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vendredi 30 septembre 2011

Karachi : Hortefeux a été auditionné



L'audition de Brice Hortefeux s’est achevée ce vendredi peu avant 11h. Il a été entendu par la police comme témoin sur ses conversations téléphoniques avec un mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi.

Zap des chroniques 30/09/2011


Le zapping vidéo d'Europe 1 par Europe1fr

Zap des chroniques 30/09/2011 - 14:48
Le zapping vidéo d'Europe 1

VIDEO - Les meilleurs moments des interviews et des chroniques de la semaine du 26 au 30 septembre.

Bourdin 2012 : Boris Cyrulnik



Jean-Jacques Bourdin reçoit Boris Cyrulnik, Neuropsychiatre et Ethnologue.

Les responsables de l’UMP préparent la succession de Nicolas Sarkozy


Le bilan budgétaire de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy était au Maroc. Comme souvent quand il s'agit d'annoncer quelques mauvaises nouvelles, le Monarque se débine. En novlangue sarkozyenne, on appelle cela se « re-présidentialiser ». Jeudi, le climat était pourri par les affaires. En Allemagne, on attendait le vote, finalement favorable, en faveur du plan de sauvetage de la Grèce. Mais surtout, en France, Valérie Pécresse devait seule défendre le projet de budget 2012.

Mercredi, la ministre l'avait présenté en Conseil des ministres. On l'a souvent répété, c'est le « dernier » budget de cette mandature Sarkozy. Que fallait-il en retenir ?


Le bilan budgétaire de Nicolas Sarkozy.


Story-telling budgétaire...

L'an dernier déjà, Christine Lagarde (Economie) et François Baroin (Budget) nous racontaient des bobards sur l'ampleur du redressement des comptes publics. Pour 2012, c'est rebelote... Valérie Pécresse avait préparé son exercice de communication. Il fallait oublier que Nicolas Sarkozy, à cause d'un paquet fiscal rapide, injuste et inefficace, avait gâché quelque 23 milliards d'euros de recettes fiscales et sociales en 4 ans.

Dans le dossier de presse, on pouvait lire, dès la quatrième page: « Le PLF 2012 confirme le caractère intangible de la trajectoire de retour sous les 3% de déficit public en 2013 ». On croirait entendre un chauffard qui nous promet de rouler droit après 3 ans de zig-zag !

Fichtre ! Que s'est-il passé ? Le déficit budgétaire nous est promis à 82 milliards d'euros l'an prochain, soit 4,5 % du PIB en 2012 (après 95 milliards d'euros cette année).

Budget pas crédible
Le gouvernement espère 289 milliards de recettes fiscales. L'hypothèse de croissance du PIB a été maintenue à 1,75%, dans « un souci de prudence » (sic!). Lors du Conseil des ministres, Pécresse a justifié: « le Gouvernement constate que la demande intérieure est demeurée robuste durant l’été, de même que les chiffres de la production industrielle (+1,5% en juillet). Il convient donc de ne pas sur-réagir aux évolutions des marchés. »

Jeudi matin sur France Inter, la ministre du budget a expliqué que le gouvernement avait déjà réduit de 2,25 à 1,75% sa prévision « il y a quelques semaines », c'est-à-dire en août dernier. Et pourtant, comme le rappelle Thomas Bronnec de l'Express, « la plupart des instituts de conjoncture ont révisé à la baisse leurs calculs. En moyenne, ils tablent sur 0,8% ». Et avec 0,8% de PIB supplémentaire, on n'atteindra jamais les 289 milliards d'euros de recettes fiscales attendues l'an prochain.

L'impôt reste injuste
La révolution fiscale n'a pas eu lieu. Les recettes restent majoritairement « injustes »: la TVA pèsera pour 47% des recettes de l'an prochain. L'impôt sur le revenu, percé par des niches et exonérations, représentera encore 20% du total (58 milliards). Les entreprises, via l'impôt sur les sociétés, contribueront à hauteur d'un modeste 16%.

La chasse aux niches continue, mais elle reste modeste. Comme François Baroin l'an passé, Valérie Pécresse a trouvé 11 milliards d'euros d'abandons de niches et/ou taxes nouvelles. Les prélèvements obligatoires augmenteront bel et bien. C'est encore une promesse non tenue du candidat Sarkozy.

Une dette record.
Pas un mot sur le niveau record atteint par la dette. En cinq années de mandat, Nicoalas Sarkozy aura fait progresser l'endettement public de quelques 400 milliards d'euros. Et la crise n'explique pas tout. En 2012, le budget présenté prévoit 49 milliards d'euros d'intérêts à payer.

République des Riches
Le gouvernement se cache derrière sur quatre mesures jugées significatives pour justifier que sa rigueur est « juste »: d'abord, il y a cette taxe temporaire pour quelques 20 à 25.000 foyers déclarant plus d'un million d'euros de revenu annuel ( pour un couple) ou 500.000 euros pour un célibataire (rendement attendu: 300 millions d'euros par an maximum). Soit, à ce seuil, un effort de ... 1.500 à 3.000 euros annuels. Quel effort ! Ensuite, les plus-values immobilières sur les résidences principales seront désormais taxées, avec un abattement plus la durée de détention sera longue, jusqu'à une exonération totale au bout de 30 ans. Pécresse argumente que les plus aisés sont concernés par cette mesure qui doit rapporter 2 milliards d'euros. Il y a aussi le relèvement des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine de 12,3% à ... 13,5%. Alléluia ! Enfin, le gouvernement se félicite d'avoir supprimé quelques niches fiscales affectant l'IS, pour 2 milliards d'euros, « en faisant porter l’effort sur les grands groupes ».

Le déficit budgétaire se réduit. Vraiment ?
Même le Monde s'en félicite: l'an prochain, « la part des dépenses publiques dans le PIB sera réduite de 0,5 % en 2012 après une baisse de 0,3 % en 2011 ». En fait, les dépenses budgétaires sont prévues à 362 milliards d'euros en 2011, puis de 366 milliards l'an prochain. Dans son « story-telling » adressé à la presse, les services de Bercy osent écrire: « l’augmentation moyenne en volume a été de 2,6 % par an entre 1978 et 2008, contre 0,8 % en moyenne ces deux dernières années, ce qui représente une économie annuelle, en 2011 comme en 2012, de près de 16 Md€ par an »... Rooo... Quelle jolie histoire! L'année 2009, qui sert de pivot à cette comparaison hasardeuse, est bien atypique, plombée par le Grand Emprunt et le plan de relance. Depuis, le gouvernement a tout coupé, et rien renouvelé. Présenter comme des économies la non-reconduction de dépenses exceptionnelles est une tartufferie.

