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jeudi 15 septembre 2011

DSK sur TF1 dimanche soir

Dominique Strauss-Kahn, dont on avait annoncé qu’il s’exprimerait sous une quinzaine de jours la semaine dernière, pourrait bien être l’invité du Journal de TF1 dimanche soir.

Si l’information n’est pas encore confirmée par la chaîne, Le Point affirme ce mercredi que DSK répondra aux questions de Claire Chazal le 18 septembre.

France Soir avait par ailleurs assuré début septembre que DSK confierait sa première interview à la journaliste la plus emblématique de TF1, et ce en raison de sa compassion pour Anne Sinclair. Le quotidien rappelait ainsi les propos de Claire Chazal sur l’affaire DSK :« Je trouve l’attitude d’Anne Sinclair assez admirable… Elle donne l’image d’une femme éperdument amoureuse, c’est étonnant dans cet univers parfois déshumanisé. Cela nous renvoie presque au romanesque, à la littérature… ».

Le grand retour médiatique de DSK représente un enjeu considérable pour la chaîne qui le recevra en premier, ses explications étant très attendues.

Source : Le Nouvel Observateur

Aubry quitte l’interview en direct sur BFMTV



Interrogée par Alain Marschall et Olivier Mazerolle à propos de l’affaire Guérini, Martine Aubry s’est dite attachée au respect du principe de la présomption d’innocence. Mais visiblement agacée d’aborder ce sujet, la candidate à la primaire socialiste a mis fin à l’interview le 9 septembre dernier.

Nicolas Sarkozy ne tweetera pas lui-même

Il n'y aura pas de messages sur Twitter signés par Nicolas Sarkozy. L'Élysée a indiqué que le président de la République ne publiera pas lui-même des tweets sur le site de micro-blogging, mais laissera ses équipes s'en charger. Une stratégie de communication bien différente de celle choisie par Barack Obama.

Nicolas Sarkozy ne fera pas campagne en 140 caractères. Alors que l'élection présidentielle de 2012 s'impose petit à petit dans l'actualité politique française, et que la candidature du président de la République pour un second mandat ne fait plus guère de doute, l'Élysée a fait savoir que que le chef de l’État "n'aura pas de compte personnel sur le réseau social de micro-blogging Twitter".

Aucune chance, donc, de voir le président publier lui-même des tweets sur un compte officiel baptisé "NicolasSarkozy" ou "NicolasSarkozy2012". Selon Le Parisien, qui rapporte l'information, il n'est toutefois pas impossible que des comptes de ce genre fleurissent dans les prochains mois. Ces derniers seront alors, selon toute vraisemblance, gérés par son équipe de campagne.

Nicolas Sarkozy a donc choisi de ne pas suivre la stratégie de communication adoptée par Barack Obama. Le président américain, qui souhaite également entamer un second mandat l'an prochain, participe occasionnellement aux discussions sur Twitter. Ses messages, assez rares, sont signés par la mention "-BO", à l'image de ce message ou de celui-là. Une manière d'animer sa campagne via le net, tout comme en 2008.

Reste que Nicolas Sarkozy pourra s'appuyer à la fois sur Facebook et Twitter lors de la présidentielle, tout comme ses rivaux d'ailleurs. Rappelons que le compte Twitter de l'Élysée est suivi par plus de 44 000 personnes tandis que le profil Facebook de Nicolas Sarkozy a plus de 456 000 fans. De quoi offrir aux équipes de campagne du président une audience non négligeable lors de la course à la présidentielle.

Cohn-Bendit et Le Pen règlent leurs comptes



L’ambiance au Parlement européen de Strasbourg ce mercredi était explosive. Un vif échange a opposé le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, au vice-président des eurodéputés Verts, Daniel Cohn-Bendit.

"Vive la Libye libre" : le discours de Sarkozy à Benghazi

Le débat des primaires PS de 2006



Il y a 5 ans le premier débat d’une primaire du parti socialiste était diffusé à la télévision. A l’époque, ils étaient trois Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius. Comment s’était-il déroulé ?

Primaire du PS : les candidats dans les starting-blocks

Ce soir sur France 2, les prétendants à l’investiture socialiste jouent à "si j’étais président". Les règles, les stratégies et les enjeux par Sylvain Courage.

Le débat de la primaire est un jeu télévisé diabolique. Les six candidats venus de toute la France, Martine (Nord), Jean-Michel (Haute-Garonne), François (Corrèze), Arnaud (Saône-et-Loire), Ségolène (Deux-Sèvres) et Manuel (Essonne) seront installés derrière des pupitres. La partie qui a fait l’objet de nombreuses réunions de calage à France 2 se déroule en trois phases : présentation individuelle (1 minute), interview par les journalistes sur le thème "que feriez-vous si vous étiez président(e) ?" (10 minutes pour chaque compétiteur) et débat interactif (50 minutes). Approuvée par Maître Mignard de la Haute autorité de la primaire, la règle est aussi complexe que celles du Scrabble et de Risk réunies : ordres de passage tirés au sort, invitations limitées à 8 par candidats, plans de coupe réglés au millimètre, et bien sûr temps de paroles chronométrés au dixième de seconde… Tout cela pour respecter une stricte "é-qui-té", comme le répètera David Pujadas, maître des cérémonie flanqué de deux interviewers : Fabien Namias, le chef du service politique de France 2 et Françoise Fressoz du "Monde", partenaire de la soirée.

Et c’est parti pour deux heures de compétition sans merci… Mais dans un bon esprit ! Comme le veut la charte de la primaire, les attaques ad hominem ou ad mulierem sont proscrites, sous peine de dénonciation publique par Maître Mignard. Autant dire que les candidats vont devoir se tenir à carreau. Les téléspectateurs qui espèrent assister à un lavage de linge sale en famille comme dans une émission de Jean-Luc Delarue en seront pour leurs frais. Dans la première partie de "des mots et des actes", les aspirant(e)s plancheront sur la crise et les remèdes à y apporter. Mais ce ne sera pas une raison pour aller coucher les enfants ou descendre les poubelles. Hollande, Aubry, Royal, Montebourg, Valls et même Baylet, le radical qui ne croit pas au projet socialiste, ont beaucoup à dire : ils ont bûché tout l’été sur le sujet.

"Et les attaques ?", s’inquiètent déjà les intoxiqués des téléfilms d’action. Patience, il y en aura toujours plus que dans un match de l’Equipe de France de foot. Mais elles seront portées à fleurets mouchetés. Pas question de s’envoyer des reproches en pleine figure. L’agresseur est rarement récompensé à la télévision. Et celui qui mettra à mal l’unité de la fratrie socialiste sera voué à la vindicte du peuple de gauche. Les vengeurs avanceront masqués. A vos traités de solférinologie ! Il va s’agir de décrypter les perfidies de Royal, les rosseries d’Aubry, le persiflage d’Hollande, les crasses de Valls ou le dézingage à la Montebourg...

Chaque joueur à sa stratégie. Offensive, Ségolène Royal réclame les débat à cor et à cri depuis le mois de juin. Elle est prête à en découdre avec l’aplomb et le sourire qu’on lui connaît. L’ex-candidate de 2007 qui s’estime la mieux armée pour terrasser Sarkozy fait surtout figure d’épouvantail pour son ex-compagnon François Hollande. En avance dans les sondages, François le pudique redoute par dessus tout de se trouver dans une situation de règlement de compte post-conjugal qui pourrait cabosser sa "présidentialité". Lors des réunions de préparation à France 2, son représentant était le plus réticent face aux demandes pressantes de la chaîne d’organiser un "vrai débat". Soucieux de "neutraliser" ses rivaux, Hollande les abjure de ne pas utiliser des arguments qui pourraient être récupérés par la droite. C’est au mot près, la mise en garde proférée par Royal en 2006, lorsqu’elle craignait les attaques de Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn…

Pris en tenaille, Hollande est aussi visé par Aubry qui veut refaire son retard. La première secrétaire "en retrait" a déjà critiqué le piètre bilan de son prédécesseur à la tête du Parti Socialiste et le manque d’ambition de son rival dans la primaire. Mais elle pourrait, comme lui, devenir la cible de Ségolène Royal qui lui reproche toujours de lui avoir voler le parti en 2008 et des snipers Valls, Montebourg et Baylet qui comptent sur leur temps de parole pour faire valoir leurs idées et leurs différences... Bonne chance à tous ainsi qu’à l’arbitre David Pujadas !

Sylvain Courage - Le Nouvel Observateur

{{En_tête
|nom = Arnaud Montebourg
|photo = [[File:ArnaudMontebourg2.jpg]]
|credit = Flickr/CC/Parti Socialiste
|faits =

*'''Date de naissance:'''
30 octobre 1962


*'''Lieu de naissance:'''
Clamecy (Nièvre)


*'''Situation familial:'''
Divorcé (Hortense de Labriffe). Compagnon de la journaliste Audrey Pulvar. Deux enfants (Paul, Adèle)


*'''Postes actuels:'''
**Député de Saône-et-Loire
**Président du conseil général de Saône-et-Loire
**Secrétaire national du Parti Socialiste à la rénovation
**Président du mouvement «Des idées et des rêves»


*'''Blogs et sites:'''
**Think Tank : [http://www.desideesetdesreves.fr/le-mouvement «Mouvement Des idées et des rêves»]
**Son [http://www.arnaudmontebourg.fr/ blog]
**Son [http://www.facebook.com/home.php#!/arnaud.montebourg Facebook]
**Son [http://twitter.com/#!/montebourg Twitter]
}}

=Pourquoi il compte=
==Pourquoi il compte==

Arnaud Montebourg, ancien avocat, fait partie de la génération des «quadras» du Parti Socialiste qui tente de percer face aux «éléphants» du parti. Le 20 novembre 2010, il annonce sa candidature aux primaires socialistes pour la présidentielle de 2012. Il est d’ailleurs l’un des organisateurs du processus des [http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/01/11/les-primaires-socialistes-pourraient-avoir-lieu-en-octobre_1464163_823448.html primaires] au sein du [http://www.parti-socialiste.fr/ Parti Socialiste].

C’est un des cadres du parti, et un des plus médiatiques. Il veut peser sur les débats au sein du parti en vue de la présidentielle 2012. Il se prononce contre [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/les_elections_en_france/cumul-mandats le cumul des mandats] et pour une VIe République avec des pouvoirs présidentiels plus restreints.

Son premier clip de campagne, «à l'américaine», notamment grâce à sa phrase d'introduction (''«je suis Arnaud Montebourg et j'approuve ce message»'') est diffusé sur internet juste avant son meeting du 27 juin 2011 à Paris:

xjiaej



=Son parcours=
==Son parcours==

Arnaud Montebourg est né le 30 octobre 1962 d’un père fonctionnaire des impôts, Michel Montebourg, et d’une mère, professeure d’espagnol et universitaire, Leïla Ould Cadi.

Il rejoint le Parti Socialiste à 21 ans. En 1981, il milite pour le candidat [http://www.evene.fr/celebre/biographie/francois-mitterrand-790.php François Mitterrand]. A ses débuts il est proche des [http://www.chevenement.fr/ chevènementistes], un courant qu’il quitte en 1984. Il rejoint alors les [http://www.laurent-fabius.net/ fabiusiens], regroupés dans le mouvement Solidarité moderne. En 1986, il participe à la campagne des législatives et soutient son camarade de [http://www.sciencespo.fr/ Sciences Po], [http://www.thierrymandon.fr/ Thierry Mandon], qui sera élu.

Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris en 1985, il tente l’[http://www.ena.fr/index.php?/fr ENA], mais échoue au concours avec une de note de 3 à l’épreuve de Droit. Une humiliation. Il rompt un temps avec la politique et se consacre alors au Droit. Il obtient en 1989 sa capacité de droit ([http://la.capacite.en.droit.free.fr/ CAPA]), et devient stagiaire au cabinet de l’avocat [http://www.liberation.fr/portrait/0101334452-thierry-levy-55-ans-avocat-sans-pitie-pour-la-justice-vient-d-etre-elu-president-de-l-observatoire-international-des-prisons-champion-de-box Thierry Levy]. Il collabore avec le célèbre pénaliste pendant deux ans et demi et forge son éloquence en tant qu’avocat commis d’office.

Le politique médiatique a d’abord été un avocat médiatique. Il obtient en 1993 le poste de Premier secrétaire de la Conférence du stage des avocats de Paris, à la troisième tentative. Un poste honorifique qui lui permet de se pencher sur des dossiers importants et médiatiques. En 1995, il défend [http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Didier Christian Didier], l’assassin de René Bousquet, l’ex-chef de la police de Vichy, puis la même année il assure la défense de [http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/12/04/01016-20081204ARTFIG00013-christine-villemin-l-espoir-au-bout-du-calvaire-.php Christine Villemin], mère du petit [http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/05/05/affaire-gregory-l-adn-serait-reste-muet_1346655_3224.html Grégory Villemin], âgé de quatre ans et retrouvé mort le 16 octobre 1984, noyé dans la Vologne. Il aiguise ensuite ses armes d’orateur lors du procès des «paumés de Marrakech», des jeunes des banlieues parisiennes recrutés pour «faire le djihad». Le jeune avocat se fait une réputation dans les tribunaux parisiens.

