros.

ACCORD SUR LES LÉGISLATIVES SIGNÉ

A ses côtés, Pierre Laurent semblait se féliciter : "Toutes les conditions sont rassemblées pour un Front de gauche uni dans la fête et la campagne", "il n'y a aucune ombre au tableau". Un accord sur les législatives a notamment été signé vendredi pour 2012 entre partenaires du FG.

Sur 525 circonscriptions métropolitaines, 400 sont finalement réservées au PCF, 94 au PG, 22 à Gauche unitaire et 9 à des divers gauche, après de "longues" discussions selon Pierre Laurent. Une petite quinzaine de circonscriptions sont encore en débat localement.

Un accord qui tombe à pic, le jour où le PG a failli déposer six listes dissidentes en Ile-de-France aux sénatoriales face aux listes d'union de la gauche, lui qui déplorait d'être exclu du Sénat, où il compte deux sénateurs (élus sous l'étiquette PS).

Finalement il n'y aura qu'une liste dissidente PG dans les Hauts-de-Seine, déposée à la toute dernière minute en préfecture vendredi.

"Chaque parti avait des gestes à faire", a dit à l'AFP Eric Coquerel (PG), satisfait que le Parti de gauche ait obtenu du PCF des "circonscriptions importantes gagnables" aux législatives, comme la 10e de l'Essonne, la 3e du Val-de-Marne, la 3e du Var ou la 3e d'Ardèche.

La grande explication de DSK programmée dimanche soir sur TF1

Alors que toutes les charges qui pesaient contre Dominique Straus-Kahn ont été abandonnées - il était poursuivi pour agression sexuelle -, le socialiste réserve à TF1 sa première interview : il sera l'invité du 20 heures de Claire Chazal dimanche.

Par Dépêche (texte)
AFP - Dominique Strauss-Kahn sera l'invité du journal de Claire Chazal sur TF1 dimanche à 20h00, a-t-on appris vendredi auprès de la chaîne privée.

Hormis une très brève déclaration à New York, l'ex-patron du FMI ne s'est encore jamais exprimé dans les médias depuis le début de l'affaire d'agression sexuelle aux Etats-Unis dans laquelle les poursuites ont finalement été abandonnées.

Depuis son retour extrêmement médiatisé en France, le 4 septembre, en compagnie de son épouse Anne Sinclair, les spéculations étaient très nombreuses sur la date de ses premières déclarations, ainsi que le média qu'il allait choisir.

Le 5 septembre, Anne Hommel, sa conseillère en communication, avait annoncé que Dominique Strauss-Kahn s'exprimerait "dans les 15 prochains jours".

Selon plusieurs médias, le choix du JT de Claire Chazal est notamment dû à l'amitié qui lie la journaliste à Anne Sinclair.

Les explications de l'ancien ministre de l'Economie sont très attendues, qu'il s'agisse de l'affaire avec Nafissatou Diallo, mais également à propos de Tristane Banon - qui l'accuse de tentative de viol - ou des primaires socialistes.

Le MoDem lance son université d’été



François Bayrou a donné le coup d’envoi, vendredi, de l’université d’été de son parti. Trois jours placés sous le signe du "rassemblement". Objectif : réussir la recomposition du paysage politique autour du centre.

"Un jour, une idée" - Déplacement au Havre - 3e épisode


"Un jour, une idée" - Déplacement au Havre par manuelvalls

3e épisode de "Un Jour, une idée".
Le thème du jour : le déplacement au Havre de Manuel Valls (16/09/2011)

La crise sociale, la vraie, est pour mi 2012

Le pire en matière sociale est, pour une fois, certain. Cette maxime résume assez bien l'état d'esprit d'un patron d'une multinationale française avec lequel j'ai petit-déjeuné. Pour lui, la société française est actuellement en proie à un terrible paradoxe. "Généralement, après quatre années de crise, on observe des mouvements sociaux un peu partout et le gouvernement est sommé de prendre des mesures sociales pour calmer le peuple, observe-t-il. Et là, rien. Rien ne se passe. Les syndicats nous annoncent encore une manifestation en octobre qui ne servira à rien et à laquelle les salariés désabusés ne participeront pas. Et le gouvernement s'en fout royalement des questions sociales."

