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mardi 4 octobre 2011

Marine Le Pen: l'UMP va "imploser"

Marine Le Pen, présidente du FN, a dénoncé mardi sur RFI de "grandes manoeuvres" engagées avant la présidentielle, et assuré que l'UMP allait "imploser". Jean-Louis Borloo, qui a jeté l'éponge dimanche dans la course à l'Elysée, "a été victime de pressions extrêmement fortes pour se retirer", a assuré Marine Le Pen. "On est rentrés dans les grandes manoeuvres. On voit bien que la crainte de l'Elysée est" que "j'élimine le président de la République du second tour". "Ils vont s'agiter dans tous les sens pour tenter d'empêcher que la volonté des Français ne s'exprime", a affirmé l'eurodéputée. "Nicolas Sarkozy fait une erreur d'analyse s'il pense qu'en asséchant toutes les candidatures, il va pouvoir gagner un second tour auquel somme toute, il n'a pas droit, parce que je pense que les Français n'ont pas envie de le lui donner", a-t-elle estimé. Selon elle, le président "va tenter de diriger un certain nombre de candidats, d'en susciter un certain nombre d'autres, avec l'espérance que cela vienne lui apporter des voix au bon moment". "Je crois qu'il y a un très grand risque d'implosion de l'UMP, parce que l'UMP s'est constituée autour de Nicolas Sarkozy et que manifestement aujourd'hui, Nicolas Sarkozy n'est pas capable d'être le leader de sa famille de pensée", a ajouté la présidente du parti d'extrême droite. "Oui, je pense que l'UMP implosera" et "que nous allons assister à une recomposition de la vie politique française" avec des blocs de l'UMP rejoignant le FN, mais aussi, a-t-elle assuré, beaucoup de "patriotes de gauche, de républicains de gauche".

Morin : "le rassemblement des centres, une épreuve de longue haleine"



Le rassemblement des centres "ne s'effectue que par une candidature à l'élection présidentielle", a déclaré mardi matin sur RTL,Hervé Morin, le président du Nouveau Centre, après le désistement de Jean-Louis Borloo pour 2012.

Corinne Lepage candidate à la présidentielle

Corinne Lepage, présidente du mouvement écologiste Cap 21, a annoncé mardi soir sa candidature à l'élection présidentielle de 2012. "Je souhaite être candidate à cette élection", a-t-elle déclaré lors du journal télévisé de TF1. "Je suis déterminée à aller jusqu'au bout dès lors que j'aurais les 500 signatures", a-t-elle ajouté.

Déjà candidate à la présidentielle en 2002, Corinne Lepage disait en avril dernier ne "rien exclure pour 2012". Elle avait déposé la semaine dernière au Journal officiel (JO) une association pour le financement de sa campagne.

Bourdin 2012 : Jean-Luc Melenchon, candidat du Front de gauche



Jean-Jacques Bourdin reçoit Jean-Luc Melenchon, Président du Parti de Gauche, candidat à la présidentielle au nom du Front de gauche.

Mélenchon : "Je ne siégerai dans aucun autre gouvernement que le mien"

Thibaut : Quelle sera votre première réforme si vous êtes élu à la tête de la France ?

Jean-Luc Mélenchon : D'abord, rassurer et protéger les productifs. Pas les marchés. Donc, cela signifie que je titulariserai immédiatement les 850 000 précaires des 3 fonctions publiques. Dans le privé, le CDI redeviendra la norme car je limiterai le nombre des contrats atypiques à 5 % pour les grandes entreprises et à 10 % pour les petites.

Aussitôt suivront la série des mesures destinées à domestiquer la finance. D'abord, les prélèvements qui rétablissent un même niveau d'imposition entre les revenus du capital et ceux du travail et entre les taux d'imposition des petites et des grandes entreprises.

Mais peut-être, tout compte fait, que mes premiers mots seront pour dire merci à notre école publique et annoncer un plan de recrutement massif des enseignants dont le pays a tellement besoin.

Simon : Comment comptez-vous ramener dans votre camp les ouvriers votant désormais majoritairement pour le Front national ?