Son retour en politique est concrétisé en 1997, lorsqu’il devient à 35 ans, député de Saône-et-Loire, sa région natale, sous les couleurs socialistes. La même année, Arnaud Montebourg épouse Hortense de Labriffe, fille du comte Antoine de Labriffe et de la comtesse Anne de Lacretelle, dont il aura deux enfants: Paul, né en 2000 et Adèle, née en 2002. Il est réélu pour un deuxième mandat à l’Assemblée Nationale en 2002.

En 2001, il s’en prend au président de la République de l’époque [[Jacques Chirac]]. L’ancien chef de l’État est présumé impliqué dans une affaire d’emplois fictifs à la mairie de Paris, dont il était le maire entre 1977 et 1995. Arnaud Montebourg dépose une résolution devant les parlementaires pour obtenir un renvoi du dossier devant la [http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/haute_cour-cjr.asp Haute Cour de Justice]. Mais [[Lionel Jospin]], alors Premier ministre s’y oppose. La combat d’Arnaud Montebourg échoue.

Il s’allie fin 2002 avec [[Julien Dray]], actuel député de l’Essonne, [[Benoît Hamon]], actuel porte-parole du Parti Socialiste et [[Vincent Peillon]], député européen pour constituer [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Parti_socialiste le Nouveau Parti Socialiste] (NPS) qui veut représenter la gauche du parti. En vue, [http://www.france-politique.fr/courants-ps.htm le Congrès de Dijon] de 2003 qui se tient après la débâcle de la candidature de [[Lionel Jospin]] à la présidentielle de 2002. La nouvelle formation au sein du PS, constituée en majorité des quadragénaires socialistes, comme [[Benoît Hamon]], obtient alors près de 17%. Mais en 2005, lors du [http://congres2005.parti-socialiste.fr/ Congrès du Mans], il refuse d’adopter la synthèse générale du parti, acceptée par les autres leaders du NPS, [[Henri Emmanuelli]] et [[Vincent Peillon]]. Il fonde ensuite son propre mouvement «Rénover maintenant» avec quelques proches comme [http://www.christianpaul.fr/ Christian Paul] ou encore [http://www.thierrymandon.fr/ Thierry Mandon].

Après avoir claqué la porte du [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Parti_socialiste NPS], il rejoint en 2006 l’équipe de campagne de la candidate à la présidentielle [[Ségolène Royal]]. Mais suite à la défaite de la socialiste en 2007 face à [[Nicolas Sarkozy]], il prend de la distance avec elle. Lors des législatives de 2007, il remporte un troisième mandat de député. Il se rapproche peu à peu de [[Martine Aubry]] depuis sa nomination en tant que première secrétaire du Parti Socialiste en 2008. En décembre de la même année, il devient secrétaire national du Parti Socialiste en charge de la «[http://www.parti-socialiste.fr/l-equipe/arnaud-montebourgRénovation Rénovation]». Il organise notamment la tenue et le processus des primaires au sein du parti.

Le 20 novembre 2010, dans son fief de Frangy-en-Bresse, il annonce sa candidature aux primaires socilalistes qui auront lieu en automne 2011. Il veut tenter de défendre sa position pour le programme du Parti Socialiste pour la présidentielle de 2012.

Arnaud Montebourg a ses chevaux de bataille. Farouche partisan d’une nouvelle constitution qui restreindrait les pouvoirs de l’exécutif, il publie en 2005, ''La Constitution de la 6e République - Réconcilier les Français avec la démocratie'', co-écrit avec le politologue Bastien François. Il lutte aussi contre le blanchiment des capitaux en France, se prononce contre le cumul des mandats électoraux, et s’est engagé dans la lutte contre les paradis fiscaux auprès du député européen [[Vincent Peillon]].

= Ses opinions =
== Ses opinions ==

*'''TF1'''

Il s’est opposé à la chaîne privée du groupe Bouygues, TF1 (2010), dont il remet en cause les rapports avec certaines personnalités de droite :

''«C'est une chaîne, j'allais dire, qui a une tradition délinquante par rapport à ses obligations réglementaires»'', dit-il sans concession. ''«Voilà une chaîne qui s'adresse à presque la moitié des Français, qui dispose d'un quasi-monopole et qui a réussi en quelque sorte à circonvenir toutes les autorités et les contre-pouvoirs qui pouvaient lui demander des comptes.»''

''«J’ai le souvenir que pendant les années Jospin, on a évité l’affrontement avec TF1, eh bien, on a eu tort.»''

*'''Justice'''

''«M. Woerth et son comportement doivent faire l'objet d'une analyse et d'une enquête de la part d'institutions indépendantes du pouvoir auquel il appartient. Nous avons déjà demandé une commission d'enquête parlementaire. Elle vient d'être refusée par le pouvoir.»'' (Le Monde 9 juillet 2010)

''«Je note que M. Woerth ne veut démissionner ni de l'un ni de l'autre. Pourtant, il sera obligé tôt ou tard de répondre de cette confusion des intérêts préjudiciable à l'intérêt public.»'' (Le Monde 9 jullet 2010)

En 2007, Arnaud Montebourg s’est oppposé vivement contre la réforme de la carte judiciaire, alors menée par la garde des Sceaux, Rachida Dati:

''«réforme aussi stupide que la ministre. Elle est totalement incompétente (...) Elle n'a que le soutien du monarque parce qu'elle est la courtisane.»''

''«Sommes-nous dans une République des rois où le plus haut personnage de l'Etat échapperait à l'application de la loi ou sommes-nous dans une République ou la loi reste la même pour tous?»''

*'''Ségolène Royal'''
Lors de la campagne présidentielle de [[Ségolène Royal]], sur le plateau du Grand Journal sur Canal+, interrogé le ''«seul point faible»'' de la candidate socialiste, Arnaud Montebourg lance: ''«son compagnon»''. Il est aussi l’inventeur du surnom péjoratif sur l’ex-premier secrétaire du parti socialiste, ''«Flamby»''.

=Ses publications=
==Ses publications==

*«La lutte contre le blanchiment des capitaux en France : un combat à poursuivre» ([http://www.assemblee-nationale.fr/11/dossiers/blanchiment.asp Mission d'information à l'Assemblée nationale])

*«Les tribunaux de commerce : une justice en faillite ?», Journal Officiel

*''Proposition de résolution tendant au renvoi de Monsieur Jacques Chirac occupant les fonctions de Président de la République devant la Commission d'instruction de la Haute Cour de Justice'', éditions Denoël, 2001

*''La machine à trahir: Rapports sur le délabrement de nos institutions'', éditions Denoël, 2002

*''Pour un nouveau parti socialiste'', avec Vincent Peillon, éditions Denoël, 2003

*Préface de ''Vive la République européenne!'' de Stefan Collignon, édition de la Martinière, 2004

*''Au coeur de la gauche: Éléments pour un projet politique'', avec Vincent Peillon et Benoît Hamon, éditions Le Bord de l'eau, 2004

*''La Constitution de la 6e République - Réconcilier les Français avec la démocratie'', avec Bastien François, éditions Odile Jacob, 2005

*''Des idées et des Rêves'', éditions Flammarion, 2010

=Son réseau=
==Son réseau==

D’abord mitterrandiste à ses débuts, Arnaud Montebourg rejoint tour à tour les chevènementistes, puis les fabiusiens, pour ensuite prendre son indépendance. Il est à l’origine de la fondation du courant à la gauche du parti, le Nouveau Parti Socialiste, fondée sous son impulsion notamment en 2002.

Il peut se prévaloir de compter parmi ses soutiens des personnalités comme [http://www.chevenement.fr/ Jean-Pierre Chevènement] ou encore [http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/le-conseil-constitutionnel/le-conseil-aujourd-hui/les-membres-du-conseil/liste-des-membres/pierre-joxe.226.html Pierre Joxe] qui lui a offert une de ces cinq écharpes tricolores. Dans le monde du Barreau, ce sont des vieilles connaissances rencontrées lors de ses études qui lui sont toujours fidèles : [http://www.roosevelt-avocats.fr/le-cabinet/ Rodolphe Bosselut], [http://www.rue89.com/fedida Jean-Marc Fedida], [http://www.lexpress.fr/actualite/societe/famille/alexandre-varaut_480701.html Alexandre Varaut]. Son ancien mentor aussi, le pénaliste Thierry Levy, fait partie de son cercle de proche.

Du côté des intellectuels, [http://guybirenbaum.com/ Guy Birenbaum] appartient au cercle d’amis proche d’Arnaud Montebourg. L’éditeur a amené avec lui une petite tribu d’universitaires : [http://blogs.mediapart.fr/blog/paul-allies Paul Alliès], [http://www.univ-paris1.fr/centres-de-recherche/crps-centre-de-recherches-politiques-de-la-sorbonne/membres/chercheurs-et-enseignants-chercheurs-titulaires/francois-bastien/ Bastien François], [http://www.u-bordeaux4.fr/accueil/recherche/enseignants-chercheurs/chercheur/?contentId=1506 Marion Paoletti], [http://ceraps.univ-lille2.fr/fr/chercheurs/frederic-sawicki.html Frédéric Sawicki], que fréquente désormais le député de Saône-et-Loire.

Co-fondateur du Nouveau Parti Socialiste et fondateur du mouvement «Rénover maintenant», Il compte parmi ses amis et proches de nombreux élus : Christian Paul (Nièvre) et Jean-Pierre Blazy (Val d'Oise) et le sénateur Gérard Roujas (Haute-Garonne), ainsi que la députée européenne Marie-Line Reynaud, ont pris part aux travaux, de même que l'ancien ministre Yvette Roudy. Les députés Michel Françaix (Oise), Jérôme Lambert (Charente) et Jean Launay (Lot).

Arnaud Montebourg peut aussi compter sur sa compagne, [http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/12/23/audrey-pulvar-ne-recevra-plus-d-invites-politiques-sur-france-inter_1456922_3236.html Audrey Pulvar]. Suite à l’annonce de la candidature aux primaires socialistes du député, la journaliste a été privée d’antenne sur la chaîne d’information en continue, i>Télé et de son interview politique sur la radio France Inter.



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[[Catégorie:Parti Socaliste]] [[Catégorie:Candidat]] [[Catégorie:Primaires]] [[Catégorie:Rénovation]] [[Catégorie:2012]] [[Catégorie:Député]] [[Catégorie:Avocat]] [[Catégorie:SciencesPo]] [[Catégorie: Président du conseil général]] [[Catégorie: Justice]] [[Catégorie:Homme]][[Catégorie:Candidat à la primaire]]

{{En_tête
|nom = Martine Aubry
|photo = [[File:MartineAubry.jpg]]
|credit = Martine Aubry, REUTERS/Jacky Naegelen
|faits =

*'''Date de naissance:'''
8 août 1950


*'''Lieu de naissance:'''
Paris (Ile de France)


*'''Situation familiale:'''
Mariée (Jean-Louis Brochen). Un enfant ([http://www.gala.fr/les_stars/bios_de_stars/martine_aubry Clémentine])


*'''Poste actuel:'''
**Maire de Lille
**Première secrétaire du Parti socialiste ([http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20110630.CHA7173/harlem_desir_devient_premier_secretaire_du_ps_par_inter.html en réserve])
**Membre du Conseil d’Etat
**Présidente de la Communauté urbaine de Lille et de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai


*'''Sites et blogs:'''
[http://www.facebook.com/#!/pages/Martine-Aubry/242951857205 Son Facebook]

[http://twitter.com/#!/martineaubry Son Twitter]
}}

=Pourquoi elle compte=
==Pourquoi elle compte==

Première secrétaire du Parti socialiste depuis novembre 2008, Martine Aubry fait partie des [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/28/97001-20110628FILWWW00402-martine-aubry-annonce-sa-candidature-a-la-presidentielle.php principaux candidats] à la primaire du PS en vue de l'élection présidentielle, qui aura lieu les 9 et 16 octobre 2011. Ministre de l'Emploi et de la Solidarité du gouvernement Jospin de 1997 à 2000, elle occupe le poste de maire de Lille depuis 2001.

En tant que première secrétaire du PS, elle a signé la préface de [http://www.parti-socialiste.fr/articles/pour-changer-de-civilisation-le-livre ''Pour changer de civilisation''], un ouvrage collectif qui livre les grandes lignes du projet socialiste pour 2012.