Ce grand patron a une explication, décalée mais assez crédible. Pour lui, ce sont essentiellement les actionnaires et les entreprises qui ont payé la facture de la crise, via une baisse de leur taux de marge, de leurs exportations et de leur rentabilité. Les Français, eux, n'ont en fait que très peu été touchés. Les destructions d'emplois, bien qu'importantes, sont restées limitées par rapport à l'ampleur de la crise et le chômage a nettement moins progressé qu'en 1993 alors que la récession était deux fois moins importante. Leur pouvoir d'achat, quoi qu'on en pense ou en dise, n'a pas baissé et a même progressé si l'on en croit la comptabilité nationale. Et les prestations sociales, véritable amortisseur de la crise, ont continué de progresser.

"Toute la crise a au final été reportée sur les déficits publics, martèle ce grand patron. On a financé cette crise à crédit alors pourquoi voulez-vous que les Français se mobilisent alors qu'ils n'ont pas eu à en payer la facture ? Autre conséquence selon lui, invisible pour le commun des mortels mais dramatique pour l'avenir du pays : le délitement du tissu des PME et le rachat en masse d'entreprises hexagonales par des sociétés ou des fonds étrangers qui en ont profité pour faire, à bas prix, leurs emplettes. "Toute la question est maintenant de savoir si la bulle va exploser avant ou après la présidentielle", juge-t-il.

Sa réponse ? Après. "Et on entrera alors dans une très violente récession à cause du poids de la dette", assure-t-il. Le correctif budgétaire que le futur gouvernement adoptera immanquablement sitôt la présidentielle passée, et ce quel que soit le candidat élu, sera terrible. "Là, les Français vont découvrir ce que c'est que la rigueur veut vraiment dire, pronostique-t-il. Les prélèvements obligatoires vont s'envoler et les dépenses publiques, diminuer." Bref à la grecque, ou à la britannique, au choix. "Ce sera violent, c'est inéluctable", ajoute-t-il. Avant de conclure que ce n'est alors qu'à ce moment-là que l'explosion sociale, "la vraie", interviendra. Pour l'heure, les Français n'ont pas encore assez touché le fond... Allez, bon weekend.

DSK aurait voulu "embrasser" Tristane Banon

Selon L'Express.fr, Dominique Strauss-Kahn, interrogé le 12 septembre dernier par la police judiciaire, aurait admis avoir voulu embrasser Tristane Banon, pensant qu'elle était consentante.

Dominique Strauss-Kahn aurait reconnu pour la première fois avoir tenté d’embrasser Tristane Banon, lors de l'entretien accordé à la journaliste en février 2003, pensant que la jeune femme était consentante. C’est ce que révèle ce vendredi le site du magazine L’Express .

Le 12 septembre dernier, l’ancien patron du FMI était entendu par les enquêteurs de la police judiciaire, à la suite de la plainte de Tristane Banon pour tentative de viol.
Il aurait ajouté que devant le refus de la jeune femme, il « n’aurait pas insisté et elle serait partie, d‘après lui, tout à fait normalement ».

Sarkozy en campagne chez les agriculteurs a ironisé ce vendredi sur le débat de la primaire PS



Nicolas Sarkozy a ironisé ce vendredi sur le débat de la primaire PS de ce jeudi, affirmant qu'il était rentré trop tard pour le voir, mais le résumant d'une formule : "qui veut dépenser plus ?".

PS : un premier round d'observation

François Hollande, Ségolène Royal et Manuel Valls, ce jeudi sur le plateau de France 2. Photo : AFP

Le premier débat télévisé de la primaire socialiste était organisé ce jeudi. "Metro" l'a suivi avec des militants.

La tension monte dans la primaire. A quelques minu­tes du premier débat télé­visé de la campagne, la tren­taine de militants socialistes réunis dans les locaux d'une section PS du 18e arrondissement de Paris attend le “grand match” avec appréhension.

“J'ai peur qu'ils se tapent dessus”, souffle Geneviève, 67 ans. “Le risque, c'est que ce soit plat comme une galette”, s'inquiète son mari, Jean. Ici, pas de parti pris : toutes les sensibilités, avec une forte dominante de supporters de “Martine” et “François”, sont mêlées.