Jean-Luc Mélenchon : Les ouvriers ne votent pas majoritairement pour le Front national. Il faut cesser de les insulter. Il y a toujours eu une proportion significative d'ouvriers qui ont voté contre leurs intérêts, leur classe et leur pays. En 1981, paroxysme de l'Union de la gauche, 30 % d'ouvriers votaient par anticommunisme et préjugés contre la 5e semaine de congés payés, la retraite à 60 ans et l'augmentation de 25 % du Smic.

La vérité est là : la majorité de la classe ouvrière s'abstient parce que les programmes politiques ne s'occupent pas d'elle et les belles personnes la méprisent. Mon intention et mon combat, celui du Front de gauche, c'est de rallier et de rassembler en convainquant.

Avec le Front de gauche, l'enseignement professionnel ne sera pas la dernière roue du carrosse. Le Smic passera à 1 700 euros, les droits des travailleurs dans les entreprises seront étendus. Les licenciements boursiers seront interdits, les patrons voyous expropriés et les émigrés fiscaux suspendus de droits sociaux. Les ouvriers seront à nouveau des citoyens actifs et conscients.

demip : Vous proposez d'augmenter le smic à 1 700 euros brut, prévoyez-vous quelque dispositif permettant aux petites entreprises de supporter cette augmentation (exonération de charges, crédit d'impôt, prêts facilités...) ?

Jean-Luc Mélenchon : Bien sûr que les cas des petites et très petites entreprises doit être considéré d'une façon particulière. Mais regardons bien la situation. Pour une entreprise, l'essentiel c'est son chiffre d'affaires. Quand le carnet de commandes est plein, quand les produits sont payés à leur valeur, ce n'est rien de distribuer la richesse produite pour rétribuer le travail.

Ceci posé, la relance de la consommation est donc bien la question cruciale. Les petites entreprises doivent pouvoir accéder à des facilités qui sont aujourd'hui refusées et qui fluidifieraient leurs comptes. Par exemple, un taux d'escompte à 0 %. Ou bien, encore, l'accès au crédit qui leur est aujourd'hui lourdement refusé ou qui est à un taux excessif. Les banques ne font pas leur travail à l'égard de l'économie réelle. Savez-vous que la BNP fait 70 % de son chiffre dans la spéculation et 30 % dans les prêts à l'économie réelle ? Savez-vous que l'UIMM a dû organiser un véritable circuit bancaire parallèle compte tenu de la déficience des banques?

Ludwig : Vous voulez taxer le capital, et donc l'épargne des ménages. Or j'épargne pour payer les études de mes trois enfants et payer une maison de repos à mes parents. En outre, mon épargne est déjà taxée au tiers environ, entre PFL et prélèvements sociaux. Ne croyez-vous pas que c'est déjà largement suffisant et qu'il est inutile de taper toujours plus sur les classes moyennes ?

Jean-Luc Mélenchon : Vous m'aurez sans doute mal écouté. Il s'agit de taxer les revenus du capital. Soyons sérieux, ce n'est pas l'épargne des ménages et les produits qui l'organisent qui sont ici visés pour l'essentiel. Aujourd'hui les revenus du travail sont taxés en moyenne à 42 %. Ceux du capital, à 18 %. Ce n'est pas normal.

Rétablir l'équilibre dégagerait au minimum l'équivalent du service annuel de la dette du pays. A supposer que je sois d'accord pour la payer telle quelle. Tenez compte du scandale que représente, par exemple, la niche Copé sur les plus-values des cessions d'entreprises : 23 milliards d'euros en 3 ans. Voilà où pour moi se concentrent les problèmes et c'est ensuite un détail d'éviter les ponctions qui seraient abusives.

Maintenant, à mon tour de vous interroger : trouvez-vous normal que rien ne soit prévu pour vos parents âgés et peut-être dépendants et que la scolarité de vos enfants soient à votre charge ? Si le service public s'en chargeait, vous seriez sans doute moins crispé sur vos économies.

Gilbert : Ne pensez-vous pas qu'il faudrait publier un financement précis de vos mesures pour asseoir votre crédibilité et faire taire vos détracteurs ?