=Son parcours=
==Son parcours==

Fille de l’ancien ministre de l’Economie et ancien président de la Commission européenne [[Jacques Delors]], Martine Aubry fait ses études au lycée Paul-Valéry à Paris, et décroche un bac mention assez bien. [http://www.lexpansion.com/economie/ou-etaient-ils_9163.html Après avoir songé au journalisme], elle entre finalement à l’université d’Assas où elle obtient une [http://www.mairie-lille.fr/fr/Votre_Mairie/expression-du-maire/biographie-du-maire licence en sciences économiques]. Elle intègre ensuite l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po), puis l’ENA ([http://books.google.com/books?id=iBKC_4eifr8C&pg=PA90&lpg=PA90&dq=l%C3%A9on+blum&source=bl&ots=cwSOk8aSi0&sig=wLEMfJEczHrprpgxUBInUZpVAvU&hl=en&ei=ATZtTcroEJGbhQeUzrmPDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CGQQ6AEwCA#v=onepage&q=l%C3%A9on%20blum&f=false promotion «Léon Blum», entrée en 1973]). Toujours étudiante, [http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:BEdafLUiiOAJ:www.parti-socialiste.fr/l-equipe/martine-aubry%3Fpage%3D4+martine+aubry+entre+parti+socialiste+1974&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a&source=www.google.fr elle s’engage en 1974 au Parti Socialiste].

'''L’énarque'''

A sa sortie de l’ENA en 1975 elle entre au ministère du travail en tant qu’administrateur civil, avant un passage au Conseil d’Etat en 1980 où elle est auditeur (elle y retournera en 1987 en tant que maître des requêtes, puis [http://www.archives.premier-ministre.gouv.fr/villepin/acteurs/gouvernement/conseils_ministres_35/conseil_ministres_21_septembre_855/mesures_ordre_individuel_56906.html sera nommée conseiller d’Etat en 2006]). Quand François Mitterrand gagne la présidentielle en 1981, elle rejoint le gouvernement mené par Pierre Mauroy en tant qu’adjoint du cabinet du ministre du travail Jean Auroux.

Elle y rédige notamment largement les «[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_Auroux Loix Auroux]», qui ont transformé le droit du travail en interdisant la discrimination, créant un droit d’expression des salariés sur leurs conditions de travail ou encore en instaurant des négociations annuelles obligatoires sur les salaires, la durée et l’organisation du travail.

[http://www.lesechos.fr/elections/bios/martine-aubry.htm Elle est chargée de mission] auprès du ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale Pierre Bérégovoy en 1983-1984, puis directrice des relations du travail au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle de [[Michel Delebarre]] dans le gouvernement de Laurent Fabius.

'''Le passage dans le privé'''

A l’appel de son directeur général Jean Gandois, elle devient directrice générale adjointe de l’entreprise de métallurgie Péchiney de 1989 à 1991. [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/une-femme-ambitieuse_490876.html Pendant son court passage dans le privé], elle ouvre une usine à Dunkerque, en ferme une autre à Noguères.

'''La ministre'''

En mai 1991, Martine Aubry est appelée par [[Edith Cresson]] pour devenir ministre du travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, poste auquel elle sera reconduite dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, jusqu’à mars 1993. Elle sera de nouveau ministre de l’Emploi et de la solidarité entre juin 1997 et 2000 sous la cohabitation [[Lionel Jospin]] / [[Jacques Chirac]]. Elle est notamment en charge de faire passer la loi qui porte la durée légale du temps de travail à 35 heures par semaine –[http://www.liberation.fr/evenement/0109224372-jospin-et-l-epreuve-du-10-octobre-le-premier-ministre-devra-se-montrer-volontaire-sur-les-35-heures-en-evitant-la-rupture-avec-le-patronat promesse cardinale de la campagne législative du Parti socialiste], et en sort affublée du surnom ''« [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/martine-aubry-madame-35-heures_473752.html la dame des 35 heures]».''

'''La Lilloise'''

Martine Aubry débarque à Lille en 1995, élue aux élections municipales sur la liste du maire Pierre Mauroy, dont elle devient le premier adjoint. [http://www.lexpress.fr/informations/municipales-95-lille-la-locomotive-aubry_608018.html Sa cote de popularité dans la ville lui offre un véritable ancrage local], un atout important pour se faire une place politique au niveau national et qu'elle développera dans la suite de sa carrière à Lille. [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/une-femme-ambitieuse_490876.html?p=2 Elle est aussi vice-présidente de la communauté urbaine de Lille], puis devient en juin 1997 députée de la 5e circonscription du Nord, mais [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/martine-aubry-bio-express_704336.html cède immédiatement son siège] en étant nommée au gouvernement Jospin.

Elle se présente à nouveau dans la 5e circonscription du Nord en 2002, mais est battue par le candidat de l’UMP. Elle se consacre alors à son mandat de maire de Lille, poste auquel elle a été élue en 2001, puis réélue en 2008. En 2009 elle devient également présidente de Lille métropole-communauté urbaine.

'''Au Parti socialiste'''

Engagée au Parti socialiste depuis ses études en 1974, Martine Aubry [http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Martine_Aubry_la_nouvelle_chef_du_Parti_socialiste/11014680 entre au bureau national du Parti en 2000], chargée du projet, puis des affaires sociales et de l’emploi.
En prévision du Congrès de Reims de novembre 2008 elle présente la motion [http://www.box.net/shared/static/crijsc6fxl.pdf ''«Changer à gauche pour changer la France»''] (PDF) en septembre. Lors du vote des militants du 6 novembre, la motion arrive en troisième place, derrière celle de [[Bertrand Delanoë]] et de [[Ségolène Royal]].
Elle annonce sa candidature au poste de premier secrétaire mi-novembre. Elle arrive en deuxième position du premier tour, et en première position du second tour, [http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/22/01002-20081122ARTFIG00461-aubry-s-impose-avec-royal-exige-un-nouveau-vote-.php devançant Ségolène Royal de seulement 42 voix.] Les partisans de Ségolène Royal contestent ces chiffres et demandent un nouveau vote, mais [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gqH2cfxrbWAlb6LfczX2Xeq4Xu_w les résultats sont validés par le conseil du PS] (avec un écart de 102 voix), et Martine Aubry officiellement élue Première secrétaire du parti.

'''Candidate à la primaire'''

Après une première année difficile, notamment marquée par un sévère revers aux européennes de juin 2009, elle affermit son leadership sur le parti, qui remporte une très large victoire aux régionales de mars 2010. Après avoir laissé planer le doute sur ses intentions concernant la présidentielle 2012, elle [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/28/97001-20110628FILWWW00402-martine-aubry-annonce-sa-candidature-a-la-presidentielle.php officialise sa candidature] à la primaire du parti le 28 juin 2011, six semaines après le retrait forcé de [[Dominique Strauss-Kahn]]. Elle se met également «en réserve» de sa fonction de chef du parti, [http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20110630.CHA7173/harlem_desir_devient_premier_secretaire_du_ps_par_inter.html laissant [[Harlem Désir]] prendre l'intérim à ce poste].

Le 14 juillet 2011, elle adresse un message en forme de programme présidentiel aux Français, par le biais d'une vidéo postée sur son site et sur Dailymotion, déclinant la devise républicaine: liberté, égalité, fraternité:

k1Cw6Iv6uwFzFy2gfGX



= Ses opinions =
== Ses opinions ==

*'''Economie'''

''«Et la Neige à Perpignan et Carcassonne, c'est pas les 35 heures? […] Et l'équipe de France de foot, bon on aimerai que ça aille mieux, c'est les 35 heures?[…] Allez-y, Allez-y, on en est là, on est au bord de ce ridicule là, alors allez-y […] Et puis si c'est aussi dramatique, si les Français n'y sont pas attachés, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées depuis 12 ans quand même? Il aurait fallut les supprimer, eh bien non, eh bien non...»'' [http://www.lepost.fr/article/2010/03/12/1985177_martine-aubry-sur-les-35-heures-et-la-neige-a-perpignan-et-carcassonne-c-est-pas-les-35-heures.html Meeting à Paris pour soutenir Jean-Paul Huchon, tête de liste PS aux régionales 2010 en Ile de France].

*'''Relations internationales'''

''«Aujourd'hui, il est clair que la diplomatie française n'existe plus, on confond les contrats et la diplomatie et c'est pour ça que la France se rétrécit dans le monde, que sa voix ne porte plus»'' [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110223.OBS8547/martine-aubry-la-diplomatie-francaise-n-existe-plus.html Sur RMC et BVM-TV le 23 février 2011]

*'''Culture'''

''«J'aurais aimé être ministre de la Culture. Peut-être que cela arrivera un jour [...] Si au PS on se battait pour être ministre de la Culture, je serai heureuse.»'' [http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/18/01002-20100718ARTFIG00184-quand-martine-aubry-se-reve-ministre-de-la-culture.php Discours lors des rencontres culturelles du ps à Avignon, 18 juillet 2010]

*'''Sécurité'''

''«On ne peut pas bâtir une société en ne maniant que la répression, la punition ou le châtiment. Ne croire qu'à la force, c'est avoir une vision myope de l'éducation et contribuer à fabriquer une société de haine qui ne fait que préparer les drames de demain.»'' [http://www.lexpress.fr/actualites/1/securite-aubry-denonce-la-derive-antirepublicaine-de-sarkozy-et-de-sa-majorite_909896.html Communiqué de presse du 1e août 2010]

*'''Justice'''

''«Les dernières déclarations du ministre de l'Intérieur et de sa majorité après celles du président de la République à Grenoble (...) marquent un pas de plus dans l'outrance verbale et une dérive antirépublicaine qui abîme la France et ses valeurs par des lois d'exception aussi iniques que vraisemblablement anticonstitutionnelles.»''

''«Nous ne laisserons pas stigmatiser les étrangers, pas plus que les Français issus de l'immigration ou les gens du voyage, comme l'ont fait honteusement le président de la République et sa majorité»'' [http://www.lexpress.fr/actualites/1/securite-aubry-denonce-la-derive-antirepublicaine-de-sarkozy-et-de-sa-majorite_909896.html Communiqué de presse du 1e août 2010]



=Ses publications=
==Ses publications==

*''Le choix d'agir'', Albin Michel, 1994
*''Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême droite'', avec Olivier Duhamel. Éditions du Seuil, 1995
*''Il est grand temps'', Albin Michel, 1997
*''C'est quoi la solidarité ?'', Albin Michel, 2002
*''Réduire les fractures nord/sud : Une utopie ?'', L'Aube, 2004
*''Quel projet pour la gauche ?'', L'Aube, 2004
*''Une vision pour espérer, une volonté pour transformer'', L'Aube, 2004
*''Agir pour le Sud, maintenant !'', Collection Proposer, L'Aube, 2005
*''Immigration, comprendre, construire'', L'Aube, 2006
*''Et si on se retrouvait...'', L'Aube, 2008
*''Pour changer de civilisation'' (Préface), Odile Jacob, 2011




=Son réseau=
==Son réseau==

Martine Aubry est mariée à l'avocat Jean-Louis Brochen, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Lille et qui a défendu plusieurs affaires qui ont fait de lui [http://www.rue89.com/2010/07/18/me-jean-louis-brochen-mari-de-martine-aubry-sort-du-bois-159144 la cible de sympathisants d'extrême-droite].

Martine Aubry est très proche d’[[Alain Minc]] –l'un des conseillers informels principaux de [[Nicolas Sarkozy]]–, qui était dans sa promo à l’ENA. Il était notamment [http://videos.tf1.fr/infos/2010/alain-minc-l-opinion-est-plus-mure-qu-on-ne-l-imagine-6063803.html invité à son anniversaire en 2010], et a affirmé à ce propos:

''«C'était quelque chose de totalement privé. Martine Aubry est une amie depuis plus de 42 ans. Une vraie amie. Nous ne parlons pas de politique. Et il n' y avait que de vrais amis et aucun cacique du PS […] C'est une femme formidable mais je ne porte pas de jugement pollitique. Idéologiquement, vous savez bien que idéologiquement, je suis plus du côté du président actuel.»''

Un proche de Martine Aubry affirme qu’[[Alain Minc]] n’est qu’un [http://www.marianne2.fr/Royal-accuse-Aubry-d-avoir-le-meme-conseiller-que-Sarkozy_a189576.html «vieux copain d’école»], tandis qu’un autre précise : «Elle le consulte… Mais elle consulte beaucoup de monde».

Elle est également une [http://www.lepoint.fr/archives/article.php/434806 amie proche de l'actuel directeur] de la SNCF [[Guillaume Pépy]], qu'elle avait nommé comme directeur de cabinet lorsqu'elle devient ministre du Travail dans le gouvernement d'[[Edith Cresson]], en 1991.

Martine Aubry est membre du club du Siècle, qui réunit les [http://www.strategies.fr/emploi-formation/management/r36900W/14-le-pouvoir-a-la-table-du-siecle.html influenceurs] politiques, économiques et médiatiques, mais [http://www.marianne2.fr/Royal-accuse-Aubry-d-avoir-le-meme-conseiller-que-Sarkozy_a189576.html explique] qu’elle ''«n’y va plus depuis dix ans et qu’elle n’est pas membre du Conseil d’administration».''