“Ça commence.” Dans un silence religieux, tout le monde écoute les brèves professions de foi des candidats. Aubry martèle sa “détermination”, Valls son message de “vérité” sur la dette… Les militants restent sur leur faim. Un sujet de France 2 sur les modalités du vote à la primaire vient détendre l'atmosphère. “Cette minute à une heure de grande écoute, c'est extraordinaire pour enfin faire connaître le scrutin, s'enthousiasme le député du XVIIIe Christophe Caresche. Sarko doit être fou !”

Les candidats ont désormais quitté leur pupitre pour répondre, à tour de rôle, à une interview de dix minutes. Chacun défend avec sérieux ses solutions pour sortir de la crise. Devant la télé, on opine, on est sceptique, on sourit parfois. “En quoi avez-vous changé depuis 2007 ?” demande David Pujadas à Ségolène Royal. “Elle a quitté son mec”, plaisante un militant.


L'assistance s'agite : l'heure du débat a enfin sonné. Mais il restera sage. Les six candidats à la primaire osent rarement s’interpeller. Les coups de griffe sont feutrés. “Aubry a été pédagogique”, “Hollande a écrasé les autres” : au final, les militants qui supportaient un candidat ont été confortés dans leur choix. Statu quo en attendant les deux prochains débats.

DSK au 20h de TF1 dimanche

Dominique Strauss-Kahn sera l'invité du journal de 20h00 dimanche sur TF1. Il s'exprimera pour la première fois depuis le début de l'affaire.

L'événement qui viendra conclure le feuilleton médiatico-judiciaire de l'été aura lieu dimanche soir sur TF1. Pour son journal télévisé de 20h00, Claire Chazal accueillera Dominique Strauss-Kahn. L'ex-patron du FMI s'exprimera pour la première fois devant les Français depuis son retour le 4 septembre.

L'information a été confirmée vendredi matin par la chaîne. D'après Le Point, l'entretien aurait été négocié auprès de l'épouse de DSK, Anne Sinclair.

Avant de regagner la France, Dominique Strauss-Kahn avait réservé un mot aux médias New-Yorkais, leur assurant avoir vécu les derniers mois du procès comme ''un cauchemar'' pour lui et sa famille.

DSK parlera bien au 20 heures de Claire Chazal sur TF1 dimanche

POLITIQUE - La chaîne a confirmé la présence de Dominique Strauss-Kahn...

Il va parler. Comme annoncé dans la semaine, Dominique Strauss-Kahn s'exprimera sur TF1 dimanche soir dans le journal de 20 heures présenté par Claire Chazal. La chaîne a en effet confirmé l'information ce vendredi matin après avoir laissé planer le doute.

«Ca va se décanter très rapidement», avait indiqué à 20Minutes Anne Hommel, proche de DSK en charge de sa communication. Ce vendredi, avant l'officialisétion par la chaîne, Pierre Moscovici avait lui aussi jugé sur RTL «assez crédible» la «rumeur, l'information» sur la présence de son ami Dominique Strauss-Kahn au JT de TF1.

J. M. avec AFP

Présidentielle : la guerre sur Twitter a commencé

Pendant que les candidats à la primaire échangeaient jeudi soir sur les grands thèmes de la campgane, la toile s'est enflammée et les entourages se sont livrés une vraie bataille de comunication.

Les réseaux sociaux vont être une arme de la campagne présidentielle. Jeudi soir, les tweets - les messages Twitter - ont fusé pendant le premier débat de la primaire socialiste. Militants, équipes de campagnes, citoyens... Tout le monde y est allé de son commentaire. La guerre fasait rage sur Twitter pendant que les candidats échangeaient de manière courtoise et ronronnante sur le plateau de France 2.

Olivier Dussopt, proche de Martine Aubry a posté des messages dignes d'un supporter dans un stade. «Avec les militants d'Annonay pour le débat. Go MA go!» écrit-il en début de soirée. Dans le clan Hollande, François Rebsamen a donné du «introduction très crédible de François» et du «ce soir Monsieur le président François Hollande» pour conclure cette soirée. Ce genre de message entrainait en général un torrent de quolibets dans le camp d'en face. «François Hollande consternant», «trop nerveux, pas un sourire, pourquoi si tendu?».