Austérité cachée
Pour certains, l'austérité sera réelle. La suppression de 30.400 nouveaux postes de fonctionnaires, principalement sur les services publics essentiels du pays (14.000 sur l'éducation; 7.500 sur la défense; 3.600 dans la police) gênera surtout le plus grand nombre de nos concitoyens. La réduction de 15% des crédits affectés à l'Emploi (soit un milliard d'euros), après les 15% de perdus en 2011 par rapport à 2010, aggravera la condition des chômeurs.

Autre surprise, malgré les grandes déclarations humanitaires de Nicolas Sarkozy en faveur des pays en voie de développement, l'aide publique au développement devrait perdre 1,8 milliard d'euros (4,5 milliards en 2011, 2,7 milliards l'an prochain).

Fonctionnaires: le dernier totem
Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite depuis 2007 (soit 150.000 postes perdus depuis 2007) n'aura quasiment rien « rapporté »: 200 millions d'euros sont attendus en 2012. Pour mémoire, la réforme de l'ISF a coûté... 1,8 milliards d'euros au budget de l'Etat ! Le gouvernement reconnaît qu'il a reversé 1,4 milliard d'euros aux agents de la fonction publique depuis 2007. En particulier sous forme d'heures supplémentaires ? Quelque 100.000 CDD ont également été recrutés sur la même période.


Au passage, on notera que les services du Premier ministre sont prévus en progression de ... 52 postes l'an prochain.


Les gadgets
Le gouvernement les a exhibé pour mieux divertir l'attention, au risque de paraître ridicule. La fameuse surtaxe sur les boissons sucrées rapportera ... 10 millions d'euros. Pour faire bonne figure, le gouvernement a aussi toiletté quelques autres niche. Le ménage était indispensable mais il reste financièrement symbolique: réduction de l'avantage "Censi-Bouvard" (quand même prorogé jusqu'à fin 2015 dans la location meublée non professionnelle) pour moins de 1 million en 2013; réduction de l'avantage Scellier pour 20 millions; rabotage complémentaire de 10 % de treize autres niches fiscales (investissements forestiers, Sofica…) déjà réduites en 2011, pour 340 millions. Certains rabots paraissent même anti-écolo, comme cette réduction du « crédit d'impôt développement durable et de l'éco-prêt à taux zéro » pour 10 millions.

Et pendant ce temps...
A Tanger (Maroc), Nicolas Sarkozy était souriant pour inaugurer un TGV local. Depuis son fiasco diplomatique lors du printemps arabe, le Monarque a trouvé urgent de s'afficher présent au Maghreb. Reconnaissons-lui l'effort. En France, l'ami Ziad Takieddine lui a réclamé, par média interposé, de lever le secret défense. On sent le Takieddine inquiet. Dans une confession télévisée à BFM-TV, l'homme d'affaires a commis un baiser de l'araignée, en déclarant, à propos de Nicolas Sarkozy : «Je connais la dignité de cette personne, qui a contrôlé toute mon action entre 1993 et aujourd'hui. C'est la dignité de la France qui est bafouée aujourd'hui.»

On comprend pourquoi, prévenu de cette interview, le Monarque préféra le Maroc.



Rédigé par Juan Sarkofrance le Vendredi 30 Septembre 2011 à 09:01

Les Guignols de l'Info - 29/09/11

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Quel ami de Nicolas Sarkozy n'ira pas en prison?

Montebourg en campagne à Marseille pour la primaire



Arnaud Montebourg, auteur d'un rapport incendiaire sur le PS des Bouches-du-Rhône en pleine affaire Guérini, a plutôt évité le sujet ce jeudi à Marseille. Il a rencontré la population avant de tenir un meeting de campagne pour la primaire socialiste.

2012 : Alain Juppé "rêve" mais refuse de "dire de quoi"

Pressenti comme un possible recours en cas de non candidature de Sarkozy pour la présidentielle, Alain Juppé a assuré jeudi soir sur France 2 qu'il "rêvait", et "même avec les yeux ouverts", mais s'est refusé à dire "de quoi"...

Alain Juppé ne veut rien lâcher. Alors que son éventuelle candidature à la présidentielle de 2012 est de plus en plus évoquée, le ministre des Affaires étrangères s'est montré volontairement énigmatique jeudi soir sur France 2 quand, interpellé sur ses désirs, il a assuré qu'il "rêvait", et "même avec les yeux ouverts", mais s'est refusé à dire "de quoi".

Dans les médias, Alain Juppé -qui a toujours rêvé d'accéder un jour à l'Elysée- est réapparu avec insistance, ces derniers jours, comme un possible recours au cas où Nicolas Sarkozy décidait ou était contraint de ne pas briguer un second mandat présidentiel. "Si, pour des raisons qui aujourd'hui sont hautement improbables et que je ne souhaite pas, il n'était pas en mesure de se présenter, voilà, je tenterais ma chance", disait d'ailleurs en juin le maire de Bordeaux.

Pilier de la droite au pouvoir

Mais, invité de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2, le fondateur de l'UMP a indiqué dans un large sourire, alors qu'on lui lançait "François Bayrou a dit qu'il voyait de nouveau du rêve dans vos yeux. De quel rêve s'agit-il ?" : "Je rêve heureusement, hein, même avec les yeux ouverts. Mais je ne vous dirai pas de quoi. Il faut bien garder une part de secret quand même..." Et d'en rajouter dans la démonstration de sa fidélité à Nicolas Sarkozy : le ministre des Affaires étrangères a assuré avoir "du bonheur à travailler" avec Nicolas Sarkozy, pour lequel il a des "sentiments d'amitié" même si "nous n'avons pas le même tempérament". "On n'est pas des frères jumeaux", a-t-il plaisanté mais "on est en confiance (...) On essaie de décider ensemble". "Je pense que nous sommes des amis" même si, depuis "30 ans" que les deux hommes se connaissent, il y a eu "des périodes" d'"affrontements" et de "rivalités".

Pourtant, force est de constater qu'auréolé d'un parcours presque sans faute depuis sept mois au ministère des Affaires étrangères, Alain Juppé se pose en pilier de la droite au pouvoir. Et ses succès sur la scène mondiale alimentent sa bonne cote auprès des Français. Mais, Alain Juppé relativise, soulignant qu'il faut "rester plein de sang froid", qu'une cote de popularité était "fragile".

Révoltes arabes: Juppé convaincu que "le ferment démocratique l'emportera"

Alain Juppé s'est déclaré jeudi convaincu que "le ferment démocratique l'emportera" dans les jeunes démocraties arabes en cours de création, en Tunisie, Libye et Egypte.
"Bien sûr qu'il y a un risque" de fanatisme dans ces pays-là, a-t-il admis. "Si on faisait des politiques sans risques on vivrait dans un monde idéal", a-t-il ajouté.
"Nous pensons que dans ces sociétés qui se développent le ferment démocratique l'emportera. Et je souhaite de tout mon coeur que la Tunisie puisse devenir un vrai pays démocratique, comme demain la Libye, comme demain aussi l'Egypte. C'est un pari sur l'avenir mais un pari d'optimisme", a-t-il
dit. "Ce qui nous menace, ce sont les excès de l'islamisme, ce n'est pas l'islam. L'islam mérite d'être respecté en tant que religion dès lors qu'il respecte les règles démocratiques", a insisté Alain Juppé.