[[Marylise Lebranchu]], [[Adeline Hazan]], [[Jean-Jacques Urvoas]] ou [[Claude Bartolone]] ont tous co-signé [http://www.box.net/shared/static/crijsc6fxl.pdf sa motion] présentée avant le Congrès de Reims de 2008. Dans les coulisses, le député de l'Essonne [[François Lamy]] est [http://nominations.acteurspublics.com/article/17-09-08/dans-l-ombre-francois-lamy-dans-les-pas-de-martine-aubry l'un de ses principaux conseillers].

Elle peut aussi compter sur le soutien de [[Pierre Mauroy]], ancien Premier ministre, ancien maire de Lille, et [http://www.lexpress.fr/region/la-m-eacute-thode-mauroy-en-sursis_482416.html figure tutélaire du socialisme du Nord], qui l'a choisit comme sa dauphine à Lille en 1995.




{{Pied_de_page}}

__NOTOC__
[[Catégorie:Parti socialiste]] [[Catégorie:Maire]] [[Catégorie:Relations internationales]] [[Catégorie:Lille]] [[Catégorie:Elu]] [[Catégorie:Europe]] [[Catégorie:Culture]] [[Catégorie:Sciences Po]] [[Catégorie:Justice]] [[Catégorie:Economie]] [[Catégorie:Sécurité]] [[Catégorie:Premier Secrétaire du Parti socialiste]] [[Catégorie:1950]] [[Catégorie:ENA]] [[Catégorie:Conseil d'Etat]] [[Catégorie:ENA promotion Léon Blum]] [[Catégorie:Femme]][[Catégorie:Candidat à la primaire]]

{{En_tête
|nom = Jean-Michel Baylet
|photo = [[File:Avatar.jpg]]
|credit =
|faits =

*'''Date de naissance:'''
17 novembre 1946


*'''Lieu de naissance:'''
Toulouse (Haute-Garonne)


*'''Situation familiale:'''
Marié (Marie-France Marchand). Trois enfants (Victoria, Jean-Nicolas, Jean-Benoît)


*'''Postes actuels:'''
**Président du Parti radical de gauche
**Sénateur du Tarn-et-Garonne
**Président du conseil général du Tarn-et-Garonne
**Président de la communauté de communes des Deux Rives
**Président-directeur général du groupe La Dépêche du Midi


*'''Blog et sites:'''
**Son [http://www.facebook.com/pages/JEAN-MICHEL-BAYLET/39884212682 Facebook]
}}

=Pourquoi il compte=
==Pourquoi il compte==

Jean-Michel Baylet est le président du Parti Radical de Gauche (PRG). Le PRG, allié traditionnel du Parti socialiste, a fait partie de la «Gauche plurielle». Le 2 décembre 2010, Jean-Michel Baylet a annoncé que le PRG se retirait du processus des primaires socialistes.

=Son parcours=
==Son parcours==

''Section à compléter.''

= Ses opinions =
== Ses opinions ==

''Section à compléter.''

=Ses publications=
==Ses publications==

*La nouvelle alliance, Robert Laffont, 1985

=Son réseau=
==Son réseau==

''Section à compléter.''


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[[Catégorie:Homme]][[Catégorie:1946]][[Catégorie:Parti radical de gauche]][[Catégorie:Sénateur]][[Catégorie:Tarn-et-Garonne]][[Catégorie:Candidat à la primaire]]

{{En_tête
|nom = Manuel Valls
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*'''Date de naissance:'''
à compléter


*'''Lieu de naissance:'''
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*'''Situation familiale:'''
à compléter


*'''Postes actuels:'''
à compléter


*'''Sites et blogs:'''
à compléter
}}

= Pourquoi il compte =
== Pourquoi il compte ==

Section à compléter.



= Son parcours =
== Son parcours ==

Section à compléter.



= Ses opinions =
== Ses opinions ==

''Section à compléter.''



= Ses publications =
== Ses publications ==

Section à compléter.



= Son réseau =
== Son réseau ==

Section à compléter.




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[[Catégorie:Candidat à la primaire]]

{{En_tête
|nom = François Hollande
|photo = [[File:FrancoiHollande.jpg]]
|credit = François Hollande le 10 février 2011 à Paris, REUTERS/POOL New
|faits =

*'''Date de naissance:'''
12 août 1954


*'''Lieu de naissance:'''
Bois-Guillaume (Seine Maritime)


*'''Situation familiale:'''
Quatre enfants (Thomas, Clémence, Julien, Flora) avec Ségolène Royal, dont il est séparé. Actuelle compagne: [http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/francois_hollande_se_confie_en_exclusivite_dans_gala_211701 la journaliste Valérie Trierweiler].


*'''Poste actuel:'''
**Député de la 1ère circonscription de Corrèze depuis 1997
**Président du conseil général de Corrèze depuis 2008


*'''Blogs et sites:'''
**Son [http://www.francoishollande.fr/ blog]
**Son [http://twitter.com/fhollande/ Twitter]
**Son [http://www.facebook.com/?ref=home#!/francoishollande.fr Facebook]
**Son [http://www.depute-francoishollande.fr/ site de député de Corrèze]
**Son association [http://www.repondreagauche.fr/ Répondre à gauche]
}}

= Pourquoi il compte =
== Pourquoi il compte ==


Premier secrétaire du Parti socialiste pendant dix ans (1997-2008), il s'est [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/31/97001-20110331FILWWW00580-2012-hollande-candidat-aux-primaires-ps.php officiellement porté candidat] à l'investiture du parti pour 2012 le 31 mars 2011, après avoir été réélu président du conseil général de Corrèze,
et alors qu'il avait dû s'effacer face à son ex-compagne [[Ségolène Royal]] lors de la présidentielle 2007. S’il
n’est plus à la tête du PS, il en reste un des membres les plus influents et y compte de nombreux soutiens.

Il connaît tous les rouages du parti et surtout ses élus et ses militants dans les moindres fédérations et sections locales, un atout important dans l'optique des primaires socialistes. Depuis longtemps élu local, il dispose également d'une solide assise locale, élément important en France pour prétendre à des rôles nationaux.



= Son parcours =
== Son parcours ==

'''Enfance et études'''

Né en 1954 à Bois-Guillaume, dans l'agglomération de Rouen, d’un père médecin ''«plutôt conservateur»'' qui sera [http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2005/11/09/francois-hollande-leader-d-un-parti-en-mutation_707188_3224.html candidat sur une liste Algérie française] et d’une mère assistante sociale ''«plutôt à gauche»'' [http://www.wat.tv/video/qui-etes-vous-francois-hollande-2ro7j_2exyh_.html selon ses propres mots], François Hollande se passionne rapidement pour la politique, s’identifie à François Mitterrand et annonce dès son enfance à sa mère: ''«Je serais président»''. [http://www.challenges.fr/magazine/portrait/0069.008351/ A 14 ans], il s’installe avec ses parents à Neuilly, où il fréquente les bancs du lycée Pasteur.

Il est diplômé de la [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/francois-hollande_484243.html Faculté de droit de Paris] (licence), où il est [http://www.challenges.fr/magazine/portrait/0069.008351/ représentant de l’Unef], de l’IEP de Paris et de HEC. Il entre à l’ENA en 1978, où il rencontre sa future compagne Ségolène Royal, et [http://www.lepoint.fr/politique/vous-avez-dit-normal-24-02-2011-1301953_20.php sort 7e de sa promotion]. A sa sortie en 1980, il entre à la Cour des comptes où il est [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/francois-hollande_484243.html auditeur pendant quatre ans]. Entré au PS en 1979 et [http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-02-26-Attali repéré] par [[Jacques Attali]], il se lance dans la campagne présidentielle de François Mitterrand en tant que conseiller économique.

'''Mitterrand et Jospin'''

A l’élection de Mitterrand, il devient chargé de mission sur les questions économiques à l’Elysée (poste occupé jusqu’en 1982). Toujours en 1981, [[Jacques Delors]] le [http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2005/11/09/francois-hollande-leader-d-un-parti-en-mutation_707188_3224.html propose] pour [http://www.liberation.fr/hors-serie/0101525658-francois-hollande-son-adversaire-socialiste-en-correze-ah-c-est-donc-vous-m-a-t-il-dit-vous-auriez-pu-m-ecrire-pour-vous-presenter affronter] [[Jacques Chirac]] aux élections législatives dans la 3e circonscription de Corrèze, celle d’Ussel. A 26 ans, il est battu au premier tour dans ce qui représente sa première campagne électorale. Il devient [http://www.depute-francoishollande.fr/-Equipe- conseiller municipal d’Ussel] en 1983 (poste qu’il occupera jusqu’en 1989), et chef de cabinet de [[Max Gallo]], alors porte-parole du gouvernement.

En 1988, François Hollande est élu député de Corrèze, dans la circonscription de Tulle cette fois, et devient professeur d’économie à Sciences Po, où il donnera des cours jusqu’en 1991. Il perd son siège de député aux élections législatives de 1993.

[[Lionel Jospin]] le choisit à la surprise générale comme porte-parole du PS en 1995, puis le nomme premier secrétaire du parti en 1997, au lendemain de la victoire socialiste aux législatives. Il regagne à cette occasion son siège de député de Tulle, et y sera réélu en [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2002/019/circons01.html 2002] et [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/019/circons01.html 2007].

'''Victoires électorales'''

En 1998, la liste qu’il conduit en Corrèze aux élections régionales [http://www.depute-francoishollande.fr/-Equipe- arrive en tête], et il devient vice-président du Conseil régional du Limousin, poste occupé jusqu’en 2001. Malgré son opposition au cumul des mandats, il devient tête de liste du PS pour les élections européennes de 1999 et gagne le scrutin, mais démissionne de son poste de député européen [http://www.depute-francoishollande.fr/-Equipe- après six mois]. Il est élu maire de Tulle lors de sa troisième tentative en 2001.

Il mène les socialistes à la victoire aux élections [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/can2004/index.html cantonales] puis [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/reg2004/index.html régionales] et [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/eur2004/index.html européennes] de 2004, puis est réélu premier secrétaire du PS en 2005 au congrès du Mans avec une majorité étriquée qui témoigne des divisions au sein du parti.

'''2007, le rendez-vous manqué'''

Alors qu’il ambitionnait de devenir le candidat socialiste pour la présidentielle de 2007, il est obligé de s’effacer face à la montée en puissance de [[Ségolène Royal]] à partir de l’été 2006. Après des mois de rumeurs, sa séparation d’avec Ségolène Royal [http://www.rue89.com/2007/06/17/royal-hollande-etrange-timing-pour-une-separation-officielle est officialisée] par cette dernière au soir du 2e tour des élections législatives de juin 2007.

En novembre 2007, [http://afp.google.com/article/ALeqM5gFJEaLoYCs7fBbylj7xx0YkU-xJA il annonce] son intention de se présenter aux élections cantonales de 2008 pour renverser la majorité de droite du Conseil général de Corrèze et en devenir président. Il atteint son objectif, tout en étant réélu à la mairie de Tulle. Fidèle au non cumul des mandats, il démissionne et laisse la mairie de Tulle à [[Bernard Combe]], un [http://www.liberation.fr/politiques/0101582186-poisson-pilote-de-francois-hollande-peche-en-eaux-correziennes proche collaborateur local].

'''En route pour 2012'''

En novembre 2008, il abandonne la tête du PS à [[Martine Aubry]] après onze ans de pouvoir. Quelques mois plus tard, en juin 2009, il lance l’association [http://www.repondreagauche.fr/ Répondre à gauche] et entame une pré-campagne en vue des primaires socialistes de 2012. Une échéance pour laquelle il officialise sa candidature le 31 mars 2011 après avoir été réélu président du conseil général de Corrèze lors d'un renouvellement partiel où son canton n'était pas en jeu. Quelques semaines plus tôt, [http://www.lepoint.fr/politique/l-homme-qui-fait-peur-a-sarkozy-et-a-dsk-24-02-2011-1301926_20.php il déclarait:] ''«Je suis décidé à mener la bataille jusqu’au bout. […] Je suis candidat pour gagner, pas pour figurer ou négocier.»''

Lors de la campagne pour les cantonales de 2011, il a eu l'occasion de montrer son sens de l'humour à l'occasion d'une intervention très «one man show», le 2 mars à Toulon:
lYJE6hEbni4

Il s'est [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/31/97001-20110331FILWWW00580-2012-hollande-candidat-aux-primaires-ps.php officiellement porté candidat] à l'investiture du Parti socialiste pour 2012 le 31 mars 2011, après avoir été réélu président du conseil général de Corrèze suite aux élections cantonales.

