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mardi 20 septembre 2011

François Bayrou s'est vu proposer des valises de billets



François Bayrou a admis mardi sur France Inter s'être vu proposer des financements occultes par des porteurs de valises qu'il a "renvoyés de manière indiscutable".

Martine Aubry face à la rédaction de Libération








Lundi 19 septembre 2011, la candidate à la primaire socialiste a passé la matinée à Libération. Morceaux choisis.

Réalisation: Marc Quattro / Durée: 5'25"

Bourdin 2012 : Dominique de Villepin



Jean-Jacques Bourdin reçoit Dominique de Villepin, Président du parti République solidaire

Villepin veut un gouvernement d'union nationale



Dominique de Villepin a confirmé qu’il se retirait de la présidence de son parti République solidaire. L’ancien Premier ministre appelle à "la préparation d’un gouvernement de rassemblement d’union nationale".

DSK au JT : qu’en ont pensé les Français ?



Plus de 13 millions de téléspectateurs ont regardé ce dimanche soir l’intervention de Dominique Strauss-Kahn sur TF1. Mais qu’en ont-ils vraiment pensé ? BFMTV est allé poser la question à quelques Français.

Affaire DSK : Banon et Diallo ne lâchent rien



Du côté des plaignantes Tristane Banon et Nafissatou Diallo, l'affaire DSK n'est pas terminée. De chaque côté de l'Atlantique, les parties ont lancé une offensive médiatique, en réponse à la prestation de Dominique Strauss-Kahn de dimanche soir.

Aubry après les propos de DSK: « Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution? »

« Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution? »: Martine Aubry a déminé lundi la polémique naissante sur sa présumée candidature par défaut à la primaire PS, après les propos de DSK reconnaissant un pacte existant entre eux mais surtout sa ferme intention de se lancer.

Interrogée par des journalistes lors d'un déplacement à Nice, celle qui s'est lancée dans la course fin juin a contesté l'affirmation selon laquelle Dominique Strauss-Kahn avait déjà pris sa décision de son côté au moment où il a été arrêté à New York le 14 mai, après des accusations de crimes sexuels.

« Le problème se posait de savoir qui serait candidat et qui serait le mieux placé. La décision n'avait pas été prise et le moment venu j'ai pris ma propre décision et je l'ai annoncée », a déclaré Martine Aubry.

« Quand on appelle pacte +avez-vous travaillé ensemble?+ c'est oui, quand on dit +est-ce que la décision était prise+ (que l'un s'effacerait devant l'autre, ndlr), c'est non », a-t-elle ajouté. « D'ailleurs je n'aime pas tellement ce terme » de pacte.

Soumise à plusieurs relances sur le même thème, la maire de Lille a interrogé: « Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution? »

Vous n'êtes pas la candidate par défaut ? « Non, je suis la candidate qu'il faut, voilà le bon slogan », a-t-elle rétorqué en riant. Il n'y a pas de « baiser de la mort » dans les propos de DSK? « Mais ça veut dire quoi, je ne comprends pas ce que vous voulez dire »...

« Aujourd'hui, la seule chose qui compte, c'est que je suis la candidate vraiment qu'il faut pour la France, je le crois, et qu'il faut pour battre Nicolas Sarkozy », a encore dit Mme Aubry, distancée dans les sondages par son principal rival François Hollande.

Elle a expliqué avoir regardé l'interview de l'ex-directeur général du FMI dimanche soir sur TF1, estimant simplement à propos de cet exercice: « Je sais qu'il le souhaitait. Il l'a fait ».

« Dominique a dit que j'étais une amie et que j'étais là. Parfois ceux qui étaient censés être ses amis n'étaient pas là », a poursuivi Martine Aubry, ajoutant: « Pour moi, c'est essentiel la fidélité, la fidélité à mes valeurs, à ce que je crois profondément, la fidélité à dire la vérité et la dire toujours ».