Exclusif - Tristane Banon sur TF1 : "Il y a eu une tentative de viol"


Elle maintient toutes ses accusations. Invitée jeudi soir du 20 heures de TF1, Tristane Banon a affirmé qu'"il y a eu une tentative de viol" de Dominique Strauss-Kahn envers elle en 2003. Une déclaration faite quelques heures après une confrontation avec l'ex-président du Fonds monétaire international. L'écrivaine, qui a porté plainte en juillet contre DSK, a toutefois reconnu que huit ans après les faits allégués "la preuve matérielle, elle n'existe pas".

"Bien sûr, j'ai maintenu mes accusations et je suis heureuse de cette confrontation", a déclaré Tristane Banon, qui a été confrontée à Dominique Strauss-Kahn jeudi matin dans les locaux de la police à Paris. "C'est une première victoire", a-t-elle estimé. Elle ajouté avoir été face à un DSK faisant preuve d'"arrogance", de "suffisance" et de "froideur". "J'ai pensé qu'au moins il s'excuserait (..) mais il ne l'a pas fait", a-t-elle poursuivi.

"Du mépris"

"Il n'a même pas osé me regarder", a-t-elle dit ajoutant éprouver "du mépris" à son égard. Lors de la confrontation, Dominique Strauss-Kahn a déclaré qu'"il a oublié" ou "que ce sont des faits imaginaires", selon elle. "Je ne peux pas croire que toutes les incohérences que j'ai soulevées ne provoquent pas la suspicion du parquet", a-t-elle déclaré.

Réagissant à l'évocation de son immunité diplomatique par la défense de DSK dans la procédure civile toujours en cours aux Etats-Unis, la romancière s'est interrogée : "Ca veut dire quoi l'immunité diplomatique ? Ca veut dire que quand on a l'immunité diplomatique on a le droit d'agresser les femmes, de tenter de les violer ?"

le 29 septembre 2011 à 21:13

jeudi 29 septembre 2011

Exclu BFMTV : les révélations de Takieddine



En exclusivité sur BFMTV, Ziad Takieddine, un des hommes clef du volet financier de l'affaire Karachi demande à Nicolas Sarkozy de lever le secret défense sur tous les contrats d’armements. Il revient aussi sur ses relations avec Jean-François Copé et Claude Guéant.



Ziad Takieddine, interviewé par Ruth Elkrief dans le cadre de l’affaire Karachi, demande à Claude Guéant, qu’il "considérait comme un ami pour l’avoir accompagné dans toutes ses démarches, de lui présenter des excuses".

DSK et Banon ont confronté leur version

La confrontation entre DSK et la romancière Tristane Banon s’est terminée aux alentours de 11h30 ce jeudi matin. Un rapport sera remis au parquet qui décidera si les faits sont prescrits, de classer sans suite ou de confier une information judiciaire à un juge.



La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon a duré plus de 2h dans les locaux de la police à Paris. Elle pourrait être le dernier acte de l'enquête préliminaire menée depuis début juillet par la BRDP avant une décision du parquet de Paris.


Bourdin 2012 : Henri Guaino



Jean-Jacques Bourdin reçoit Henri Guaino, Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

Primaire PS : débat très suivi par les militants



A 11 jours du scrutin, les 6 candidats ont offert un second débat télévisé plus animé que le premier. Dans les QG, les partisans de chaque prétendant étaient tous là, du début du débat jusqu’à l’arrivée de leur favori.

Débat PS : Hollande se place au-dessus de la mêlée



François Hollande, fort de sa place de favori, s’est placé au-dessus de la mêlée, prenant soin de n’attaquer personne et de ne parler qu'à la fin des échanges. Mais cette position a été attaquée par les soutiens de sa principale concurrente.

Affaire DSK-Banon : l’heure de la confrontation



La confrontation entre Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn a lieu ce jeudi dans les locaux de la BRDP. La jeune romancière accuse DSK de tentative de viol en 2003. L'ex-patron du FMI dénonce des "faits imaginaires". A quoi peut servir cette confrontation?



Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon sont arrivés ce jeudi matin dans les locaux parisiens de la brigade de répression de la délinquance à la personne pour une confrontation. La jeune femme accuse DSK de tentative de viol.

Débat PS : qui a gagné le match ?


Le débat de mercredi a-t-il modifié le rapport de force ? Pas si sûr, répondent les politologues.

Hollande, en tenancier-favori, a curieusement conclu presque tous les passages du débat. Aubry, garante du projet PS, a insisté sur son expérience et les outsiders sont passés à l’offensive. Bref, mercredi soir, pour le second débat de la primaire PS , "chaque candidat a tenu son rôle".

Un débat d'idées "enlevé"

"On a presque assisté à une redite du premier débat, en plus insicif. C’était un débat d’idées, avec un peu plus de confrontation", analyse, pour Europe1.fr, Jean-Daniel Lévy , d'Harris Interactive. Les six candidats étaient, en effet, "beaucoup plus à l'aise, ils sont en campagne, ils donnent des exemples qui viennent du terrain, ils font aussi plus de propositions", note, pour sa part, Frédéric Dabi de l'Ifop . En résumé "c'était un débat nettement plus enlevé que le précédent parce qu'ils ont tous endossé les habits de candidats", ajoute le politologue.

François Hollande, tout d’abord, "n’a pas commis de faute", explique Jean-Daniel Lévy qui estime que le favori des sondages a "également su prendre des positions différentes de ses challengers, notamment sur les licenciements boursiers". Longtemps en retrait alors que les juniors de la primaire ferraillaient sévèrement, l’élu de Corrèze a, donc, selon lui, fait montre "d’une certaine stature présidentielle". Certes, il a occupé une "position un peu en surplomb mais il ne s'est pas tellement engagé sur le fond", tempère toutefois le spécialiste de la gauche, Gérard Grunberg, se demandant si cette attitude "dessert ou pas" le chouchou des sondages.

Aubry, trop "collée" au projet PS ?

Avec son "Est-ce qu’on peut dire qu’on est tous d’accord ?", Martine Aubry, elle, a provoqué les rires de ses challengers. Mercredi soir, son jeu était limpide : garante du projet PS, elle est celle qui veut "rassembler". Mais, la maire de Lille n’a toutefois pas réussi à s'extraire du programme PS, à apporter sa petite touche personnelle. Même sur "le thème de l’emploi, son thème de prédilection, elle n’a pas su dégager de propositions 'phare' ’', commente Jean-Daniel Lévy.