Passionné de football et épicurien (ses [http://www.challenges.fr/magazine/portrait/0069.008351/ péchés mignons] sont le moelleux au chocolat, les cèpes à la poêle et les côtes de bœuf saignantes), il est décrit par les gens qui le côtoient comme un homme bon vivant et plein d’humour (il était également [http://www.lepoint.fr/actualites-medias/borloo-remporte-le-prix-de-l-humour-politique-2008/1253/0/256826 nommé au prix de l'humour politique en 2008]). Deux traits qu'il a manifestement cherché à corriger en préparation de sa candidature aux primaires: il a [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110401.OBS0601/francois-hollande-un-candidat-de-poids.html perdu de nombreux kilos] et [http://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2012-francois-hollande-les-habits-neufs-du-candidat-10-02-2011-1293999_20.php a troqué son image] de «Mr petites blagues» (une formule de [[Laurent Fabius]] contre celle d'un homme sérieux.

Longtemps handicapé par son [http://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2012-francois-hollande-les-habits-neufs-du-candidat-10-02-2011-1293999_20.php image d’apparatchik] du parti et son manque de popularité et d’impact médiatique, il compte jouer sur l'atout proximité» acquis grâce à sa carrière locale en Corrèze et sur sa «normalité».



= Ses opinions =
== Ses opinions ==

*'''Economie'''

''«Le progrès ne peut plus être simplement l’accumulation de biens ou même de services; il doit prendre en compte le bien-être et la promotion personnelle. Il appréhende la santé, comme l’espérance de vie ou l’environnement. Il ne se réduit pas à tels ou tels agrégats monétaires ou à des indicateurs de production ou de revenus.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 60)

''«Réussir demain exige au préalable de dire aujourd’hui la vérité. Je suggère de proscrire deux attitudes. La première relève du déni de réalité: «cacher cette dette que je ne saurais voir». Ce réflexe existe à droite. Celle-ci est soumise à la tentation de l’irresponsabilité et au vertige de l’illusion: croire que, la crise finie, tout redeviendra comme avant.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 41)

''«Je suis pour améliorer la règle de la participation. dans les entreprises. Il faut augmenter cette réserve destinée aux salariés et que cette somme ne soit maintenant bloquée que trois ans et non plus cinq.»'' ([http://www.20minutes.fr/article/713711/politique-francois-hollande-le-pouvoir-achat-avis-grand-theme-2012 Interview à 20Minutes] le 27 avril 2011)

*'''Education'''

''«Il n’est pas possible d’individualiser les parcours, de traiter précocement l’échec scolaire si on réduit les effectifs des enseignants dans le primaire. Je suis conscient des réalités financières, mais il faut sanctuariser les moyens de l’école et abandonner la politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans l’éducation nationale. […] Je défends le collège unique. Les écoles qui réussissent sont celles qui permettent le travail de tous les enfants dans la même structure le plus longtemps possible.»'' ([http://www.france-info.com/chroniques-le-chemin-de-l-ecole-2010-05-06-francois-hollande-un-pacte-educatif-pour-sauver-une-generation-438724-81-133.html Interview] sur France Info le 6 mai 2010)

''«L’école française est finalement trop et trop tôt sélective. Elle est l’une des meilleures du monde pour une moitié des enfants et l’une des plus mauvaises pour l’autre.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 27)

''«Il faut produire, avec plus de technologie, plus d’écologie, une plus grande exigence sur le plan du respect du travail.»'' ([http://www.dailymotion.com/video/xbzbgo_hollande-son-pgm-pour-2012-itv-vdp_news Interview] à France 2 le 23 janvier 2011)

*'''Emploi'''

''«La mobilité est vécue souvent comme un déracinement par les jeunes attachés à leur quartier. Mais il n’y a pas de frontière à l’intérieur de la France. Et il y a des territoires ruraux qui ne demandent qu’à accueillir des jeunes, alors que nous avons une concentration de population trop forte en Ile-de-France. On peut aussi imaginer des emplois francs. Le jeune qui vient d’une zone défavorisée pourrait avoir un statut de salarié particulier et être plus facilement employé partout en France grâce à une exonération.»'' ([http://www.20minutes.fr/article/713711/politique-francois-hollande-le-pouvoir-achat-avis-grand-theme-2012 Interview à 20Minutes] le 27 avril 2011)

''«Je souhaite qu’un employeur qui s’engagerait à garder un senior jusqu’à la retraite tout en embauchant un jeune de moins de 25 ans ait le droit à une double exonération de ses cotisations. Trop souvent, une mesure en faveur de l’emploi des jeunes favorise l’exclusion d’autres catégories.»'' ([http://www.20minutes.fr/article/713711/politique-francois-hollande-le-pouvoir-achat-avis-grand-theme-2012 Interview à 20Minutes] le 27 avril 2011)

*'''Environnement'''

''«L’écologie constitue une formidable opportunité pour nos économies: la transition écologique est une contrainte positive, promouvoir le développement durable reste une formidable chance.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 68)

*'''Europe'''

''«C’est la France qui a le plus à pâtir de ce déclassement de l’Europe. L’Allemagne a ce qu’elle voulait. L’Union est élargie et le grand marché est l’espace qui lui assure ses excé­dents. Or la France est en doute par rapport au projet européen. Le temps du gaullisme est loin: une petite Europe qui permettait à la France de croire à sa grandeur, celui de l’utopie monétaire de François Mitterrand aussi.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 74)

''«Le débat sur l’Europe fédérale ou intergouvernementale est derrière nous. En revanche ce qui est devant nous, c’est la capacité de l’Europe à décider.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 75)

*'''Fiscalité'''

''«La question n'est pas de savoir si l'on va augmenter les impôts, mais de savoir quels impôts vont augmenter, et qui va les payer. […]Ce qui a été fait depuis sept ans, et qui continuera jusqu'en 2012, c'est une redistribution à rebours, où les classes moyennes ont payé les cadeaux fiscaux des plus favorisés.»'' ([http://www.lefigaro.fr/politique/2009/10/19/01002-20091019ARTFIG00265-la-fiscalite-au-c339ur-de-la-strategie-hollande-.php Discours] devant les militants de Répondre à gauche à Périgueux le 17 octobre 2009)

''«Comment voulez-vous dire à ceux qui paient déjà beaucoup d'impôts avec la consommation, l'impôt local, quelquefois un impôt sur le revenu, la CSG: «Ecoutez, on va vous demander encore davantage pour financer l'éducation de vos enfants ou la protection sociale» mais les plus favorisés, les plus riches, eux, pourront se débrouiller pour avoir des taux d'imposition faibles. Ce n'est pas acceptable. Il faut éviter de surtaxer parce que, à ce moment-là, on a les phénomènes de délocalisation que nous connaissons bien mais donc je suis pour une simplification, une modernisation et de la fiscalité sur le revenu et de la fiscalité sur le patrimoine.»'' ([http://www.france24.com/fr/20101216-politiques-francois-hollande-dsk-aubry-royal-elections-primaires-parti-socialiste-2 Interview] à France 24 le 17 décembre 2010)

''«Il faut une nouvelle donne autour du principe suivant: taxer tous les revenus sans distinction d’origine qu’ils proviennent du capital ou du travail, qu’ils soient tirés de l’activité ou des transferts. Tous les revenus doivent être soumis à l’impôt et de la même manière, avec les mêmes hiérarchies de taux.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf ''Parlons de la France''], p. 44)

''«Il ne faut plus de niches qui affectent l’idée même d’égalité devant l’impôt. Il faut simplifier et mieux redistribuer. Ça passe par une fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu [ce dernier est souvent miné par les niches fiscales, alors que la CSG est retenue à la source].»'' ([http://www.20minutes.fr/article/713711/politique-francois-hollande-le-pouvoir-achat-avis-grand-theme-2012 Interview à 20Minutes] le 27 avril 2011)

*'''Jeunesse'''

''«Plus aucun jeune ne doit sortir du système scolaire sans une qualification. Le cycle primaire doit être la priorité éducative. Ça veut dire plus de moyens, plus d’instituteurs. Ensuite, je veux mettre en place un référent qui suivrait l’élève tout au long de ses choix, pas seulement au moment où il doit se décider, en 3e ou avant le bac. Il y a trop d’élèves dirigés vers des filières qui ne débouchent sur aucun emploi.»'' ([http://www.20minutes.fr/article/713711/politique-francois-hollande-le-pouvoir-achat-avis-grand-theme-2012 Interview à 20Minutes] le 27 avril 2011)

*'''Relations internationales'''

''«Nous devons désormais tirer les conséquences de la conférence de Kaboul de juillet 2010 par laquelle la communauté internationale a apporté son soutien à l’objectif du président Hamid Karzaï d’assumer la sécurité du pays d’ici à la fin de 2014. Cela devrait désormais être la position de la France qui devrait donc entamer un retrait de ses troupes d’Afghanis­tan d’ici à la fin de 2014.»'' ([http://www.repondreagauche.fr/sites/repondreagauche.fr/files/parlonsdelafrance.pdf Parlons de la France], p. 78)

*'''Religion'''

''«Il faut qu'il y ait des lieux de culte. […] Pas forcément des mosquées au sens de grands bâtiments mais il peut y avoir des lieux de prière qui peuvent être mis à disposition, loués, dont on peut garantir au niveau des collectivités locales tel ou tel financement. Mais il faut qu'il y ait ces lieux-là. C'est ce que l'on doit. Non pas l'Etat. L'Etat est séparé des cultes. Donc c'est la collectivité. Y compris ceux qui sont des croyants de telle ou telle religion doivent financer un certain nombre de lieux de culte où ils pourront pratiquer la religion de leur choix. […]Les musulmans représentent la deuxième religion en France. Est-ce qu'il y a suffisamment de lieux de culte par rapport à cette religion ? Donc là, on n'est plus dans un problème d'immigration. On est dans un problème de citoyens français qui veulent pratiquer un culte et qui ne le peuvent pas.»'' ([http://www.france24.com/fr/20101216-politiques-francois-hollande-dsk-aubry-royal-elections-primaires-parti-socialiste-2 Interview] à France 24 le 17 décembre 2010)

= Ses publications =
== Ses publications ==


*''[http://livre.fnac.com/a1081993/J-F-Trans-La-gauche-bouge La Gauche bouge]'', ouvrage collectif écrit sous le pseudonyme de Jean-François Trans, éditions Jean-Claude Lattès, 1985

*''[http://www.decitre.fr/livres/L-heure-des-choix.aspx/9782738101464 L'Heure des choix. Pour une économique politique]'', avec Pierre Moscovici, éditions Odile Jacob, 1991

*''[http://www.amazon.fr/Lid%C3%A9e-socialiste-aujourdhui-Fran%C3%A7ois-Hollande/dp/2259195849 L'Idée socialiste aujourd'hui]'', éditions Omnibus, 2001 (en collaboration)

*''[http://www.amazon.fr/Devoirs-v%C3%A9rit%C3%A9-Fran%C3%A7ois-Hollande/dp/2234059348 Devoirs de vérité, entretiens avec Edwy Plenel]'', éditions Stock, 2006

*''[http://www.franceculture.com/oeuvre-droit-d-inventaires-entretiens-avec-pierre-favier-de-francois-hollande.html Droit d'inventaires, entretiens avec Pierre Favier]'', éditions Le Seuil, novembre 2009

*''[http://www.repondreagauche.fr/parlons-de-la-france/parlons-de-la-france/telecharger-parlons-de-la-france Parlons de la France]'', texte disponible gratuitement en ligne, septembre 2010

*François Hollande publie régulièrement [http://www.slate.fr/source/francois-hollande des tribunes sur Slate.fr]

= Son réseau =
== Son réseau ==


'''ENA'''

Les rencontres faites à l’ENA au sein de la promotion Voltaire, la promotion qui a [http://www.lepoint.fr/actualites-politique/villepin-face-a-royal/917/0/26511 le plus de représentants haut placés dans l'administration de l'État] de l’histoire de l’école, vont marquer sa vie et sa carrière. C’est d’abord là qu’il fait la connaissance de sa future compagne [[Ségolène Royal]], avec qui il partagera sa vie jusqu’à leur séparation en 2007.

Il y côtoie aussi celui qui est devenu son [http://www.wat.tv/video/qui-etes-vous-francois-hollande-2ro7j_2exyh_.html meilleur ami], [[Jean-Pierre Jouyet]], ''«un ami cher qui est toujours là»'' et avec qui il passe souvent ses vacances. Les deux hommes s’étaient éloignés quand Jouyet [http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/20940/le-secretaire-etat-aux-affaires-europeennes-jouyet-est-nomme-pour-diriger-amf.php a accepté le poste] de secrétaire d’Etat aux ­Affaires européennes du gouvernement de [[François Fillon]] en 2008, mais sont [http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Francois-Hollande-tisse-sa-toile-et-tente-une-percee-144911/ redevenus proches depuis].

[[Michel Sapin]], également de la promotion Voltaire et [http://www.wat.tv/video/qui-etes-vous-francois-hollande-2ro7j_2exyh_.html voisin de chambrée] pendant leur service militaire, est un autre ami très proche. [[Bernard Cottin]], [[Jean-Maurice Ripert]], ancien ambassadeur et [[Jean-Marie Cambacérès]] font également partie de la [http://www.lepoint.fr/actualites-politique/villepin-face-a-royal/917/0/26511 bande d’amis de l’ENA], tout comme [[Renaud Donnedieu de Vabres]]. Parmi les autres camarades de promotion [http://www.lexpansion.com/economie/les-reseaux-business-de-francois-hollande_23694.html avec qui il est resté en contact], [[Jérôme Bédier]], [[Frédérique Bredin]] et [[Henri de Castries]], président d'Axa.