Jean-Luc Mélenchon : Il est peu probable que je fasse jamais taire mes détracteurs. D'ailleurs, est-ce vraiment souhaitable ? C'est la contradiction et le débat qui permettent aux citoyens de construire sa propre opinion et de prendre sa décision. L'escroquerie, c'est toujours lorsqu'on prétend qu'il n'y a qu'une solution possible – "There is no alternative" disait Mme Thatcher – et je suis trop heureux quand on me critique sur le contenu du programme, plutôt que sur des pantalonades médiatiques, injurieuses à mon égard.

Le chiffrage est déjà fait. Mais c'est mon intérêt que le débat aille à son rythme et que l'on me sollicite au fur et à mesure pour obtenir des éclaircissements. Faire vivre un programme est une action de pédagogie de masse. Elle vit à son rythme.

Joao : Depuis belle lurette, la finance mène la danse. Elle oblige les Etats à se conformer à ses règles. L'exemple le plus récent étant la Grèce. Peut-on inverser cette tendance, si oui comment ?

Jean-Luc Mélenchon : C'est le cœur des problèmes de notre époque. La question n'est donc pas de savoir si on peut le faire mais de constater que c'est nécessaire de le faire. Si c'est bien une nécessité, si elle s'impose à nous, alors s'impose à nous d'être énergiques. Il est lamentable de voir que, non seulement aucun dirigeant n'a résisté en Grèce, mais qu'aucun non plus n'a résisté en Europe face au problème grec. La finance a donc été encouragée à continuer ses spéculations et ses prédations.

On peut même dire qu'elle a été félicitée compte tenu de la veulerie des dirigeants européens qui lui ont donné raison en étranglant cruellement la Grèce par sept plans d'austérité successifs. Le résultat est connu. La récession règne en Grèce et contamine toute l'Europe. N'oublions jamais ce bilan quand on juge la politique alternative que je propose. J'ai envie de dire que ce n'est pas à moi de prouver ma crédibilité dans la mesure où le contraire est démontré à propos des politiques qui se prétendent réalistes.

Briser les reins à la finance, c'est prendre une série de mesures techniques qui rendent impossibles les spéculations. Dans ce domaine, je peux évoquer l'interdiction permanente des ventes à découvert, l'interdiction des CDS non adossés à un titre de dettes, la taxation des transactions financières, réglementer le droit à créer des produits dérivés, rétablir le passeport national pour les hegdes funds, abolir les privilèges d'auto-saisine des agences de notation, arrêter la cotation en continu des entreprises, etc. Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie au livre de Jacques Généreux Nous, on peut (Ed du Seuil) dont j'ai rédigé la préface.

Damien : Pouvez-vous affirmer, une bonne fois pour toutes, que les différentes composantes du Front de Gauche ne participeront pas à un gouvernement PS ?

Jean-Luc Mélenchon : Allez le leur demander. Le Front de gauche ne dissout pas les partis qui le composent. Chacun d'entre eux reste souverain. Je peux répéter ce que j'ai déjà dit. Mon travail est de rendre possible le rassemblement de tout l'arc des forces et des cultures qui se reconnaissent dans le Front de gauche. Je sais donc très bien que certains pensent qu'il faut participer à une coalition gouvernementale, même si elle est sous direction socialiste et d'autres pensent que cela est totalement exclu.

Ma place à moi est dans l'élection présidentielle. Cela veut donc dire que pour pouvoir rassembler tout le monde, il faut que chacun soit personnellement libre de sa propre décision et que chacun puisse se retrouver dans mon propre comportement. Je ne siégerai donc dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai.

Pablo : Pourquoi demandez-vous aux candidats à la primaire PS de choisir entre vous et François Bayrou alors que ce dernier a toujours exclu une alliance avec le PS ?

Jean-Luc Mélenchon : Bayrou a peut-être exclu l'idée d'une alliance avec le PS mais le PS n'a pas exclu l'inverse. Au contraire. J'estime qu'il est indispensable que les socialistes clarifient ce point avant de venir nous faire leur récitation sur le soi-disant vote utile. Ce n'est pas une question politicienne. Ce qui est indispensable, ce n'est pas d'unir des états-majors et des personnalités, c'est de rassembler le peuple.