Le Grand Journal : Michel Denisot reçoit Tristane Banon, sonavocat et Daniel Cohn-Bendit

La contre-attaque. Tristane Banon, qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol, s'est exprimée lundi soir en direct dans le "Grand Journal" de Canal+, au lendemain de l'interview de l'ancien patron du FMI sur TF1. Elle a notamment déclaré que si le parquet de Paris classait sans suite l'enquête sur ses accusations de tentative de viol contre DSK, elle en déposerait une autre en se portant "partie civile". Elle était accompagnée de son avocat, Me David Koubbi.

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Clinton/DSK: des regrets, des regrets... étrangement ressemblants !

Lors du "Grand Journal" de Canal +, lundi soir, Michel Denizot recevait Tristane Banon et son avocat, David Koubbi .

Un évènement largement commenté, ici et ailleurs, pour ne pas m'y attarder davantage.

Ce qui m'a frappé, plus que le "scoop télévisuel" un peu tapageur que cela représentait, c'est le montage réalisé pour l'émission, soulignant la similitude de propos entre Bill Clinton suite à l'affaire Levinski et DSK lors de son passage sur TF1, dimanche soir.

Souvenez-vous, c'était en 1998 et le président des Etats-Unis présentait ses excuses en direct à la nation américaine pour "sa relation inappropriée" avec la jeune stagiaire Monica Levinski.

On soulignera que ce Monicagate qui faillit entraîner la destitution du président n'a fait l'objet d'aucune procédure pénale dans la mesure où la relation était librement consentie et je dirais même mieux, "souhaitée" par les protagonistes.

Par contre dans les deux affaires qui nous occupent, les principaux intéressés : Clinton et DSK, se sont livrés à un acte public de contrition, en direct à la télévision.

Troublant, quand on écoute les deux interventions, d'entendre, l'un en anglais, l'autre en français, égrener les mêmes arguments et employer des expressions à l'identique pour faire leur mea culpa !

Voici ce que souligne Le Monde.

DSK : "Ce qui s'est passé, c'est une relation non seulement inappropriée mais plus que ça. Une faute."

Clinton : "J'ai bien eu une relation avec Mlle Lewinsky, qui n'était pas convenable. En fait, c'était mal." ("I did have a relation with Miss Levinskithat was not appropriate. In fact, it was wrong")

DSK: "Une faute vis à vis de ma femme, mes enfants, mes amis. Mais aussi une faute vis à vis des Français qui avaient placé en moi leur espérance de changement."

Clinton : "J'ai trompé le public, y compris ma femme. Je le regrette profondément." ("I misled people, including even my wife. I deeply regret that.")

DSK : "Dans cette affaire, j'ai vécu des choses violentes, oui. Des attaques terribles. Et j'ai beaucoup perdu, même si d'autres, dans d'autres circonstances,ont pu parfois perdu plus que moi."

Clinton : "L'enquête indépendante s'est ensuite étendue à mes collaborateurs et amis, puis à ma vie privée. Et désormais l'enquête elle-même fait l'objet d'une enquête. Ceci a duré trop longtemps, coûté trop cher et blessé trop de personnes innocentes." ("The independent counsel investigation moved on to my staff and friends, then into my private life. And now the investigation itself is under investigation. This has gone on too long, cost too much and hurt too many innocent people.")

Jusqu'à la conclusion, pour changer habilement de sujet et revenir sur le terrain des "vraies valeurs politiques" !

DSK : "Je crois que la situation est très sérieuse. Avec le défi écologique, le défi que nous rencontrons dans cette crise est sans doute le plus sérieux pour les générations qui sont présentes et si nous ne réagissons pas vite, dans 25 ans, l'Europe sera une terre de désolation."

Clinton : "Maintenant, il est plus que temps de tourner la page. Nous avons d'importantes questions à résoudre de réelles opportunités à saisir, de réels problèmes de sécurité à affronter ("Now it is time – in fact, it is past time to move on. We have important work to do -real opportunities to seize, real problems to solve, real security matters to face")

Étonnant, isn't it ?

Sources : Le Monde

Kenneth Thompson sur DSK : "Tout était préparé, c'était une blague"

L'avocat new-yorkais de Nafissatou Diallo a qualifié lundi 19 septembre de "blague" la première interview de Dominique Strauss-Kahn et s'est dit déterminé à faire aboutir la procédure civile en allant au besoin jusqu'à Paris pour y recueillir la déposition de DSK.