«Vous avez entendu la cloche»

Pendant que les porte-parole twittaient les propositions des candidats sur le nucléaire et les déficits publics, l'intérêt des internautes s'est focalisé sur des sujets bien plus légers. La sonnerie à la fin du discours de 10 minutes des candidats a fait beaucoup réagir, surtout quand David Pujadas a interrompu Ségolène Royal pour lui demander si elle avait entendu la cloche.

«Pujadas:Vous avez entendu la cloche. Oui, on a entendu Ségolène» dit un tweet en cours d'émission. Dans la foulée, plusieurs centaines de messages de cette teneur ont envahi la Toile. Autre sujet très repris: le fait que François Hollande ait embrassé Martine Aubry à la fin de l'émission et serré la main de Ségolène Royal son ex-compagne. «Voir ses parents se serrer la main cela doit être insupportable. Merci Ségolène Royal, merci François Hollande», disait ainsi l'un des tweets de la nuit.

Les candidats socialistes utilisent pour l'instant Twitter de manière inégale. Sur la Toile, avantage François Hollande. Le député de Corrèze, ou plutôt ses équipes, ont envoyé 28 tweets durant l'émission en reprenant ses principales propositions. Martine Aubry n'a envoyé que 3 tweets jeudi soir. De son côté, Ségolène Royal ne semble pas faire de Twitter un média prioritaire : son dernier message date du 14 septembre. Grosse surprise également avec les deux quadras de la primaire socialiste, Arnaud Montebourg et Manuel Valls, qui n'ont pas twitté jeudi soir. «Il ne faut pas se fier à ces apparences, avertit Charles Déon, responsable de la communication digitale chez Arthur Straight. Beaucoup de personalités politiques misent sur leur entourage pour faire passer les messages. Les petits candidats sont très présents sur les réseaux sociaux qui peuvent leur permettre de se renforcer sans gros moyen».

Le match sur Twitter pourrait néanmoins s'équilibrer rapidement puisque les candidats ont des volumes d'abonnés assez proches. Avantage encore pour François Hollande avec 24 000 abonnés. Ségolène Royal et Arnaud Montebourg se tiennent dans un mouchoir de poche avec respectivement 18529 et 18426 abonnés, contre 17000 abonnés pour Martine Aubry et seulment 4411 pour Manuel Valls. Jean-Michel Baylet est en retard avec 949 abonnés.

«Propagation colossale de l'information»

Barack Obama avait ouvert la voie en faisant de Twitter un instrument de son élection en 2008. Il prépare d'ailleurs déjà sa réélection en twittant avec des internautes sur les sujets d'actualité en direct de la Maison blanche. «Les politiques ont compris que Twitter est un média parallèle très puissant, explique Xavier Dubois, patron de l'agence de communication interactive Jibe Set. Les gens ont de plus envie d'informations exclusives et instantanées. Twitter offre cela et surtout permet une propagation colossale de l'information».

Jeudi soir, comme pour forcer son avantage sur les réseaux sociaux, François Hollande a lancé sur Twitter: «Je vous invite à venir vivre et commenter le débat sur ma page Facebook». La guerre aura donc lieu sur tous les réseaux sociaux. Face à la gauche, la droite ne devrait pas être en reste. «Nicolas Sarkozy n'a pas de compte Twitter, explique Charles Déon, mais de nombreux relais de la droite sont en train de s'organiser. Des militants ont réussi à structurer leur environnement, les messages passent vite».

Le débat des Primaires vu de l'Opéra café


Le débat des Primaires vu de l'Opéra café par manuelvalls

La soirée du premier débat entre les candidats aux primaires citoyennes depuis un café où les soutiens parisiens de Manuel Valls s'étaient réunis.

Débat - primaire PS : différences entre candidats



En 2h30 d’émission, le débat a été plutôt sage. Pas de coups d'éclat des candidats mais quelques différences sur le fond du programme, notamment entre les deux favoris à la primaire, Martine Aubry et François Hollande.

PS : les pro-Royal croient en leur candidate



Malgré l’échec de 2007, les soutiens de Ségolène Royal pensent qu’elle est la seule candidate à pouvoir battre Nicolas Sarkozy lors de la prochaine élection présidentielle. Leur championne est pourtant distancée dans les sondages.