'''Parti socialiste'''

[[Jacques Attali]] et [[Jacques Delors]] le prennent sous leurs ailes à ses débuts au PS, et ce dernier devient son mentor au sein du parti. C'est [[Lionel Jospin]] qui en a fait le premier secrétaire du PS. Il était le relais naturel de [[Lionel Jospin]], dans le parti lorsque ce dernier était Premier ministre, même si les rapports entre les deux hommes sont plus froids aujourd'hui.

[[Jean-Michel Gaillard]], [[Jean-Yves Le Drian]] et l’avocat [[Jean-Pierre Mignard]], avec qui il fonde [http://segolene2007.marne.over-blog.com/article-6954845.html les transcourants] en 1984, font également partie de ses proches au PS. [[Bruno Le Roux]] est [http://fr.news.yahoo.com/4/20110301/tts-france-ps-hollande-ca02f96_1.html un de ses fidèles], et fait partie de l’équipe de [http://www.repondreagauche.fr/ Répondre à gauche], tout comme [[Stéphane Le Foll]], [[Faouzi Lamdaoui]] et [[Kader Arif]].

'''Monde des entreprises'''

François Hollande n’a pas d’amis proches chez les grands patrons, mais [http://www.lexpansion.com/economie/les-reseaux-business-de-francois-hollande_23694.html rencontre des dirigeants] comme [[Charles-Henri Filippi]] (CCF-HSBC), [[Gérard Mestrallet]] (Suez), [[Louis Schweitzer]] (Renault), [[Henri Proglio]] (EDF), [[Gérard Mestrallet]] (GDF), [[Guillaume Pepy]] (SNCF) ou encore [[Philippe Lagayette]] (JP Morgan-France) pour consolider cette partie de son réseau en vue de l’élection présidentielle de 2012.

'''Autres'''

Il [http://www.lexpansion.com/economie/les-reseaux-business-de-francois-hollande_23694.html discute régulièrement avec de nombreux économistes] comme [[Daniel Cohen]], [[Jean-Hervé Lorenzi]], [[Jean-Paul Fitoussi]], [[Michel Aglietta]] ou [[Pierre Cahuc]]. François Hollande est proche de Jean-Michel Ribes et du metteur en scène Bernard Murat, [http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Francois-Hollande-tisse-sa-toile-et-tente-une-percee-144911/ deux artistes importants de la gauche culturelle].


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[[Catégorie:Parti socialiste]] [[Catégorie:Député]] [[Catégorie:Relations internationales]] [[Catégorie:Corrèze]] [[Catégorie:Elu]] [[Catégorie:Fiscalite]] [[Catégorie:Religion]] [[Catégorie:Europe]] [[Catégorie:Sciences Po]] [[Catégorie:Environnement]] [[Catégorie:Economie]] [[Catégorie:Education]] [[Catégorie:Président de conseil général]][[Catégorie:1954]] [[Catégorie:Homme]] [[Catégorie:Candidat à la primaire]]

{{En_tête
|nom = Ségolène Royal
|photo = [[Fichier:Royal.jpg]]
|credit = [http://www.flickr.com/photos/gpaumier/512135223/ Guillaume Paumier] via Flickr CC [http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/deed.fr License by]
|faits =

*'''Date de naissance:'''
22 septembre 1953


*'''Lieu de naissance:'''
Dakar (Sénégal)


*'''Situation familiale:'''
Séparée de François Hollande (quatre enfants: Thomas, Clémence, Julien, Flora)


*'''Postes actuels:'''
**Présidente de la région Poitou-Charentes depuis mars 2004
**Vice-présidente de l'Internationale socialiste depuis juin 2009
**Présidente de l'Association Internationale des Régions Francophones depuis octobre 2010


*'''Sites et blogs:'''
**Son [http://www.leblogdesegoleneroyal.fr blog officiel]
**Le [http://www.desirsdavenir.org site de Désirs d'avenir]
**Son [http://www.facebook.com/segoleneroyal Facebook]
**Son [http://twitter.com/#!/royalsegolene Twitter]
}}

= Pourquoi elle compte =
== Pourquoi elle compte ==

Ségolène Royal [http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/video-depuis-son-fief-segolene-royal-se-lance-dans-la-primaire-au-ps-26-06-2011-1509084.php a officiellement annoncé] dimanche 26 juin sa candidature à la présidentielle dans le cadre de la primaire socialiste. Des candidats possibles ou déclarés aux primaires, elle est la seule à avoir déjà été candidate au poste suprême, récoltant près de 17 millions de voix (47%) face à [[Nicolas Sarkozy]] en 2007.

Des quatre candidats les plus mis en avant par les médias, elle est également la seule à ne pas avoir été ou première secrétaire du parti (contrairement à [[François Hollande]] ou [[Martine Aubry]]) ou titulaire d'un «grand» portefeuille ministériel (contrairement à [[Dominique Strauss-Kahn]] et, là encore, à [[Martine Aubry]]).

Par ailleurs, elle se distingue par des positions qui tranchent souvent avec celle de l'appareil national de son parti, qu'elle a parfois «contourné» en s'affirmant grâce aux sondages d'opinion, à son «laboratoire» de la région Poitou-Charentes ou encore à l'arrivée de nouveaux militants au PS.

= Son parcours =
== Son parcours ==

De son vrai prénom Marie-Ségolène, Ségolène Royal est née le 22 septembre 1953 à Dakar. [http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2007/05/04/01006-20070504ARTWWW90456-segolene_royal_de_a_a_z.php Elle est la fille] du lieutenant-colonel Jacques Royal, ancien de la coloniale, et de Hélène Delahaye, femme au foyer, et a cinq frères (Gérard, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert) et deux soeurs (Marie-Odette, Marie-Nicole). En 2006, en pleine campagne des primaires socialistes, Antoine accusera Gérard, ancien de la DGSE, [http://www.leparisien.fr/faits-divers/gerard-royal-refuse-de-detailler-sa-mission-03-10-2006-2007383626.php d’avoir posé la bombe] qui coula, en 1985, le ''Rainbow Warrior'' dans le port d’Auckland (Nouvelle-Zélande), alors que l’on savait seulement jusque-là qu’il avait fait partie de la «troisième équipe» chargée de couler le bateau de Greenpeace.

Elle mène, d’abord en Martinique, où son père a été affecté, puis à Chamagnes, dans les Vosges, la terre d’origine de sa famille, [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-jeunesse-cach-eacute-e-de-s-eacute-gol-egrave-ne-royal_479626.html une jeunesse catholique traditionaliste.] Reconverti dans le métier de voyageur de commerce et devenu adjoint au maire de sa commune, Jacques Royal, qui a voté à la présidentielle 1965 pour le candidat d’extrême-droite Jean-Louis Tixier-Vignancour, est un père autoritaire qui imagine pour ses filles un avenir de femmes au foyer. Ségolène Royal étudie au collège de Charmes puis quitte sa famille en 1969 pour devenir interne au lycée Saint-Joseph d’Epinal, puis étudiante en sciences économiques à Nancy. Ses parents se séparent: plusieurs journaux écriront qu'elle s’est associée à sa mère dans une action en justice pour non-paiement de pension alimentaire contre son père, mais [http://www.dailymotion.com/video/xgrpqh_segolene-royal-face-aux-francais_news elle a démenti début 2011 à la télévision] cette ''«légende».'' Jacques Royal mourra sans avoir revu sa fille, en 1981.

Installée à Paris, la jeune femme étudie à Sciences-Po et intègre l’ENA en 1978, année où elle prend sa carte au parti socialiste. Elle sort 95e de la célèbre promotion Voltaire (elle [http://www.lepoint.fr/archives/article.php/26511 avait proposé «Louise-Michel»] comme nom de baptême), où elle côtoie notamment [[Dominique de Villepin]], [[Jean-Pierre Jouyet]], [[Michel Sapin]], [[Henri de Castries]] et surtout [[François Hollande]], qui devient son compagnon puis le père de ses quatre enfants: Thomas, Clémence, Julien et Flora. A son arrivée à l’Assemblée nationale en 1988, elle [http://search.lesechos.fr/archives/1992/LesEchos/16112-22-ECH.htm?xtor=AL-4001 fera installer une crèche au Palais-Bourbon;] devenue ministre, en 1992, elle [http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CAB92039370/segolene-royal-et-son-bebe.fr.html posera avec sa dernière-née] quelques heures après l’accouchement, coup médiatique qui lui vaudra le surnom de «Baby Lang».

A sa sortie de l’Ena, elle choisit un poste de juge au tribunal administratif de Paris. Elle est repérée, dans le sillage de François Hollande, [http://www.francesoir.fr/actualite/societe/jacques-attali-%E2%80%9Cje-veux-etre-utile-mon-pays%E2%80%9D-24922.html par Jacques Attali], qui cherche des jeunes énarques capables de rédiger des fiches et des rapports à l’intention de François Mitterrand, et [http://lci.tf1.fr/biographies/segolene-royal-4883634.html intègre l’Elysée en 1982.] De 1982 à 1984, elle s’y occupe des questions de jeunesse et sport, puis, de 1984 à 1988, des affaires sociales et de l’environnement. Elle entretient des relations très proches avec le président, au point que [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-v-eacute-rit-eacute-sur-royal_477056.html des rumeurs courront comme quoi elle était sa fille,] qu’elle démentira en 1996 dans un livre, ''La Vérité d'une femme.''

En 1983, [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/trouville-premiers-pas-en-politique_481907.html elle se parachute dans le Calvados,] à Trouville, pas loin de là où sa mère est installée, et est élue conseillère municipale d’opposition, poste qu’elle occupera pendant trois ans. Mais son véritable baptême du feu électoral a lieu en 1988, après la réélection de François Mitterrand: alors que [[Bernard Kouchner]] lui a proposé d’être sa suppléante aux législatives, elle obtient du président, quelques heures avant la clôture des candidatures, l'investiture dans la difficile deuxième circonscription des Deux-Sèvres. Au cours d’une campagne marquée notamment par sa défense des producteurs de chabichou, le fromage local, elle est élue avec 50,57% des voix. Dans la foulée, en 1989, elle est élue conseillère municipale de Melle, l’une des communes de sa circonscription.

En 1992, elle est tête de liste départementale des Deux-Sévres lors des élections régionales en Poitou-Charentes: malgré la défaite de son camp, elle réalise une performance honorable et est nommée ministre de l’Environnement du gouvernement Bérégovoy. Elle participe notamment [http://search.lesechos.fr/archives/1992/LesEchos/16151-113-ECH.htm?xtor=AL-4001 au sommet international de Rio] et [http://www.poitou-charentes.fr/region/la-presidente/segolene-royal;jsessionid=F439369607D1BA7C14F694743DF98218%20 fait voter des textes de loi] sur les déchets, le bruit ou la préservation des paysages.

En 1993, elle échappe à la vague bleue qui balaie la majorité socialiste et conserve son siège de député, devenant même le député socialiste le mieux élu''Le Monde,'' 20 juin 1995. Un poste qu’elle «double» d’un statut d’avocat au barreau de Paris, obtenu en 1994. En parallèle, elle s’implique dans les débats internes au PS: en 1994, elle participe à [http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-bandes-des-quatre_2350.html la mise sur la touche] du premier secrétaire [[Michel Rocard]] (dont elle réclamait l’année précédente qu’il [http://search.lesechos.fr/archives/1993/LesEchos/16415-94-ECH.htm?xtor=AL-4001 ''«arrête de larmoyer»'']) et soutient l’idée d’une candidature de [[Jacques Delors]] à la présidentielle avec d’autres jeunes élus du PS comme [[François Hollande]], [[Jean-Yves Le Drian]] et [[Frédérique Bredin]]. Après le retrait du président de la Commission européenne, elle démissionne avec fracas de la présidence du conseil national du PS [http://www.lefigaro.fr/politique/2007/01/17/01002-20070117ARTFIG90234-les_tresors_de_l_ina_tous_les_jours_sur_wwwlefigarofr.php et lâche,] alors que s’amorce le duel entre [[Lionel Jospin]] et [[Henri Emmanuelli]]: ''«Deux trains sont lancés à toute allure l'un contre l'autre, pilotés par les mêmes acteurs du détestable congrès de Rennes. Je dis aux militants: écartez-vous des voies!»''.

Après la défaite de [[Lionel Jospin]], elle est candidate du PS à la mairie de Niort en juin 1995, face au maire socialiste sortant Bernard Bellec, candidat dissident, et au divers droite Jean Pillet. Elle débouche en tête le soir du premier tour mais, avec un peu plus de 32% au second, s’incline de trois points et demi face au maire sortant. Pour quelques voix, elle termine même troisième de la triangulaire derrière Jean Pillet''Le Monde,'' 20 juin 1995.