"Ce n'était pas une interview, c'était un coup publicitaire. Tout était préparé, c'était une blague", a déclaré Me Kenneth Thompson, qui défend la femme de chambre guinéenne accusant l'ancien patron du FMI de viol. Dimanche soir sur TF1, Dominique Strauss-Kahn a été interrogé par une "amie de (sa femme) Anne Sinclair", a-t-il souligné. La journaliste Claire Chazal "lui a posé des questions faciles".

"Des millions de personnes voulaient savoir et ne savent toujours pas quelle est sa version de ce qui s'est passé" entre lui et Nafissatou Diallo le 14 mai, a ajouté Kenneth Thompson. "Comment a-t-il pu convaincre une femme qu'il n'avait jamais rencontrée d'avoir une relation sexuelle de neuf minutes dans une chambre d'hôtel?" s'est-il interrogé dans ses luxueux bureaux de la 5e avenue.

"Impatient" d'interroger DSK

L'avocat n'a pas caché sa déception après l'abandon de la procédure pénale le 23 août, dénonçant un procureur qui selon lui "n'a pas eu la volonté de mener cette affaire au procès". "Si Dominique Strauss-Kahn avait été un chauffeur de bus de Brooklyn, vous pensez qu'ils auraient abandonné après avoir obtenu une inculpation ? Non", a-t-il lancé.

Il a rappelé que le procureur avait lui-même évoqué au début de l'affaire des "preuves substantielles". Et l'avocat a affirmé que Mme Diallo n'avait jamais varié dans son récit concernant ce qui se serait passé dans la suite du Sofitel.

Me Thompson s'est dit "impatient" d'interroger sous serment Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre de la procédure civile qui va réellement commencer fin septembre.

Mauvaise "interprétation"

"Il devra déposer ici, dans nos bureaux", a-t-il dit. "Et s'il ne vient pas, nous irons à Paris prendre sa déposition, et cela ne sera pas fait par une amie d'Anne Sinclair, mais par moi ou mon associé Doug Wigdor", a précisé M. Thompson. "Nous n'abandonnerons pas l'affaire, nous la conduirons au procès", a-t-il ajouté. "Nous allons prendre les mêmes preuves (...) et nous allons en utiliser d'autres, de femmes qui nous ont contactés", a-t-il ajouté.

Dans la plainte au civil déposée le 8 août, Mme Diallo demande des dommages et intérêts pour l'attaque "violente et sadique" dont elle a dit avoir été victime. Me Thompson s'est indigné de "l'interprétation" faite dimanche par Dominique Strauss-Kahn du rapport du procureur Cyrus Vance, que l'ancien ministre a cité une dizaine de fois.

"Lisez le rapport. Le rapport ne dit pas qu'il est innocent, le rapport dit que le procureur a décidé d'abandonner (les poursuites) parce qu'il devait prouver" au delà du doute raisonnable ce qui s'était passé, a fait valoir l'avocat.

Le procureur a demandé le 23 août le classement de la procédure pénale, expliquant que Nafissatou Diallo, 32 ans, ne pouvait être considérée comme un témoin crédible, ayant menti à de nombreuses reprises aux enquêteurs sur son passé et sur les événements "entourant" sa rencontre avec DSK. Il avait ajouté que si l'enquête avait établi une brève relation sexuelle entre elle et l'ancien patron du FMI, elle n'avait pas pu établir de manière indépendante qu'il s'agissait d'une relation forcée comme l'affirme Mme Diallo.

Quatre mois après l'incident, celle-ci n'a pas repris son travail. "Elle est toujours en dépression", a déclaré son avocat, ajoutant qu'elle n'avait qu'une envie : "retourner travailler au Sofitel dès qu'elle le pourra. Elle y travaillait depuis plusieurs années et n'avait jamais eu le moindre problème avant le 14 mai", a-t-il ajouté.

Le Nouvel Observateur - AFP

Benoît Hamon : Strauss-Kahn est plus proche de Hollande que d'Aubry

Le porte-parole du PS évoque le "pacte" entre Aubry et DSK et précise que tous deux se préparaient à se porter candidat.