C'est pourquoi je parle d'un Front du peuple. Ce front ne peut pas se constituer sur des projets ambigus, des propositions contradictoires et des compromis qui divisent. Prenons un exemple : M. Bayrou est partisan de la TVA sociale, de la règle d'or et de la réforme Fillon des retraites. Sur cette base, il n'y a ni compromis ni union possible. Ceux qui proposeraient cette union contraindraient leurs électeurs à des choix contraires à leurs intérêts.

José : Sans Besancenot et avec Arthaud et Poutou, vous avez un boulevard à la gauche du PS. Comment comptez-vous en profiter ?

Jean-Luc Mélenchon : Je ne crois pas au boulevard. Il ne s'agit pas de parts de marché : je ne suis pas à la gauche du PS. Le Front de gauche par son programme est au centre de la gauche. Je déplore la droitisation et la "centrisation" de la sociale démocratie européenne et française. Mon projet est de convaincre le plus grand nombre possible de gens qu'il existe une alternative au système actuel. Advienne alors que pourra.

Chat modéré par Raphaëlle Besse Desmoulières

Direct 8 : bientôt une émission non politique pour Valérie Trierweiler

La journaliste Valérie Trierweiler, compagne de , a annoncé ce mardi matin qu’elle mettait fin à son magazine politique «2012, portraits de campagne» diffusé le samedi sur Direct 8. L’émission consacrée samedi dernier à aura donc été la dernière. Réaction de Guy Lagache, directeur des programmes et de l’information de la chaine du groupe Bolloré.

Valérie Trierweiler a annoncé ce matin qu’elle arrêtait son émission politique domicile «2012, portraits de campagne» qu’elle présentait sur Direct 8. C’est désolant ou à son honneur ?


Guy Lagache. Je ne dirai ni l’un ni l’autre. Je ne fais pas de théorie, je suis pragmatique. Je respecte son choix. J’en prends acte. Je ne suis pas surpris car on a beaucoup parlé ensemble de cette éventualité depuis quelques semaines. Valérie a acté sa décision ce matin. Elle a décidé, en accord avec la direction de la chaîne, de mettre entre parenthèses le journalisme politique pour des raisons qui lui sont propres. Elle considère que poursuivre serait compliqué en raison du contexte des élections primaires et de sa vie personnelle.

Quelles seront ses nouvelles fonctions ?
Valérie Trierweiler est une excellente journaliste. C’est un des piliers de la chaîne. Elle continuera le journalisme sur Direct 8 mais dans un autre genre que politique. On réfléchit ensemble au programme d’information qu’elle présentera bientôt. Le calendrier est arrêté mais confidentiel pour l’instant. On s’interroge encore sur le rythme de cette émission. Il faut un programme qui ait du sens, qui corresponde à Valérie et qui plaise aux téléspectateurs.

Le site Internet de «L’Express» a annoncé que Valérie Trierweiler aurait été l’objet d’une enquête des Renseignements générux. Comment réagissez-vous ?
J’ai appris cette information en lisant lexpress.fr. Je me méfie des réactions à chaud. Si les affirmations rapportées se vérifiaient, cette enquête aurait été réalisée en toute illégalité. Et ces affirmations susciteraient des interrogations sur l’Etat de droit dans une démocratie qui garantit la séparation des pouvoirs entre journalisme et politique.

Le Parisien

Enquête sur la compagne de Hollande: protestations au PS, Guéant réplique

Les socialistes ont vigoureusement protesté mardi au sujet d'investigations qui auraient été menées sur la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant affirmant mardi que l'enquête n'était pas "avérée".

Favori des sondages pour la primaire socialiste qui commence dimanche, François Hollande a jugé que les faits, s'ils étaient avérés, constitueraient une "intrusion inacceptable".