Déléguée du PS au service public, ce qui lui vaut notamment de ferrailler avec le gouvernement d'[[Alain Juppé]] sur la SNCF ou France Télécom, elle fait partie, selon l’expression des Echos, d’une [http://search.lesechos.fr/archives/1997/LesEchos/17403-6-ECH.htm?xtor=AL-4001 ''«escouade de sept mousquetaires»''] lors des législatives anticipées de 1997, avec [[Martine Aubry]], [[Catherine Trautmann]], [[Jack Lang]], [[Dominique Strauss-Kahn]], [[Jean-Marc Ayrault]] et [[Bernard Kouchner]]. Après la victoire, alors que son compagnon [[François Hollande]] prend la tête du PS, elle [http://www.liberation.fr/evenement/0109216160-hollande-a-la-tete-du-ps-fabius-au-perchoir-de-l-assemblee-olivier-schrameck-devient-directeur-de-cabinet-de-jospin-jean-marc-ayrault-devrait-presider-le-groupe-socialiste postule à la présidence de l’Assemblée nationale,] mais [[Lionel Jospin]] lui préfère [[Laurent Fabius]]. Elle se console avec le portefeuille de ministre délégué à l’Enseignement scolaire sous la tutelle du ministre de l’Education [[Claude Allègre]], jusqu’en juin 2000, puis avec celui de la Famille, de l’Enfance et des Personnes handicapées, sous la tutelle de deux ministres du Travail successifs, [[Martine Aubry]] puis [[Elisabeth Guigou]], jusqu’en mai 2002.

Malgré des relations parfois tendues avec ses ministres de tutelle (au point que [[Claude Allègre]] la [http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20070510.CHA9666/interview_de_claude_allegre_auteur_de_ma_verite_sur_la_.html critiquera violemment] lors de la présidentielle 2007 et qu’un livre prétend que [[Martine Aubry]] [http://www.lepoint.fr/actualites-politique/parti-socialiste-la-guerre-des-dames/917/0/293302 lui a préféré François Bayrou au premier tour]), elle marque ses cinq ans au gouvernement [http://www.leparisien.fr/politique/les-revelations-13-07-2001-2002297181.php de son activisme] sur de nombreux dossiers sociétaux: bizutage, violence à l’école, pédophilie, adoption, congé paternité, pilule du lendemain, accouchement sous X et même string à l’école... Elle qui avait écrit en 1989 un livre intitulé ''Le Ras-le-bol des bébés zappeurs,'' où elle s’en prenait notamment aux séries animées japonaises, s’exprime également sur la qualité des programmes télévisuels, [http://www.liberation.fr/medias/0109373709-loft-story-en-odeur-de-salete dénonçant l’émission ''Loft Story''] mais [http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/segolene-royal-defend-c-est-mon-choix-01-12-2000-2001798283.php défendant le talk-show ''C’est mon choix.''] Par ailleurs, elle passe en jugement en 2000 devant la Cour de justice de la République [http://lyceens.free.fr/Themes/Bizutage/ladiffa.htm pour diffamation envers deux enseignants dans une affaire de bizutage,] mais est relaxée.

Sur cette période, sa seule tentative électorale se solde par une défaite: en 1998, elle [http://lci.tf1.fr/politique/2007-05/ans-dans-royal-4886911.html est battue aux cantonales] par le divers-droite Jean-Pierre Griffault. En revanche, elle est réélue député en 2002 malgré la défaite de la gauche, avant de connaître sa victoire électorale la plus marquante en 2004: tête de liste PS aux régionales en Poitou-Charentes, région du Premier ministre [[Jean-Pierre Raffarin]], elle termine largement en tête du premier tour (46,29%) puis bat au second (55,10%) la candidate de la majorité Elisabeth Morin (36,20%) et le candidat du FN Jean-Romée Charbonneau (8,70%).
L’importance de cette victoire et son statut de seule femme présidente de région lui valent le surnom de ''«Zapatera»'' (en référence au Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero), que ses adversaires reformuleront parfois [http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20061117.FIG000000189_segolene_royal_parcours_d_une_conquerante.html ''«Zapaterreur»''] pour déplorer son autoritarisme supposé. Ils lui offrent aussi des perspectives nationales. En septembre 2005, à la veille des journées parlementaires du PS, elle [http://www.leparisien.fr/politique/segolene-exaspere-23-09-2005-2006319437.php déclare à ''Paris Match''] à propos des présidentielles: ''«Si, à un certain moment, il s'avère que je suis la mieux placée, et donc que je suis sollicitée par le PS parce que je peux faire gagner mon camp, je le ferai»''. En décembre, elle est en Une du ''Nouvel Observateur'' sous le titre ''«Et si c’était elle?»''.

Un pronostic qui semble se confirmer onze mois plus tard: les militants du parti socialiste la désignent candidate dès le premier tour de scrutin, avec 60,65% des suffrages face à [[Dominique Strauss-Kahn]] (20,69%) et [[Laurent Fabius]] (18,66%). Une victoire notamment attribuée à un afflux de nouveaux militants et à des sondages qui la donnent toujours candidate la mieux placée face à [[Nicolas Sarkozy]].

En février 2007, elle présente à Villepinte [http://www.presidentielle-2007.net/actualite/index.php/2007/02/11/107-le-pacte-presidentiel-de-segolene-royal son pacte présidentiel] et ses cent propositions, notamment organisées autour du thème de ''«l’ordre juste»'': Smic à 1.500 euros, rétablissement des emplois-jeunes, assouplissement des critères du pacte de stabilité, création d’un service public de la caution pour le logement, encadrement des jeunes délinquants dans des centres éducatifs... Mais sa campagne est affaiblie par les tensions entre son équipe de campagne et le PS, par plusieurs gaffes (l'emploi de l'expression ''«bravitude»'' [http://www.lemonde.fr/politique/article/2007/01/06/la-bravitude-de-segolene-royal-en-chine_852795_823448.html à propos d'un voyage en Chine], une déclaration de son porte-parole Arnaud Montebourg qualifiant François Hollande de [http://videos.tf1.fr/infos/2007/hollande-seul-defaut-royal-selon-montebourg-5496075.html ''«principal défaut»''] de la candidate) ou encore par [http://lci.tf1.fr/politique/2007-02/demission-besson-royal-ironise-4886444.html la défection médiatisée d’Eric Besson,] secrétaire national du PS à l’économie. Le 22 avril, elle accède au second tour avec 25,87% des voix, mais accuse cinq points de retard sur Nicolas Sarkozy et de faibles réserves de voix qui la contraignent à un appel aux voix centristes, qui se traduit [http://www.dailymotion.com/video/x1u640_debat-royal-bayrou-sur-rmc-bfm-tv_news par un inédit débat avec François Bayrou] entre les deux tours. Le 6 mai, elle est battue avec 46,94% des voix.

Non candidate aux législatives (une décision annoncée avant l’élection), elle officialise le soir du second tour, le 17 juin, [http://www.ladepeche.fr/article/2007/06/18/382036-Segolene-Royal-annonce-sa-separation-d-avec-Francois-Hollande.html sa séparation avec François Hollande.] Pour rester présente dans le débat public, elle publie en décembre un livre sur son aventure présidentielle, ''Ma plus belle histoire d’amour c’est vous.'' Après avoir profité des municipales de mars 2008 pour labourer le terrain en soutenant de nombreux candidats socialistes, elle se positionne pour la tête du PS, notamment [http://www.lefigaro.fr/politique/2008/09/27/01002-20080927ARTFIG00628-royal-encore-debout-au-zenith-.php dans un grand meeting très médiatisé au Zénith] en septembre. En novembre, au congrès du PS à Reims, elle est la chef de file [http://www.espoir-a-gauche.fr/motion-l-espoir-a-gauche-fier-e-s-d-etre-socialistes/delia-CMS/page/article_id-26/topic_id-2/%20 de la motion E,] ''«L'espoir à gauche, fier(e)s d'être socialistes»,'' même si son premier signataire est officiellement Gérard Collomb, le maire de Lyon. Celle-ci termine en tête du vote des militants avec 29,08% des suffrages, et ses adversaires ne parviennent pas à une synthèse. Ségolène Royal se présente ensuite au vote pour le poste de premier secrétaire et obtient 42,9% des voix au premier tour face à Martine Aubry et Benoît Hamon. Le lendemain, la maire de Lille la devance de 42 voix, un résultat que les royalistes contestent. Un deuxième comptage donnera finalement 102 voix d’avance à la maire de Lille, sans dissiper des soupçons persistants d’irrégularité des deux côtés.

Après cet échec, elle publie en janvier 2009 un nouveau livre, ''Femme debout,'' où elle s’en prend notamment à l’attitude des «éléphants» socialistes à son égard et [http://lci.tf1.fr/politique/2009-01/pour-royal-sarkozy-est-un-petit-gamin-m-as-tu-vu-4885831.html croque Nicolas Sarkozy] en ''«petit gamin heureux d’être au milieu de ses nouveaux jouets»''. En mars 2010, elle est très facilement réélue présidente de la région Poitou-Charentes: si, à la tête d’une liste où elle a débauché des élus du MoDem, elle n’obtient «que» 38,92% au premier tour en raison de la concurrence d’Europe Ecologie, elle récolte 60,61% face à Dominique Bussereau, deuxième meilleur score de son parti derrière Martin Malvy en Midi-Pyrénées. Le 29 novembre 2010, elle se porte [http://www.liberation.fr/politiques/01012305172-royal-candidate-a-la-primaire-du-ps candidate aux primaires socialistes pour 2012] dans un entretien à ''La Nouvelle République du Centre Ouest'' et ''Centre Presse''.


= Ses opinions =
== Ses opinions ==

Glossaire des concepts-clés de Ségolène Royal tiré du site [http://www.segotheque.fr/concepts-cles.html Ségothèque]

*'''Citoyenneté'''

''«[...] Les gens sont de bons connaisseurs de ce qu'ils vivent, ils ont une vraie capacité d'expertise de leurs difficultés et des résultats des politiques publiques. [...] Les expertises, scientifiques ou techniques, l'arbitrage politique au nom de l'intérêt général, tout cela est tout à fait nécessaire, mais l'expertise citoyenne est précieuse si l'on veut prendre les bonnes décisions et vérifier que l'action publique atteint bien ses objectifs.»'' (''Maintenant'', 2007)

''«Pour rétablir la confiance, il faut que les citoyens perçoivent qu’on a bien identifié avec eux ce qu’ils vivent. Le meilleur moyen, c’est encore de leur demander ce qu’ils en pensent. Je crois, moi, à l’expertise citoyenne.»'' (Extrait du Nouvel Observateur, 6 Avril 2006)

''«Cela vaut aussi pour les autres disciplines, et plus encore pour cette tendance impénitente au monopole de l’expertise qui prétend tenir les controverses scientifiques et technologiques à l’abri du débat public et de ce tiers intempestif : le profane, le citoyen.»'' (''Obama, Lula, Forum social, dix leçons convergentes'', 2009, p.13)

*'''Environnement'''

''«Il faut résolument l'excellence environnementale, riche d'activités et d'emplois nouveaux».'' (''Devoir de victoire'', profession de foi de Ségolène Royal adressée aux militants socialistes lors du vote pour la désignation du candidat socialiste aux présidentielles, 2006)

''«L’écologie n’est pas une contrainte négative ralentissant la croissance et poussant à consommer moins. L’enjeu écologique devient aussi aujourd’hui un enjeu économique majeur, il représente un levier de croissance que nous devons saisir. Anticiper la production d’énergies nouvelles, faire muter l’industrie vers les technologies propres, investir en R&D, mais également raccourcir les circuits de distribution du producteur au consommateur, sont autant d’opportunités d’innovations et d’emplois. C'est la «croissance verte».''(Pour la croissance verte et la social-écologie : contribution de S.Royal à la convention du Parti socialiste sur le nouveau modèle de développement, 2010)

'' «En France, le potentiel de croissance verte existe et il est porteur d’avance technologique, de valeur ajoutée, de relocalisation des activités industrielles et d’un espoir d’emplois considérable. Partout, sur les territoires, les entreprises, les particuliers et les collectivités locales, s’élancent sur ce chemin porteur.»''
(Pour la croissance verte et la social-écologie : contribution de S.Royal à la convention du Parti socialiste sur le nouveau modèle de développement, 2010)

*'''Société'''

''«C’est cela aussi la tâche de la gauche : aider la France à se reconnaître comme elle est et à reconnaître, dans cette diversité humaine, une formidable chance pour nous tous.»'' (Discours de Vitrolles, 29 septembre 2006)

''«Je veux une France qui accepte ce qu'elle est devenue – plurielle, diverse, colorée – et qui sache s'en réjouir et en tirer parti. Je veux une France qui reconnaisse comme ses enfants légitimes tous ceux dont les familles sont venues d'ailleurs et qui sont aujourd'hui des Français à part entière quoique toujours en bute aux discriminations. Je le leur dis du fond du cœur: la France a besoin de vous parce que vous êtes une grande partie de la solution!»'' (Discours de Toulon,17 janvier 2007)

''«La France de demain comme celle d'hier se nommera diversité. Et son unité se forgera dans un projet partagé. [...] Je veux une France accueillante à toutes les mémoires mais je ne veux pas que notre espace public soit le champ de rivalités mémorielles, de confrontations sous le prétexte de l'origine, de la couleur ou de la croyance. Pour vivre ensemble à égalité de droits et de devoirs, nous avons besoin de règles. La première d'entre elles, c'est la laïcité, respectueuse de la liberté de pensée, de conscience et de culte.»'' (Discours à la Halle Carpentier à Paris, 6 février 2007)

''«[...] l'ordre sans la justice, c'est l'autoritarisme obtus et, très vite, le totalitarisme, sous une forme ou sous une autre. Et la justice sans l'ordre, ça ne dure pas et ça ne marche pas, ça n'est d'ailleurs pas la justice car ce sont toujours les mêmes qui payent le prix fort des désordres. Moi, je veux instaurer un ordre juste qui soit garant, pour tous, de sécurités durables. C'est, si vous voulez, le principe qui me guide. [...]