Benoît Hamon, porte-parole du PS, a parlé, mardi 20 septembre, d'un "pacte" entre Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, jugeant par ailleurs ce dernier plus proche de François Hollande que de la maire de Lille.

Comme on lui demandait sur Europe 1 si, "une fois pour toutes, il y avait un pacte", Benoît Hamon a d'abord répondu: "il y avait une entente entre les deux pour dire : celui qui sera le mieux placé sera le candidat. Ils n'ont pas eu l'occasion, pour des raisons que vous connaissez, de trancher entre eux cette question-là. Ils se préparaient tous les deux", "ils avaient l'intention tous les deux, ils le souhaitaient".

"Ce qui s'est passé à New York a décidé du sort de ce pacte et l'a enterré", a observé ensuite le porte-parole du PS.

DSK, Aubry et Hollande

Alors Martine Aubry candidate par défaut ? "Si vous regardez les contenus, l'identité politique de Martine Aubry, elle ne se confond pas avec celle de Dominique Strauss-Kahn et j'ai parfois tendance à penser que l'identité politique de François Hollande est plus proche de celle de Dominique Strauss-Kahn que celle de Martine Aubry", a répondu le porte-parole.

Interrogé sur les principales différences entre DSK et la candidate à la primaire PS, a cité la place qu'elle donne "à une réorientation de la construction européenne, les restrictions au libre-échange pour lutter contre les délocalisations et favoriser les relocalisations industrielles, la place qu'elle donne à l'Etat dans la politique économique, au diapason de ce que disent les grands Nobel..."

"Sur ces terrains-là, elle incarne une gauche volontariste qui me paraît la mieux à même de répondre à la crise et réparer ce pays durement touché par cinq années de sarkozysme et une crise sans précédent", a confié Benoît Hamon.

Le Nouvel Observateur - AFP

L'Elysée très sévère sur l'intervention de Strauss-Kahn

Irrités par les « leçons » de l'ancien patron du FMI sur la crise, les proches de Nicolas Sarkozy raillent une « opération de com » totalement « surjouée ».

Nicolas Sarkozy a « d'autres chats à fouetter » que d'écouter des socialistes à la télévision. Officiellement, selon son entourage, le chef de l'Etat n'a pas regardé le mea culpa de Dominique Strauss-Kahn dimanche soir. Pas plus qu'il n'avait vu, jeudi dernier, le premier débat de la primaire socialiste. « Il nous a appelés pour savoir ce que nous avions pensé » de l'interview de l'ancien directeur général du FMI, assure un de ses proches conseillers. Que faisait le président ? « A 20 heures, o n peut faire autre chose que regarder la télé... » A l'Elysée, les fidèles du président ont, eux, trouvé l'intervention de DSK « pas opportune » et « surjouée ». « Un exercice terrible, tellement calibré », dit l'un d'eux, relevant qu'il a parlé sur « des tons différents » de « l'affaire de justice et de moeurs » et de la situation économique. « En mélangeant les genres, Strauss-Kahn a créé un trouble supplémentaire », assure-t-il.

Un autre a trouvé Dominique Strauss-Kahn totalement « indécent ». « Tout cela n'est qu'une opération de com », fustige-t-il, jugeant qu'il aurait « pu attendre un an ou deux » avant de s'exprimer et se demandant « quelle est cette faute morale dont il parle puisqu'il ne reconnaît rien ? » L'Elysée, qui table déjà - non sans la craindre -sur une victoire de François Hollande à la primaire, veut croire que les propos de DSK sont « un cadeau empoissonné pour la gauche » puisqu'il n'a pas renoncé à jouer un rôle public.