Selon L'Express, à paraître mercredi, "des sources policières concordantes, à plusieurs niveaux hiérarchiques" affirment que "des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (ndlr: DRPP, ex-Renseignements généraux) ont reçu l'ordre d'enquêter" début 2011 sur Mme Trierweiler.

L'hebdomadaire ajoute qu'il "s'agissait d'établir une notice biographique fouillée" sur la journaliste politique, "y compris sur son réseau relationnel".

Pressé par Harlem Désir (PS), premier secrétaire du PS par intérim, de s'expliquer "solennellement", le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a affirmé que cette enquête n'était "pas avérée", qu'il n'en existait pas de "preuve". Cependant, il a ajouté que si tel était le cas, il en serait "indigné".

En milieu de journée, la préfecture de police (PP) de Paris avait opposé un ferme démenti.

"C'est une intrusion, une pression qui est tout à fait inacceptable", a réagi François Hollande au cours d'un déplacement à Chambéry, en Savoie.

"Si une enquête a eu lieu, c'est extrêmement grave. Depuis la dissolution des Renseignements généraux, il n'y a plus de fiche individuelle théoriquement. Donc il s'agirait d'un premier manquement", a-t-il précisé à l'AFP. En outre, Valérie Trierweiler est "une journaliste", d'où un "double manquement", selon lui.

Pour l'élu corrézien, si cette enquête a eu lieu, il faudra aussi se poser la question "du commanditaire".

S'agit-il d'une manipulation? "Si c'était confirmé, ça en dit long sur la manière dont la droite envisage de mener" la campagne présidentielle, a ajouté François Hollande.

"On connaît les méthodes de la droite, il faut s'attendre à une campagne extrêmement dure", a déclaré pour sa part Ségolène Royal, l'une de ses rivales à la primaire socialiste et son ex-compagne. "Méfions-nous des manipulations", a-t-elle ajouté de façon énigmatique.

De son côté, Valérie Trierweiler s'est déclarée auprès de l'AFP "abasourdie", puis, par la voix de son avocate, "très choquée d'apprendre qu'une enquête ait pu être ordonnée et effectuée, aux fins de fouiller sa vie privée". Pour elle, "le démenti opposé par la PP de Paris ne suffit pas à dissiper son trouble". Elle n'excluait "aucune voie, y compris judiciaire, pour que cette affaire soit élucidée".

Dans le camp socialiste, les réactions étaient nombreuses. Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés PS, s'est dit "indigné", s'il devait apparaître que l'information était "exacte". Pour Jean-Marie Le Guen, soutien de François Hollande, "cela traduit ce que nous redoutions, c'est-à-dire une dérive du système actuel" et "le spectacle désolant d'une République abîmée".

Pour François Rebsamen, chef de file des sénateurs PS et soutien du député de Corrèze, "il s'agirait d'une violation sans précédent de la vie privée".

"Qui a demandé cette enquête?", s'est demandé Manuel Valls, candidat à la primaire.

A l'UMP, Christian Jacob, chef de file des députés UMP, a appelé à être "très prudent". Eric Raoult a regretté qu'"on (soit) en train de dénaturer la démocratie".

Pour Claude Goasguen, "le PS est en campagne électorale, tout est bon pour gagner la primaire. On peut inventer n'importe quoi pour faire voter". Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a jugé que "l'opposition ne (savait) qu'avancer de pseudo-dossiers".

Guéant : l’enquête sur Trierweiler "pas avérée"



Claude Guéant a réagi à l’article de l’Express qui sous-entend que la compagne de François Hollande faisait l’objet d’une enquête. "Il est temps d’en finir avec les boules puantes et les insinuations calomnieuses. Si cela était avéré, je serais indigné", a-t-il déclaré à BFMTV.

La compagne de Hollande surveillée selon l’Express



La compagne de François Hollande, la journaliste politique Valérie Trierweiler, a-t-elle été espionnée ? C'est ce que dit l'Express, qui affirme que "des policiers de la direction du renseignement de la Préfecture de Police de Paris en ont reçu l'ordre". Celle-ci dément fermement.

Présidentielle 2012 Les coulisses de la campagne des primaires socialistes

MÉDIAS - 20Minutes a vu pour vous le documentaire réalisé pour Canal +, diffusé ce mardi soir...