Quant à Ségolène Royal, elle s’est montrée "très punitive", assène Gérard Grunberg . Plus offensive que lors du premier débat, où elle avait été très en-dedans, elle n’a cependant pas su créer de coup d’éclat. "Elle était dans l’attendu. Elle n’a pas sorti de propositions inédites comme elle le faisait en 2006", poursuit Jean-Daniel Lévy. Selon une étude OpinionWay, LeNewz, Umap’s , l’ex-candidate de 2007 a toutefois gagné un match : c’est elle qui "s’impose par le volume de tweets générés par son intervention, avec 24% de l’ensemble des citations qui lui sont rattachées".

Les juniors jouent les hussards

Arnaud Montebourg a été "assez bon dans la forme mais avec beaucoup d'à peu près", affirme Gérard Grunberg, alors que Rémi Lefebvre, professeur de Sciences politiques à l'université de Lille Il, estime qu’il était "très affûté et cohérent, encore plus que lors du premier débat". Occupant la gauche de la gauche, "il a poursuivi le chemin qu’il avait tracé lors du dernier débat. Sa ligne n’a pas bougé", conclut Jean-Daniel Lévy, rappelant qu’à la suite du premier débat, Arnaud Montebourg avait bénéficié d’une forte poussée dans les sondages.

Ultra-présent dans les échanges, Manuel Valls a "été clair" et offensif, juge Jean-Daniel Lévy. Il "a été très bon, très courageux sur une ligne minoritaire", renchérit Gérard Grunberg. En somme, le député-maire d'Evry a joué plus "la différenciation", que la "gagne". Son pari est avant tout de gagner en notoriété : dans le baromètre Ifop de septembre dernier, un quart des sondés disait ne pas le connaître.

Baylet, l'homme à part

Totalement à l’extérieur de ce jeu socialiste, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet a joué de son statut d’homme à part dans la primaire. Sur "le langage, le look, les thèmes abordés", il était "clairement en dehors", souligne Jean-Daniel Lévy.

Au final, le rapport de force n’a pas fondamental changé, après ce second débat… "Encore faut-il attendre de voir comment 'les commentateurs' analyseront ce débat. Inévitablement leur vision influencera tous ceux qui n’ont pas suivi le débat mercredi soir", insiste encore le sondeur.

Une troisième confrontation aura lieu le 5 octobre et un duel, s'il y a un second tour, est prévu le mercredi 13 octobre.

DSK confronté à son accusatrice française Tristane Banon

Le face à face prévu ce jeudi entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, pourrait déboucher sur le classement de l'affaire ou sur l'ouverture d'une information judiciaire.

AFP - Dominique Strauss-Kahn doit être confronté jeudi à Tristane Banon qui l'accuse de tentative de viol en 2003, un face-à-face que la romancière a vivement souhaité, concernant des faits que l'ex-patron du FMI qualifie d'"imaginaires".

Cette confrontation, qui se fera sans les avocats des protagonistes, pourrait être le dernier acte de l'enquête préliminaire menée depuis début juillet par la brigade de répression de la délinquance au personne (BRDP) avant une décision du parquet de Paris.

Celui-ci peut classer sans suite l'enquête préliminaire, juger que les faits dénoncés sont un délit prescrit, ou ouvrir une information judiciaire avec la désignation d'un juge d'instruction et une poursuite des investigations.

Tristane Banon, une écrivain et journaliste de 32 ans, a porté plainte début juillet contre DSK, au moment où apparaissaient à New York les premiers doutes quant à la crédibilité de la femme de chambre qui accusait celui - qui était encore patron du FMI - de l'avoir violée dans un hôtel de Manhattan en mai.

L'abandon des poursuites outre-Atlantique et la plainte en dénonciation calomnieuse la visant n'ont pas entamé la détermination de Tristane Banon qui souhaitait cette confrontation, décrite par une source policière comme "assez classique dans la mesure où les deux versions s'opposent".

"Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise droit dans les yeux que ce sont des faits +imaginaires+. Je voudrais le voir me dire ça", avait-elle déclaré le 22 septembre.

A plusieurs reprises, Tristane Banon a affirmé que DSK avait tenté de la violer lors d'un entretien professionnel dans un appartement parisien en février 2003, décrivant un pugilat. Pour Dominique Strauss-Kahn, il s'agit d'une "scène imaginaire". Lors de la rencontre, "il n'y avait eu aucun acte d'agression, aucune violence", avait-il dit sur TF1.

Lors de son audition par les enquêteurs le 12 septembre, il avait concédé avoir fait "des avances" à la jeune femme, selon une source proche de l'enquête.

Samedi, lors d'un rassemblement pour la soutenir à Paris, Tristane Banon avait confié avoir "évidemment peur" de ce face-à-face. Sa mère, Anne Mansouret, avait dit espérer que sa fille "ne se laissera pas impressionner, qu'elle fera face" à DSK.

Si le parquet décidait in fine de classer le dossier, Tristane Banon a déjà prévenu qu'elle poursuivrait son combat judiciaire: elle déposerait une autre plainte en se constituant "partie civile", ce qui entraînerait automatiquement la désignation d'un juge d'instruction.

DSK est confronté à Tristane Banon devant la police


PARIS (Reuters) - La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, a commencé jeudi dans...

La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, a commencé jeudi dans un des sièges de la police judiciaire parisienne, dans le XIIIe arrondissement.

Les deux témoins sont arrivés en début de matinée, ont constaté des journalistes de Reuters.
Le principe de cette confrontation entre l'ancien directeur général du Fonds monétaire international et la jeune femme de 32 ans a été décidé la semaine dernière par le parquet de Paris.

Le parquet doit décider après la confrontation du sort à donner à sa plainte - ouverture d'une information judiciaire ou classement sans suite.

L'ex-patron du FMI et ancien favori des sondages pour la présidentielle de 2012 reconnaît avoir fait des avances à la jeune femme et avoir tenté de l'embrasser sans succès, mais nie toute agression sexuelle ou tentative de viol.

Une enquête préliminaire est en cours depuis juillet, après la plainte déposée par Tristane Banon plus de huit ans après les faits présumés, qui se seraient déroulés en 2003 à Paris.
Dominique Strauss-Kahn a déjà été entendu par la police à son retour de New York le 4 septembre, où il a bénéficié d'un abandon des poursuites pénales dans une autre affaire d'agression sexuelle présumée sur une femme de chambre.

Tristane Banon a annoncé par avance qu'elle contesterait un éventuel classement sans suite de sa plainte. Elle a en effet la possibilité de saisir un juge d'instruction pour solliciter une autre analyse, si le parquet classe l'affaire.

La jeune femme affirme que Dominique Strauss-Kahn, qu'elle était venue interviewer, s'est jeté sur elle et qu'elle n'a pu échapper au viol qu'après un pugilat. "DSK" a qualifié le récit de Tristane Banon "d'imaginaire" et "calomnieux".

Les poursuites semblent juridiquement peu probables car si les faits, à les supposer avérés, sont qualifiés d'agression sexuelle, ils sont prescrits puisque le délai dans ce cas de figure est de trois ans.