Deux déclarations de l'ancien favori des sondages à gauche ont particulièrement irrité les partisans de Nicolas Sarkozy. Celle sur un éventuel « complot » d'abord, jugée « extrêmement choquante » par Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP. Les « leçons » du socialiste sur la crise ensuite. « Franchement, ce qu'il pense de la crise, tout le monde s'en fiche ! » lâche un très proche du président. « Directeur du FMI pendant trois ans, il a pleinement partagé, voire initié les politiques conduites », rappelle, bon soldat, le secrétaire d'Etat Benoist Apparu. Marc-Philippe Daubresse, le secrétaire général adjoint de l'UMP, choisit l'ironie : « Il est plus dévalué aux yeux des Français, en particulier des femmes, que les titres de la dette grecque qu'il prétend vouloir sauver. »

PIERRE-ALAIN FURBURY, Les Echos

Harlem Désir : "DSK n’est plus un acteur de la vie politique française"

Interrogé sur les récentes déclarations de DSK sur un pacte avec Martine Aubry, le premier secrétaire par intérim du PS ne commente pas. Avant d’ajouter que "DSK n’est plus un acteur de la vie politique française". Il estime par ailleurs que François Fillon a peur du succès de la primaire socialiste. Avant de préconiser l’effacement d’une partie de la dette grecque.

DSK et le pacte

"Je ne commente pas la campagne des candidats... Il (DSK) n’est plus un acteur de la vie politique française…"

Prochain débat de la primaire le 28 septembre

"... les thèmes du prochain débat ... la dimension européenne, le logement, la sécurité, le pouvoir d’achat, la politique étrangère…"

Fillon "atterré" par les propositions économiques des candidats à la primaire socialiste

"Le premier ministre essaie de manier l’arrogance et l’ironie vis à vis des candidats à la primaire... Je crois surtout que M. Fillon est apeuré par la primaire, par la force qu’elle est en train de donner à l’envie de changement… Il sait que le succès de la primaire ce sera le début de la fin pour la majorité ..."

Effacer la dette de la Grèce ?

"La crise européenne n’est pas finie …si on asphyxie à coup d’austérité un pays qui déjà n’arrive pas à rembourser ses emprunts, à qui les marchés pratiquent des taux d’intérêts prohibitifs, et bien, non seulement il ne remboursera pas ses emprunts, mais comme il va sombrer dans la récession, il ne sortira jamais de la crise ; et alors, le doute va s’instaurer sur le reste de la zone euro... Il faut l’aider ce qui revient à effacer une partie de la dette ..."

Aide alimentaire considérablement réduite par l’Europe

Je demande aux ministre de l’agriculture de sauver le programme d’aide aux plus démunis.

Les politiques réagissent à l'intervention de DSK



Zapping vidéo - "Utile et indispensable" pour certains, "peu convaincante" pour d'autres, les déclarations de DSK, ce dimanche au 20h de TF1, ont suscité de nombreuses réactions des politiques dans les matinales d'info. Morceaux choisis.

Bayrou s'est vu proposer des valises de billets

François Bayrou, le président du MoDem, a admis mardi sur France Inter s'être vu proposer des financements occultes par des porteurs de valises qu'il a « renvoyés de manière indiscutable ».

« Ce que nous vivons fait honte à tout le monde », a lancé le député des Pyrénées Atlantique, en s'insurgeant « contre la multiplication de réseaux rivaux de corruption ».

« Qu'on ait installé au coeur de l'Etat des réseaux entiers ! », s'est-il exclamé, « toutes ces affaires qui viennent scandaliser l'opinion: l'affaire Takieddine, Karachi, Tapie dans un autre genre, Bourgi... », a-t-il énuméré à propos de différents dossiers mêlant argent et politique. « C'est une honte ! ».

Comme on lui demandait s'il s'était vu personnellement proposer des valises de billets, il a d'abord répondu de façon ambiguë : « si on me l'a proposé, les gens qui l'auraient fait se sont vu renvoyer de manière absolument indiscutable ».

Pressé de dire s'il parlait au conditionnel, il est allé plus loin : « ce n'était pas au conditionnel. Lorsque des propositions de cet ordre m'ont été faites, les porteurs de valises se souviendront assez longtemps des réponses qu'ils ont entendues ».

« C'est juste pour dire qu'on peut dire non », a insisté l'ex-candidat à la présidentielle de 2007. « On peut évidemment remettre dans la vie politique française quelque chose d'élémentaire, qui est une honnêteté civique ».

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