Les primaires ne sont pas terminées que déjà, des documentaires nous montrent l’envers du décor de la compétition entre socialistes. C’était un peu le cas dans Elysée 2012, la vraie campagne, la série documentaire de Serge Moati diffusée lundi soir sur France 2, mais c’est le sujet principal de Primaire au PS, l’improbable scénario, un documentaire de 93 minutes signé Benoît Bringer, qui retrace quasiment un an de campagne, diffusé mardi soir à 20h50 sur la chaîne cryptée. Avec des scènes croustillantes et quelques déclarations étonantes, a posteriori. 20Minutes a vu pour vous ce documentaire et vous en livre les meilleures séquences.

La critique gratuite
D’Arnaud Montebourg, à la sortie de la Convention pour l’égalité réelle, où Martine Aubry a pris la parole. «Martine c’est interminable, le discours qu’elle fait, mais comment c’est possible? Ça me rappelle Jospin 2002.» Et bam, dans les dents, la référence à la seule campagne où un candidat ne s’est pas qualifié pour le second tour de la présidentielle est cruelle.

La vraie fausse confession
Signée Ségolène Royal, à qui la journaliste Sophie Landrin demande si elle pense à 2012 depuis 2007. «Oui, je me suis projeté dès cet instant sur 2012.» Grosse surprise.

La vraie révélation
Après le K.O. juridique de DSK, on savait que Pierre Moscovici hésitait entre Martine Aubry et DSK. Et que les deux courtisaient ce poids lourd de la strauss-Kahnie. On apprend donc que l'équipe de Martine Aubry a tenté de le convaincre jusqu'au dernier moment, lui proposant même le poste de directeur de campagne, le lendemain de sa déclaration de candidature. Le député du Doubs a refusé, préférant rejoindre Hollande, au poste de coordinateur de campagne.

Le melon rose
Attribué à Arnaud Montebourg. Même si la campagne du député de Saône-et-Loire est un succès, il se compare à Barack Obama. «Barack Obama? Il a commencé comme moi, c’est la même histoire. Il était raillé, il a gagné.» Espérons pour lui qu'il ait le même succès.

La déclaration foireuse
Jean-Christophe Cambadélis, lieutenant de DSK, qui parle de l’absence de son mentor, époque présidentiable, comme un responsable marketing. «Quand vous avez un défaut, vous en faites une qualité», explique-t-il, prenant l’exemple de la publicité Orangina. «Il faut secouer sinon la pulpe, elle reste en bas.» DSK, «il est pas là, ça devient une qualité», dit-il, ajoutant que c’est une «manière de vendre le produit» Strauss-Kahn.

Celui qui aurait dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler
C’est Jean-Marie Le Guen qui a la palme. Soutien fervent de DSK, il parle de l’entrevue entre le président du FMI et François Hollande en début d’année 2011. «Le compte-rendu qui a été fait de la discussion par un de ses proches n’est pas exactement ce qu’il s’est passé. Je pense qu’il a dit à Dominique qu’il ne serait pas candidat face à [lui]. Et il a fait dire qu’il aurait dit le contraire. Ça, c’est typiquement du François Hollande. Un François Hollande qu’il soutient désormais…
Et il récidive, dans ce documentaire, toujours face caméra, à l’époque où les strauss-kahniens étaient agacés par l’activisme d’Hollande, début 2011. Le Guen, plutôt suffisant, commente: «Il avait le droit, c’est parfaitement légitime, de jouer une option si Dominique n’est pas candidat. Mais là franchement, on ne peut pas avoir comme objectif indépassable l’avenir de François Hollande.» Heureusement que le Corrézien dit souvent qu’il ne se souvient pas des piques que d’autres socialistes lui ont envoyées.


Ceci dit, Le Guen n’est pas le seul. Claude Bartolone, qui a soutenu DSK et soutient désormais Aubry en fait une belle: «Si Martine avait le sentiment qu’elle était une chance pour la gauche, qu'elle était la meilleure, elle l’aurait déjà montré.»