Pour que des poursuites soient possibles, il faut parvenir à caractériser une tentative de viol, le délai de prescription de ce crime étant de dix ans.

Caractériser une tentative de viol suppose juridiquement de démontrer un début d'exécution et de pouvoir établir que la tentative a échoué pour une raison indépendante de la volonté de l'auteur. Cette démonstration semble compliquée, voire impossible, compte tenu de l'absence d'éléments matériels.

Thierry Lévêque avec Reuters Photo et Reuters Télévision, édité par Yves Clarisse

mercredi 28 septembre 2011

Débat PS: Les candidats montrent les dents lors du deuxième débat

PRESIDENTIELLE - Après un premier exercice sans relief, les six candidats se sont plus durement affrontés pour marquer leurs différences...

Le deuxième débat entre les six candidats aux primaires a commencé comme un remake du premier exercice. Chaque prétendant accroché à son pupitre, ânonnant son thème de prédilection, rebattu en meeting depuis des semaines. Ségolène Royal et son blocage des prix, Martine Aubry et la suppression des niches fiscales, François Hollande et son contrat de génération, Arnaud Montebourg et la lutte contre les banques, Manuel Valls et l’autorité de l’Etat, Jean-Michel Baylet et l’Europe… Très vite, le remake a pourtant tourné court.

Car le premier débat a visiblement laissé des traces. Et certains ont eu envie de se rattraper. Ainsi, Ségolène Royal, sans doute marquée par sa fébrilité de la semaine dernière, intervenant à chaque prise de parole de ses camarades. Sur les interdictions des licenciements des entreprises qui dégagent des profits, elle rétorque à Martine Aubry: «La procédure du tribunal est beaucoup trop longue et bureaucratique. Moi, je l’inscrirai dans la loi.» Dans ce moment fort du débat, Aubry en profite pour reprendre Hollande et sa volonté que les entreprises indemnisent les licenciés.

«Tout ne s’achète pas avec de l’argent. Moi, je crois en la justice», lance la maire de Lille, qui s’est, ce mercredi, souvent posée en rassembleuse, employant le «nous» à satiété («On est tous d’accord sur la réforme fiscale», «Là, je parle au nom de nous tous»). Un rôle de chef d’équipe qu’avait visiblement envie d’endosser François Hollande. Le favori des sondages a pris soin de prendre la parole après tout le monde, résumant les propos des uns et des autres. Comme s’il voulait se placer au-dessus de la mêlée, alors que son contrat de génération était une nouvelle fois attaqué.

«Ne nous racontez pas de balivernes», lance Baylet à Royal

«On ne donne pas sa place à la jeunesse. Ce n’est pas seulement mon cap pour la campagne, mais pour un mandat. L’élection se jouera sur une inspiration majeure», croit le président du conseil général de Corrèze. C’est sur ces thèmes économiques, sur la crise de la finance que les candidats se sont le plus accrochés. Manuel Valls et sa TVA sociale peuvent en témoigner. Le député-maire d’Evry a été repris par tout le monde, notamment par Montebourg, toujours juché sur une ligne anticapitaliste qui lui a réussi lors du premier débat. «Personne n’a le monopole de la gauche», conclut Valls.

Seul non-socialiste, le radical de gauche Jean-Michel Baylet a une nouvelle fois pu offrir une belle tribune à ses idées européennes. En sortant parfois les crocs: «Ne nous racontez pas de balivernes», adresse-t-il à Ségolène Royal. Au final, chaque camp portera, aujourd’hui, en triomphe son cador. Mais, avec cette nouvelle soirée d’échanges, vifs et corrects, c’est le PS qui est en train de réussir son pari de primaires apaisées.

Les moments forts du débat PS en vidéo


ZAPPING - Ce second débat entre les candidats à la primaire PS a été plus animé que le précédent. La preuve en images.

Primaire PS : les candidats affichent leurs différences

Eco-taxe, TVA sociale, affaire Guerini, contrat de génération… Le deuxième débat PS pour la primaire a été l’occasion d’une succession de passe d’armes entre les six candidats. Si François Hollande, en favori des sondages, n’a pas pris de risques, Ségolène Royal s’est montrée plus offensive.

Le débat PS, deuxième. Les 6 candidats à la primaire socialiste se sont de nouveau retrouvés à la télévision, sur LCP-AN/Public Sénat, I-Télé, Europe 1 et avec Le Parisien/Aujourd’hui en France. Un débat où le ton est vite monté. S’il avait fallu attendre la dernière partie lors de la première confrontation, les candidats ont vite cherché à montrer leurs différences sur les questions économiques cette fois.

Royal interpelle Hollande sur l’eco-taxe

Ségolène Royal rappelle qu’elle est pour « l’interdiction des licenciements boursiers » et se prononce pour les « sociétés coopératives ouvrières de production ». Montebourg propose l’instauration d’un protectionnisme européen. Valls : « J’ai très peur de la course de celui qui fait la proposition la plus dirigiste ». Manuel Valls, lui, est favorable à l’instauration d’une TVA sociale, qu’il appelle « TVA productivité ». « Cela va toucher d’abord les classes populaires et les classes moyennes », tacle Martine Aubry. Jean-Michel Baylet, de sa grosse voix : « Ne racontez pas de balivernes. En reprenant tout ce qui a été essayé il y a 50 ans, et qui n’a pas marché, nous portons atteinte à notre crédibilité ». Royal : « L’intervention de l’Etat ce n’est pas le retour aux années 50 ».

François Hollande lance une autre idée : « Il faut faire la contribution écologique, qui permet de se substituer à la taxe sur le travail ». Ségolène Royal, qui ne veut pas de nouveaux impôts pour les Français, en profite: « Mais qui paie la contribution écologique ? », demande la candidate. Hollande : « L’entreprise, mais elle le répercute aussi sur le consommateur », reconnaît-il. Royal, satisfaite : « Et bah voila ! » Valls enchaîne : avec de nouvelles taxes, « vous trompez les Français et je ne suis pas d’accord ». Ségolène Royal, qui a trouvé le bon filon, insiste : « Je demande à François, qui va payer la taxe écologique ? »

« Personne ici n’a le monopole de la gauche »

Le ton n’en finit plus de monter. Comme au premier débat, Arnaud Montebourg attaque Manuel Valls : « Faire dans une primaire de gauche, des propositions de droite… » Valls, en référence à Mitterrand : « Pas de coups, parce que personne ici n’a le monopole de la gauche (…) C’est trop facile de caricaturer. Quand je parle de sécurité, de désendettement, c’est parce que je suis de gauche ».

De nouveau, Martine Aubry attaque François Hollande sur le contrat de génération, « une mesure couteuse, un effet d’aubaine. Tous les syndicats le disent », lance la maire de Lille, en citant FO, la CGT et la CFDT. Le député de Corrèze n’apprécie pas. Ségolène emboîte le pas à Martine : « On ne peut pas créer de nouvelles niches sociales ».