PS : les pro-Royal croient en leur candidate



Malgré l’échec de 2007, les soutiens de Ségolène Royal pensent qu’elle est la seule candidate à pouvoir battre Nicolas Sarkozy lors de la prochaine élection présidentielle. Leur championne est pourtant distancée dans les sondages.

Discours gaullien de Sarkozy en Libye



Ce jeudi après-midi à Benghazi, Nicolas Sarkozy a volé la vedette à son homologue britannique face à une foule en liesse sur la place de la Liberté. L'accent gaullien de son discours a été très remarqué.

Marine Le Pen dénonce l'ouverture de la mosquée destinée à empêcher les prières de rue

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé, jeudi 15 septembre sur TF1, la transformation d'une ancienne caserne en lieu de culte musulman à Paris, une opération destinée à empêcher les prières de rue qu'elle dénonçait depuis des mois. "Je ne suis pas très satisfaite parce que je m'aperçois que l'Etat français se soumet à un véritable chantage, c'est-à-dire qu'on occupe les rues et on dit 'on occupera les rues tant que vous n'aurez pas violé la loi sur la laïcité en nous donnant un bâtiment'", a déclaré la patronne du parti d'extrême droite dans l'émission "Parole directe".

Lorsqu'il lui a été rappelé que le lieu, une ancienne caserne militaire, était loué, Marine Le Pen a immédiatement répliqué : "2 500 euros par mois pour 1 700 mètres carrés, ça fait, je crois, 1,47 euro le mètre carré". "Je pense qu'il y aurait beaucoup de Français qui aimeraient pouvoir accéder à un logement social à 147 euros par mois les 100 mètres carrés", a-t-elle dit.

"Demain dans des dizaines de villes, des gens vont pouvoir aller prier dans les rues, en exigeant des pouvoirs publics tel ou tel bâtiment", a ajouté Mme Le Pen. "C'est une caserne (...) qu'on a accordée à ceux qui violaient la loi en priant dans la rue, moi j'aurais préféré qu'on en fasse des logements sociaux", ou un "centre de détention ouvert", a-t-elle conclu. Marine Le Pen avait provoqué une vive polémique en décembre 2010 en faisant un parallèle entre les prières de rue et l'Occupation allemande.

NOUVEAU LIEU DE PRIÈRE À MARSEILLE

Après Paris, Marseille va également mettre à disposition, provisoirement, un lieu de culte musulman pour mettre fin aux prières dans la rue, le temps que les plus petites mosquées trouvent des solutions d'accueil pérennes.

"La plupart des associations gestionnaires de mosquées ont réussi à trouver des solutions permettant désormais d'éviter ces pratiques. En revanche, un petit nombre d'entre elles ne semblent pas pouvoir faire face à l'afflux des fidèles dans des locaux trop exigus", a expliqué la préfecture. "Pour permettre une résolution rapide de ces difficultés", la ville de Marseille a accepté de mettre à disposition des associations culturelles concernées un espace de 1 000 mètres carrés, situé près de la Porte d'Aix. "Cette mise à disposition sera provisoire et devra permettre à ces associations de rechercher des solutions pérennes", a souligné la préfecture, qui estime que "toutes les conditions sont donc désormais remplies pour qu'il n'y ait plus de prières dans les rues à Marseille".

Affaire des "moines de Tibhirine" : Un documentaire français accusent les services de renseignement algériens

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Zap des chroniques 16/09/2011


Le zapping vidéo d'Europe 1 par Europe1fr

Zap des chroniques 16/09/2011 - 16:26
Le zapping vidéo d'Europe 1
VIDEO - Les meilleurs moments des interviews et des chroniques de la semaine du 12 au 16 septembre.

Le DIRECT : Premier débat de la primaire socialiste (Direct streaming de France 2)

Martine Aubry, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls, candidats à la primaire citoyenne, débattent sur France 2 à partir de 20h35. Le Nouvel Observateur commente en direct.

L'émission a fait l'objet de nombreuses réunions de calage. Elle se déroule en trois phases : présentation individuelle (1 minute), interview par les journalistes sur le thème "que feriez-vous si vous étiez président(e) ?" (10 minutes pour chaque compétiteur) et débat interactif (50 minutes). Les règles, les stratégies et les enjeux.

La vidéo en direct :


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