La phrase prémonitoire
Vu le déroulement des primaires et la thèse du documentaire -«une histoire où rien ne se passe comme prévu»- c’est François Hollande qui déroule la bonne phrase. «Il y a toujours une suprise dans un scrutin, bonne ou mauvaise. Ça fait quand même 25 ans qu’on fait ce constat a posteriori et ça fait 25 ans qu’on continue de dire qu’on connaît le résultat par avance», explique-t-il.

La vacherie de Royal
Outre sa sortie sur le thème de présidence normale de Hollande -«la normalité, c’est une forme de banalité, d’inaction»- la présidente de Poitou-Charentes l’attaque sur le ralliement de Chirac, qui annonce qu’il votera Hollande. En parlant de la scène, elle explique qu’elle prouve «la connivence entre deux notables locaux qui sont l’un et l’autre dans: "On accède au pouvoir mais après, moins on bouge de choses, mieux on se porte, comme ça on ne mécontente personne." Il n’y a que les gens qui bougent, qui réforment, qui mécontentent.» Une sortie que Nicolas Sarkozy pourra reprendre à son compte, si Hollande est désigné candidat…

La scène
Martine Aubry, assise avec des proches, dont son époux, Jean-Louis Brochen, et Marylise Lebranchu, à Avignon, au cœur du mois d’août. Tout le monde discute de la campagne de François Hollande, qui fait beaucoup de médias. «Ça c’est une campagne de médias, commente Martine Aubry. Moi j’ai beaucoup de mal à avoir accès aux médias et en plus j’aime beaucoup mieux être sur le terrain.» Une déclaration de mauvaise foi tant Martine Aubry est au moins autant demandée que François Hollande. Elle répond toutefois peut-être moins aux journalistes, puisqu'elle apprécie moins ce qu'elle appelle parfois «le cirque médiatique». Mais depuis la rentrée, elle a squatté les écrans de télé et les colonnes de journaux au moins autant que son rival. Vérité du mois d’août ne doit pas être celle de septembre…

Maud Pierro

Marine Le Pen, Présidente du Front National, était l’invité de Frédéric Rivière sur RFI le mardi 4 octobre 2011


Marine Le Pen par rfi

Marine Le Pen, Présidente du Front National, était l’invité de Frédéric Rivière sur RFI le mardi 4 octobre 2011.

Liliane Bettencourt veut annuler une expertise médicale



Les avocats de la milliardaire ont déposé lundi une requête devant la cour d'appel de Bordeaux pour demander la "nullité d'une expertise médicale" menée en juin dans des conditions contestées au domicile de l'octogénéraire.

Bayrou candidat en 2012 ? "Oui, c'est une certitude, et qui en doute ?"

Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a présenté lundi comme certaine sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, qu'il annoncera le moment venu.

Il faudra compter avec lui, mais il l'annoncera officiellement le moment venu. Invité du journal de France 2, François Bayrou a estimé que le forfait du président du Parti radical Jean-Louis Borloo allait dans le sens de la clarté au centre et que cela était positif pour sa propre candidature. "Oui, c'est une certitude, et qui en doute ?", a répondu François Bayrou à la question de savoir s'il serait candidat en 2012. "Je n'aurais pas fait tout ce chemin et ces années, pour éluder ce rendez-vous. Simplement je choisirai le moment pour donner le top départ à cette candidature", a ajouté le député.

Aux yeux de François Bayrou, l'ancien ministre de l'Ecologie a renoncé à la présidentielle car sa candidature se heurtait à trop de "contradiction". "La difficulté devant laquelle il était placé c'est qu'il a été l'un des principaux responsables de l'action gouvernementale depuis des années, aux premières loges, et qu'il était donc très mal placé pour expliquer au'il allait tout changer", a dit François Bayrou. "Tout ce qui va dans le sens de la clarté est une bonne nouvelle pour moi", a-t-il souligné. Sans vouloir "faire de récupération", le président du MoDem a appelé au "rassemblement de tous ceux qui utilisent le mot 'centre' comme un mot qui a du sens".