Montebourg attaque Aubry sur Guérini

En Monsieur propre, Arnaud Montebourg attaque et met le doigt où ça fait mal : le cas Jean-Noël Guerini. « Que les socialistes fassent le ménage chez eux, dans les Bouches-du-Rhône, pour être crédible »… Martine Aubry, directement visée : « Il faut arrêter de parler avant que la justice ait dit la vérité. Nous avons remis de l’ordre (dans les Bouches-du-Rhône). Dans l’Hérault, j’ai porté plainte au pénal. Mais quand il s’agit d’affaires qui dépendent de la justice », la candidate ne veut pas condamner à l’avance. Elle ajoute : « Il faut arrêter de parler avec des rumeurs et allégations ».

Sur l’immigration, Hollande et Aubry sont globalement d’accords : pas de régularisations massives mais sur critères, au cas par cas. Nuance d’Aubry : « Aller plus vite pour ceux qui travaillent ou dont les enfants sont scolarisés ». Montebourg, plus « soft », se prononce pour des « critères généreux ». Royal, plus ferme : « Pas de critères généreux », ni de « vision angélique ». Manuel Valls opte pour un discours carrément plus dur : « Il faut des critères très clairs, très fermes, en période de chômage. Il faut des régularisations, mais aussi, fermement, des reconduites à la frontière, indispensables pour notre pacte national ».

En fin d’émission, François Hollande, qui est resté prudent tout le long du débat, gérant son avance dans les sondages, se réjouit de la victoire de la gauche aux sénatoriales, dimanche dernier. Il est le seul à le faire. Il évoque « les réformes sur le statut pénal du chef de l’Etat, le cumul des mandats, le droit de vote aux étrangers aux élections locales » que permettront ce basculement. Il ajoute : « C’est ce souffle là que je ferai souffler le moment venu ».

Second débat des Primaires PS

Pour Valls "personne n’a le monopole de la gauche"



Lors du deuxième débat de la primaire socialiste, Arnaud Montebourg attaque Manuel Valls sur "ses solutions de droite" concernant la TVA sociale. Le maire d'Evry lui rétorque que "personne n’a le monopole de la gauche" et que "c’est trop facile de caricaturer".

Carla Bruni à la BBC : "Mon amour pour Sarkozy, le jardinier"

Ce titre, c’est la traduction littérale du teasing de la BBC, en attendant la diffusion à 15h00 ce mardi de l’interview que Christine Ockrent a réalisée pour la chaîne britannique de la Première dame de France.
Où l’on apprend que ce sont "les connaissances en botanique" de Nicolas Sarkozy qui "ont touché son coeur". Et qu’elle reste discrète sur sa grossesse car "c’est inintéressant pour les français".

"Je me suis dit : ’Mon Dieu, il faut que j’épouse cet homme. Il est président et il connaît tout des fleurs. C’est incroyable.’"

Ainsi se confie Carla Bruni-Sarkozy, en anglais, à son intervieweuse Christine Ockrent, dans l’émission de la BBC Newshour. Interview plutôt complaisante menée par celle que la chaîne britannqiue présente comme "une amie personnelle" de la chanteuse et femme du président français.

Et de dérouler le portrait d’un homme qui "n’est en rien un conservateur", voire plutôt "démocrate de gauche". D’un mariage "rock-n-roll".
Et d’expliquer que si elle n’a jamais annoncé officiellement sa grossesse, c’est "par superstition" et parce que "ce n’est pas intéressant pour les Français".

En Grande-Bretagne, personne ne se veut dupe. C’est une interview pour "tenter d’amadouer les sceptiques", selon le Times, pour qui Carla Bruni a raté sa cible. "Ses histoires de coeur et de fleurs n’ont pas réussi à convaincre", titre le quotidien de Londres.

Cécile Quéguiner

Carla Bruni-Sarkozy live BBC show "ma came"


Carla Bruni-Sarkozy live BBC show "ma came" par net_scoop

Invitée mardi aux côtés de groupes comme Metallica ou Kings of Leon, elle a répondu à quelques questions personnelles, confiant que son mari n'était ni fan ni critique. "Mais (il est) impliqué dans ma musique parce que je joue toute la nuit et je le dérange au milieu de la nuit", a-t-elle avoué. "Cela ne le met pas en colère, c'est pour lui un monde très différent" du sien, a poursuivi l'ex-mannequin, qui avait charmé les Britanniques lors de la visite d'Etat du couple présidentiel au Royaume-Uni en mars dernier. "Il est très gentil et il écoute tous mes doutes", a-t-elle ajouté dans un anglais fluide.

Carla Bruni-Sarkozy a souligné sa volonté de séparer sa musique de son mariage. "J'ai le monde de mon mari...C'est comme essayer d'être avec lui ... sans tout changer de ce que je sais et de ma manière de vivre. Ce n'est pas si difficile, c'est comme jouer dans un film", a-t-elle dit.

Candidats socialistes sur le cumul des mandats



A quelques heures du deuxième débat des candidats à la primaire socialiste, un sujet cristallise les différences de positions : le cumul des mandats. Le non cumul est inscrit au projet du parti socialiste. Jusqu'où les candidats sont-ils prêts à défendre ce principe ?

Bugdet 2012 : rembourser la dette en priorité


Les Guignols de l'Info - 28/09/11

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Renier des proches une fois qu'ils ont perdu des élections, chez les Sarkozy c'est vraiment de famille...

Hollande veut changer le système de calcul du Smic

MINUTE PAR MINUTE - Aubry, elle, propose «d'augmenter le Smic comme la moyenne des salaires». Suivez en direct le débat sur lefigaro.fr.

La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP.fr


19h29 : «Le Smic, on l'augmentera en fonction de la moyenne des salaires», déclare Martine Aubry, plus discrète que lors du premier débat télévisuel. «Je ne trouve pas normal que le Smic n'ait pas été augmenté depuis 5 ans (...) Au premier juillet, il faudra le faire», poursuit-elle, sans préciser de combien sera cette hausse. Lors de la dernière élection, le parti socialiste avait été fortement décrié pour son idée d'un smic à 1500 euros. Ségolène Royal, elle, rappelle qu'en 2007, elle n'avait pas défendu cette mesure.

Pour François Hollande, il faut «changer le calcul du Smic».

19h12 : Invité à revenir sur les «contrats de générations», qui vise à faire baisser les charges des entreprises en échange de l'embauche de jeunes et de seniors, François Hollande assure que «le coût ne sera pas supplémentaire mais sera pris dans la somme des exonérations de cotisations sociales prélevées sur les entreprises». «Ca va lier les âges», estime-t-il.

Jean-Michel Baylet, lui aussi, se dit concerné par les jeunes, qui se sentent «abandonnés». «J'ai 2 propositions. Il faut se tourner vers les PME pour rééquilibrer notre balance extérieure. Je propose que lorsqu'une PME recrute un jeune, elle soit exonérée de charges sociales pendant 3 ans. (...) Deuxièmement, il faut adapter les allocations familiales aux revenus». Enfin, il souhaite étendre le RSA aux jeunes de moins de 25 ans.