Le retrait de Borloo profitera-t-il à Sarkozy ?



Malgré le soulagement de l'UMP à l'annonce du désistement de Jean-Louis Borloo à la présidentielle, son retrait n'est pas forcément une aubaine pour Nicolas Sarkozy. Explications.

Primaires PS : Ségolène Royal, infatigable candidate



La Présidente de région ne s'est pas octroyée un jour de repos cet été : elle a occupé le terrain pour convaincre les Français du bien-fondé de sa candidature à l'investiture pour 2012.

Retour aux sources pour Jean-Pierre Bel



Pour sa première sortie sur le terrain, le nouveau président du Sénat est retourné dans son fief électoral, à Foix, dans l'Ariège. Il a déposé une gerbe de fleurs devant une statue de Jean Jaurès.

2012 : après Jean-Louis Borloo, l'Élysée veut dissuader d'autres candidats



Politique 2012 : la chronique politique quotidienne
Christophe Jakubyszyn et Christophe Delay

Les Guignols de l'Info du 03/10/11

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Les Guignols de l'Info du 03/10/11 - Rama Yade et les Sans-Parti Fixe

Primaires : Les coulisses du dernier débat PS

Une semaine après le débat sur i-Télé, les six candidats à la primaire socialiste se retrouveront mercredi soir sur BFM TV DR/capture Itélé


Le compte à rebours est lancé. Quatre jours avant le premier tour de la primaire socialiste, François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et le radical Jean-Michel Baylet se retrouvent mercredi soir soir sur le plateau de BFM TV pour le dernier de leurs trois débats télévisés. Le plus décisif, sans doute. Après un tour de chauffe sur France 2 le 15 septembre, le deuxième round, jeudi dernier sur La Chaîne parlementaire, a vu les six candidats monter en régime. Ferraillant sur le fond, ils ont ponctué leurs discours de quelques saillies visant à se démarquer.

Mercredi soir, il s’agira surtout de convaincre. Et de mobiliser. « Il faut créer une dynamique », témoigne Bruno Le Roux, fervent supporteur de François Hollande. Cible de Martine Aubry et de Ségolène Royal, toutes deux distancées dans les sondages, le député de Corrèze continue de leur opposer recul et sérénité. « Il ne répondra à aucune attaque », affirme l’un de ses proches, André Vallini, tandis que son coordinateur de campagne, Pierre Moscovici, « demande que cette dernière semaine soit une semaine où l’on échange des arguments, où l’on va au fond des choses mais où l’on respecte les caractères et les personnes ».

"Pourquoi vous ?"

Cette mise en garde ne devrait pas calmer les ardeurs de la maire de Lille, bien décidée à s’affirmer dans ce dernier débat « dont les thèmes lui conviennent bien », se réjouit l’un de ses soutiens. Au programme : 1. la gouvernance face à la crise, discussion animée par Laurent Joffrin (Nouvel Observateur) ; 2. la santé, la protection sociale et la hausse des salaires, conversation dirigée par Gilles Leclerc (Public Sénat) ; 3. l’éducation nationale, les services publics et la décentralisation, échanges rythmés par Christophe Jakubyszyn (RMC). Trois fois trente minutes, ponctuées par des interventions d’Olivier Mazerolle (BFM TV) qui, enfilant le costume de « M. Loyal », pourra interpeller directement les candidats. Au final, ces derniers disposeront chacun d’une minute trente pour conclure par un appel au vote et répondre à une question cruciale : « Pourquoi vous ? »

Bayrou candidat en 2012 : "c’est une certitude"



A la question de savoir s'il serait candidat en 2012, le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a répondu sur France 2 : " Oui, c'est une certitude, et qui en doute?, je n'aurais pas fait tout ce chemin et ces années, pour éluder ce rendez-vous".

2012 : à qui va profiter l’électorat de Borloo ?



Jean-Louis Borloo a annoncé qu’il ne serait pas candidat aux élections présidentielles de 2012. Ses militants se sentent orphelins. Où iront donc les voix du président du Parti radical ? Le nom d'Hervé Morin, président du Nouveau centre, n'est pas évoqué.

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