Ségolène Royal de son côté, estime que les exonérations sociales n'inciteront «pas forcément» les entreprises à embaucher. Pour sa part, elle «propose un pacte de confiance pour l'emploi des jeunes, qui s'appuie sur les PME dans un système donnant-donnant». «Ce que l'on peut exiger des entreprises ce sont des jeunes en alternance et mon plan prioritaire sera pour les jeunes en alternance». «80 % des jeunes en alternance trouvent un emploi après», explique la candidate, qui depuis plusieurs années déjà défend l'alternance pour les jeunes. Une idée que rejoint Manuel Valls, qui déclare : «l'alternance est la voie royale».

18h58 : «La seule façon de s'en sortir, c'est l'offensive», explique François Hollande, qui une nouvelle fois a attendu que tous ses collègues s'expriment pour exposer ses propres idées. La première partie du débat s'achève. Après une pause, Arnaud Montebourg, en retard sur son temps de parole par rapport aux autres candidats, prend la parole et rappelle que la droite a déjà essayé de faire passer la TVA sociale : «Il ne serait pas naturel de faire dans une primaire de gauche des propositions de droite !». Un déclaration qui agace Manuel Valls, qui lui répond : «Arnaud, pas de coups, personne ici n'a le monopole de la gauche (...) C'est trop facile de caricaturer». A ses yeux, cette mesure peut réellement venir en aide aux PME.

18h50 : Années 70, 60, 50... Les commentaires vont bon train sur les propositions de Ségolène Royal, qui continue de défendre ses idées. «On va me dire que c'est le retour aux années 50, mais moi je ne peux pas laisser dire que l'intervention de l'Etat c'est le retour aux années 50» (en réponse aux propos de Jean-Michel Baylet ). «Je suis pour un Etat stratège (...) pour faire de la France un pays d'entrepreneurs». Elle explique également qu'elle est «hostile» à une «TVA antisociale».

18h20 : Les six candidats sont interrogés sur la crise et les solutions qu'ils préconisent. À la question du journaliste Gérard Leclerc «le projet PS est-il dépassé ?», Arnaud Montebourg ne répond pas. Il martèle : «Nous n'aurons pas d'autre choix que de faire payer les banques pour préserver le niveau d'activité dans notre pays».

Martine Aubry, de son côté, explique que le projet du PS, «nous le portons tous puisqu'il a été voté à l'unanimité». «C'est incroyable que les banques aient continué à spéculer sur l'épargne des Français», estime-t-elle. «Rien n'est fait pour relancer la croissance», déplore-t-elle. Ses priorités: «emploi, éducation, sécurité, pouvoir d'achat».

Manuel Valls déclare pour sa part que «l'effort que nous devrons faire sera aussi important que celui que la France a dû faire après la guerre. La première priorité, c'est le désendettement. Lutter contre la dette publique, c'est être profondément de gauche», estime-t-il. «On ne pourra pas dépenser un euro supplémentaire sans mettre en oeuvre une politique fiscale majeure. Les prélèvements obligatoires augmenteront, à condition que cela soit juste». Il propose d'augmenter le taux de la TVA (19,6%) d'un point.

Ségolène Royal, elle, croit au «blocage des prix». Ensuite, elle explique, s'appuyant sur ce qu'elle a mis en place dans sa propre région, qu'elle «veut l'entrée de l'Etat dans le capital des entreprises stratégiques» - comme celles qui produisent des voitures électriques - et «empêcher les licenciements boursiers». Interrogée par Arlette Chabot sur ces idées, qui semblent être un «retour aux idées des années 70», Ségolène Royal, plus présente que lors du premier débat, lui rétorque : «Eh bien on le dira et ça ne me dérangera pas!».

» Première pique de Royal à Aubry

Jean-Michel Baylet, lui, tacle Ségolène Royal sur ces idées. «Les salariés attendent que nous soyons crédibles et que nous ne leur racontions pas des balivernes», lui dit-il. Il estime que pour s'en sortir, il faut regarder «au niveau européen».

François Hollande, de son côté, estime que «le problème principal est le financement de l'économie». «Il faut imposer des règles au système bancaire». Ensuite, il faudra «demander un plan de coordination de nos politiques» à l'échelle européenne et «puis il y a la réforme fiscale».

• 18h10 : Le débat démarre, sous la houlette de la journaliste Arlette Chabot, qui commence par une première question, à laquelle les 6 candidats ont une minute pour répondre : «Si vous êtes élu, quelle sera votre première mesure ?»

- Ségolène Royal : «Ma première décision sera la réforme bancaire», assure la candidate, qui explique qu'elle «bloquera le prix de l'essence» et des produits de premières nécessités.

- Martine Aubry : «Je commencerai par réduire les salaires du président et des ministres de 30%». «Je m'adresse aux femmes, la première loi imposera l'égalité des hommes et des femmes dans l'entreprise», poursuit-elle.

- François Hollande : «Il faudra d'abord rétablir la confiance (...) d'abord dans l'avenir. J'ai un grand engagement : c'est la jeunesse. (...) Mes premières mesures seront tournées autour de ce contrat de génération que j'ai proposé». Il faudra par ailleurs rétablir la confiance «dans la justice : fiscale, sociale». «Le premier engagement que le parlement aura à prendre c'est de faire la grande réforme fiscale que nous avons proposée»

- Arnaud Montebourg : «Ma première décision sera de faire voter une loi de mise sous tutelle des banques (...) «l'Etat entrera d'autorité dans le conseil d'administration des banques (...) Les banques seront coupées en deux, celles de dépôt et celles d'affaires» ».

- Jean-Michel Baylet : Il faudra «relancer l'Europe et relancer la France».

- Manuel Valls : «La première mission sera de nommer un vrai premier ministre»


Les six candidats à la primaire PS se retrouvent mercredi à 18 heures sur iTélé, Public Sénat et Europe 1 pour leur deuxième débat télévisé. Comme pour le premier débat du 15 septembre, les modalités de la rencontre ont été fixées dans le moindre détail, pour assurer l'égalité de temps de parole entre les six candidats.

Mais cette fois, il y aura plus de temps de débat entre les candidats : une minute de présentation individuelle est prévue mais pas les 10 minutes de confrontation individuelle avec les journalistes, comme c'était le cas la dernière fois. Avec l'espoir d'une joute verbale un peu plus musclée que le 15 septembre.

Au programme, trois séquences, d'environ une demi-heure chacune : «la crise», «la protection sociale: emploi, retraites, salaires» et «la République et la société : justice, sécurité, libertés, immigration».

«Tous les coups ne sont pas permis»

Alors que l'échéance du scrutin se rapproche (onze jours), le climat s'est dernièrement tendu entre les candidats. Mercredi matin, Jean-Claude Mignard, porte-parole de la Haute autorité des primaires, a lui-même jugé «évident» que les débats allaient se tendre, chacun des candidat voulant à ce stade de la campagne marquer plus nettement «les lignes de force» de son projet. Mais «tous les coups ne sont pas permis», a-t-il averti.

Signe de fébrilité, quelques heures avant le débat, Benoît Hamon est sorti de sa réserve habituelle de porte-parole du PS pour affirmer son soutien à Martine Aubry. En dépit des sondages qui donnent une énorme avance à son rival François Hollande, il a jugé que la maire de Lille était «la plus certaine de pouvoir battre», Nicolas Sarkozy en 2012.

Royal, plus offensive ?

François Hollande a quant à lui appelé les socialistes à «faire attention au rassemblement», et mis en garde contre un excès d'optimisme pour 2012 après la victoire de la gauche au Sénat. «Le respect a été un point fort» des échanges de la première confrontation, le 15 septembre, a-t-il souligné, rappelant que «le rassemblement» devra se faire dès le 16 octobre.

Ségolène Royal, jugée un peu en retrait lors du premier débat, devrait, selon son porte-parole, s'employer «à être toujours dans l'explication de ses solutions pour redresser la France et répondre aux préoccupations des Français». Les deux outsiders Arnaud Montebourg et Manuel Valls, en forte progression dans les sondages après leur première prestation remarquée le 15 septembre, vont eux tenter de pousser leur avantage. Quant à Jean-Michel Baylet (PRG), seul candidat non-socialiste, il devrait poursuivre sa stratégie de différenciation sur des sujets de société (euthanasie, cannabis).

Débat vif entre les six candidats sur des sujets de fond

Portés par la victoire de la gauche au Sénat, les six candidats à la primaire PS échangent d'une façon animée et pugnace lors du deuxième débat télévisé à onze jours du premier tour du scrutin.

Le débat de mercredi est beaucoup plus animé, voire agité que le premier il y a deux semaines. Vers 18h, chacun a commencé par répondre, en une minute, à la question : "Si vous êtes élu(e)président(e) de la République, quelle sera votre première décision ?". "Réforme bancaire" et "gouvernement paritaire d'hommes et de femmes irréprochables qui n'auront aucun cumul avec toute autre fonction", a répondu Ségolène Royal, veste rouge, première à s'exprimer selon le tirage au sort. Martine Aubry, veste bleue, ira "dès le 7 mai voir Mme (Angela) Merkel pour lui dire qu'il faut changer l'Europe" et sa "première loi imposera l'égalité salariale des hommes et des femmes dans l'entreprise".


Pour François Hollande, les "premières mesures tourneront autour du contrat de génération" et de la "réforme fiscale". Arnaud Montebourg veut faire adopter en urgence "une loi de mise sous tutelle des banques". Manuel Valls nommera "un vrai Premier ministre qui gouverne". Quant au président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, seul candidat non socialiste, il veut "relancer l'Europe, rassembler la France". Les candidats sont entrés dans le vif du débat sur le thème de la crise, s'interrompant ou s'interpellant assez librement, parfois dans une certaine confusion. Ils se sont notamment opposés sur la TVA sociale. Avant que Mme Aubry affirme en conclusion qu'ils étaient "tous d'accord pour la réforme fiscale". Tous ont fait valoir leurs expériences en campagne ou leurs réalisations passées lors d'anciennes responsabilités.

"Devoir de vérité"

M. Montebourg, chantre de la "démondialisation", a insisté sur la nécessité de "mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire", tandis que Mme Royal prônait "l'interdiction des licenciements boursiers". M. Baylet a répliqué à la présidente de la région Poitou-Charentes qu'en tant que "chef d'entreprise", il était contre le retour "à des mesures étatiques." M. Valls a plaidé pour un "devoir de vérité" à tenir face à la crise, ne voulant pas faire "la course à la mesure la plus dirigiste", comme M. Hollande qui ne "croit pas à des solutions ni judiciaires, ni administratives". Mme Aubry a redit sa volonté de "relancer la croissance et l'emploi". En arrivant, l'élu corrézien, grand favori des sondages, avait souhaité un débat "serein et respectueux".

Portés par la victoire de la gauche au Sénat, les six candidats à la primaire PS -cinq socialistes et un PRG- ont débattu mercredi d'une façon animée et pugnace lors du deuxième débat télévisé à onze jours du premier tour du scrutin. Sur le plateau d'iTélé, dans un décor à dominante de blanc avec quelques teintes de bleu, les concurrents se sont installés peu après 18H00, debout derrière des pupitres en arc de cercle. Chacun a commencé par répondre, en une minute, à la question: "Si vous êtes élu(e)président(e) de la République, quelle sera votre première décision ?". "Réforme bancaire" et "gouvernement paritaire d'hommes et de femmes irréprochables qui n'auront aucun cumul avec toute autre fonction", a répondu Ségolène Royal, veste rouge, première à s'exprimer selon le tirage au sort. Martine Aubry, veste bleue, ira "dès le 7 mai voir Mme (Angela) Merkel pour lui dire qu'il faut changer l'Europe" et sa "première loi imposera l'égalité salariale des hommes et des femmes dans l'entreprise".

"Loi de mise sous tutelle des banques"

Pour François Hollande, les "premières mesures tourneront autour du contrat de génération" et de la "réforme fiscale". Arnaud Montebourg veut faire adopter en urgence "une loi de mise sous tutelle des banques". Manuel Valls nommera "un vrai Premier ministre qui gouverne". Quant au président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, seul candidat non socialiste, il veut "relancer l'Europe, rassembler la France". Les candidats sont entrés dans le vif du débat sur le thème de la crise, s'interrompant ou s'interpellant assez librement, parfois dans une certaine confusion. Ils se sont notamment opposés sur la TVA sociale. Avant que Mme Aubry affirme en conclusion qu'ils étaient "tous d'accord pour la réforme fiscale". Tous ont fait valoir leurs expériences en campagne ou leurs réalisations passées lors d'anciennes responsabilités.

M. Montebourg, chantre de la "démondialisation", a insisté sur la nécessité de "mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire", tandis que Mme Royal prônait "l'interdiction des licenciements boursiers". M. Baylet a répliqué à la présidente de la région Poitou-Charentes qu'en tant que "chef d'entreprise", il était contre le retour "à des mesures étatiques." M. Valls a plaidé pour un "devoir de vérité" à tenir face à la crise, ne voulant pas faire "la course à la mesure la plus dirigiste", comme M. Hollande qui ne "croit pas à des solutions ni judiciaires, ni administratives". Mme Aubry a redit sa volonté de "relancer la croissance et l'emploi". En arrivant, l'élu corrézien, grand favori des sondages, avait souhaité un débat "serein et respectueu".

le 28 septembre 2011 à 19:26

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