Cet ordre juste, loin de s'opposer au mouvement, est la condition d'un changement accepté car débattu et piloté avec le souci d'un bénéfice mutuel et d'une répartition équitable des efforts. Il suppose un renversement complet de perspective et de méthode, c'est-à-dire des nouvelles règles du jeu qui s'appliquent à tous, sans exception. Des règles qui rassemblent au lieu de diviser. Des règles qui permettent à la société d'évoluer par le dialogue au lieu de dresser les uns contre les autres [...]»''(''Maintenant'', 2007)

''«L'ordre juste est depuis longtemps au cœur de ma conception, non pas de la société, mais de l'action politique et de sa finalité. [...] La seule évocation du mot «ordre» heurte, à tort, une partie de la gauche. Alors que c'est tout le contraire qui devrait choquer puisque le désordre est la loi du plus fort. [...] Il y a plus de dix ans que je suis convaincue que les Français jugent nécessaire que la gauche prenne l'offensive sur ce malentendu. Dans La Vérité d'une femme, en 1996, je dressais déjà l'inventaire des désordres persistants dans de nombreux domaines - économique, social, environnemental, spirituel, international... J'écrivais que la gauche se devait de résister à ces désordres et de lutter pour l'amélioration des rapports sociaux. Depuis, ces désordres - et la violence qui en découle - ont été encore accrus et aggravés par les politiques conservatrices. [...] L'ordre juste signe aussi l'ambition de ne pas laisser à la droite le monopole de la lutte contre l'insécurité, la délinquance ou la violence.»'' (''Si la gauche veut des idées'', 2008)

''«La clé de tout, c'est la République du Respect. La République du Respect, qu'est-ce-que c'est ? C'est d'abord un État respecté parce que ceux qui l'incarnent nous respectent. La France ne veut plus de l'arrogance de gouvernement et du règne de l'argent-roi. La République du Respect, tant attendue, c'est celle de l'égalité de traitement, pas des passe-droits et des privilèges. Celle où l'État fonctionne bien, efficace et adapté aux risques d'aujourd'hui. Celle qui conduira de vraies réformes parce qu'elles seront justes et élaborées démocratiquement.»'' (''Si la gauche veut des idées'', 2008)

*'''Solidarité'''

''«La fraternité, pour moi, c’est encore mieux que la solidarité. Parce que c’est la fraternité qui la fonde et lui donne ce «sentiment d’humanité» sans lequel la politique serait un simple métier sans âme, une simple transaction entre intérêts bien compris. La fraternité, ce n’est pas de la compassion ou de la pitié. La fraternité, ce n’est pas la politique des bons sentiments. (...) La fraternité c’est d’abord penser à l’autre toujours. (...) La fraternité c’est la volonté d’humanité.»'' (Discours lors de la première fête de la fraternité à Paris, 27 septembre 2008)

''«La fraternité «consiste à devenir frère et sœur avec tous ceux qui ne sont ni nos frères ni nos sœurs.» J’y vois là une clé essentielle pour permettre une nouvelle conscience mondiale, ce nouveau siècle citoyen. La fraternité, c’est ce sentiment qui dépasse toutes les différences pour nous permettre de vivre ensemble. (...) Dans ce monde qui s’empoisonne, la fraternité doit agir comme un puissant contre poison. (...) La fraternité, c’est justement combattre la société de défiance. Fraterniser, c’est établir de nouveaux rapports dans l’entreprise, un nouveau dialogue social.»'' (Discours lors de la deuxième fête de la fraternité, 19 septembre 2009)

''«Les forces divisées s’annulent » écrivait Victor Hugo. La fraternité les additionne, les multiplie là ou l’indifférence et l’injustice sociale les soustraient, les divisent, les affaiblissent. (...)

Oui la fraternité est l’antidote au virtuel, à l’abstraction qui détruit notre terre commune : la conscience aigüe de l’autre que nous avons le devoir de retrouver et le respect de l’humanité de chacun, la nécessité vitale d’établir un nouveau code de comportement dans les relations entre un Etat et ses citoyens, un patron et ses salariés, un gouvernement et les syndicats.

La fraternité, c’est aussi la conscience de notre citoyenneté planétaire. « Nous sommes tous des Africains, nés il y a 3 millions d’années et cela devrait nous inciter à la fraternité ». Voilà ce qu’affirment Yves Coppens, découvreur de Lucy en Ethiopie et Michel Brunet, découvreur de Thoumaï au Tchad. Voilà un magnifique démenti à tous ceux qui considèrent que l’homme noir n’est jamais entré dans l’histoire. Oui, la Fraternité c’est l’antidote au racisme, à l’antisémitisme. Oui, la fraternité c’est l’hymne à l’ouverture, à la coexistence.»''
(Discours lors de la deuxième fête de la fraternité, 19 septembre 2009).

*'''Economie'''

''«Ces nouvelles règles du jeu que je veux faire prévaloir dans la conduite des affaires communes supposent un dialogue franc et la recherche constante d'un équilibre entre les droits et les devoirs. [...] Par exemple, on aide efficacement les entreprises à se battre, à innover, à conquérir des marchés mais elles assument en contrepartie leurs responsabilités sociales et environnementales. [...] L'objectif de ces règles du jeu, c'est une société du gagnant-gagnant qui réconcilie et fait converger les énergies au lieu de stigmatiser les uns pour valoriser les autres. L'ordre juste, c'est un principe de réciprocité qui garantit qu'il n'y a pas de perdant.»'' (''Maintenant'', 2007)

*'''Travail'''

''«[Vouloir réhabiliter la valeur travail], c'est une réaction à tout ce qui détruit aujourd'hui le travail : la précarité, le temps partiel contraint, l'emploi qui ne paie pas, le mérite ignoré mais, pour quelques-uns, l'échec grassement payé de parachutes dorés, l'écart scandaleux des salaires et des fortunes, les inégalités professionnelles persistantes entre hommes et femmes, les discriminations. Ces désordres détruisent la dignité du travail, la motivation des salariés, l'image des entreprises.»'' (''Maintenant'', 2007)

''«C’est par l’amélioration des relations de travail que l’on peut mettre l’économie au service de l’humain. Le travail doit cesser d’être une servitude pour être un facteur d’épanouissement individuel (le salaire, les conditions de travail) et collectif (les normes environnementales, la créativité du salarié). Car si l'on accepte la thèse du déclin de l'économisme en pensant que c'est exclusivement en dehors du travail qu'il faut trouver des compensations, n'est-ce pas renoncer à ce qui pour moi, femme politique de gauche, est essentiel : la valeur du travail, c’est d’abord la possibilité de s’y épanouir. Et donc de le rendre plus humain dans tous les sens du terme : salaires, conditions de travail, perspectives de conciliation de la vie familiale et professionnelle».'' (''Si la gauche veut des idées'', 2008)



= Ses publications =
== Ses publications ==

* ''Le Printemps des grands-parents. La nouvelle alliance des âges'', Ségolène Royal, Robert Laffont, 1987.

* ''Le Ras-le-bol des bébés zappeurs. Télémassacre : l'overdose ?'', Ségolène Royal, Robert Laffont, 1989.

* ''Pays, paysans, paysages. La réconciliation est-elle possible ?'', Ségolène Royal, Robert Laffont, 1993.

* ''La Vérité d'une femme'', Ségolène Royal, Stock, 1996.

* ''Parler du patrimoine roman. Enjeux, démarches et mises en œuvre'', sous la direction de Ségolène Royal, L'Harmattan, 2006.

* ''De la pyramide aux réseaux. Récits d'une expérience de démocratie participative'', préface de Ségolène Royal, Autrement, 2007.

* ''Maintenant'', Ségolène Royal (entretiens avec Marie-Françoise Colombani), Hachette, 2007.

* ''Les Droits de l'Enfant'', Ségolène Royal, Dalloz, 2007.

* ''Ma plus belle histoire, c'est vous'', Ségolène Royal, Grasset, 2007.

* ''Si la gauche veut des idées'', Ségolène Royal et Alain Touraine, Grasset, 2008.

* ''Obama, Lula, Forum social, dix leçons convergentes'', Ségolène Royal, Fondation Jean Jaurès, 2009.

* ''Femme debout'', Ségolène Royal (entretiens avec Françoise Degois), Denoël, 2009.

* ''Elle l'a fait en région. En route pour le vrai changement'', postface de Ségolène Royal, Un Autre Reg'Art, 2011.

Source: [http://www.segotheque.fr/ouvrages.html La Ségothèque].



= Son réseau =
== Son réseau ==

Ségolène Royal a fait partie de [http://www.lexpress.fr/informations/la-promo-des-promus_626677.html la promotion Voltaire de l’ENA,] aux côtés de son ancien compagnon [[François Hollande]], de [[Dominique de Villepin]] (en qui elle a vu en mars 2010 [http://www.france24.com/fr/20100326-royal-villepin-represente-une-droite-republicaine-fait-bien-sexprimer une conception ''«républicaine»'' de la droite]), de l’actuel patron de l’Autorité des marchés financiers [[Jean-Pierre Jouyet]] (ami de longue date du couple Royal-Hollande, mais [http://www.liberation.fr/evenement/0101102665-jouyet-aux-affaires-europeennes une des figures de «l'ouverture» de 2007]), de [[Michel Sapin]], de [[Frédérique Bredin]], de [[Renaud Donnedieu de Vabres]], du patron d’Axa [[Henri de Castries]] (soutien de Nicolas Sarkozy)...

Elle a fait son entrée en politique sous le patronage de [[Jacques Attali]], qui a estimé en janvier 2011 [http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Attali-DSK-est-certainement-le-meilleur-heritier-de-Francois-Mitterrand-interview-252837/ qu’elle avait la ''«volonté»'' et ''«l’énergie»'' nécessaire] pour se poser en héritière de François Mitterrand.

Au sein du PS, ses [http://www.liberation.fr/politiques/010958990-royal-sort-son-staff-pour-eviter-les-baffes trois portes-paroles] pendant la campagne 2007 étaient [[Gilles Savary,]] [[Jean-Louis Bianco]] et [[Arnaud Montebourg]]. En 2008, au congrès de Reims, elle a déposé une motion cosignée avec [[Gérard Collomb]], [[Jean-Noël Guerini]], [[Gaëtan Gorce]], [[Malek Boutih]], [[Julien Dray]], [[Vincent Peillon]], [[François Rebsamen]], [[Jean-Jack Queyranne]]... Elle compte parmi ses proches [[Delphine Batho]], [[Guillaume Garot]], [[Najat Vallaud-Belkacem]], [[Dominique Bertinotti]], [[Michèle Delaunay]] ou encore [[Danielle Bousquet]]. A noter par ailleurs qu’elle avait reçu pendant sa campagne présidentielle le soutien de [[Jean-Pierre Chevènement]], qu’elle avait elle-même soutenu au sein du gouvernement Jospin quelques années plus tôt [http://www.liberation.fr/politiques/0109271026-chevenement-agace-les-ministres-hier-la-reunion-sur-la-securite-a-ete-centree-sur-ses-declarations-musclees lors de ses propos sur les ''«sauvageons»''.]

Elle a aussi fondé sa communication sur son association Désirs d’avenir, dont le secrétaire général est [[Kamel Chibli]], qui a succédé à [[Christophe Chantepy]]. Parmi ses proches collaborateurs, on compte sa plume [[Sophie Bouchet-Petersen]], sa conseillère spéciale [[Françoise Degois]] (ancienne journaliste de France Inter, avec qui elle avait publié le livre d'entretiens ''Femme debout''), son attachée de presse [[Agnès Longueville]], son directeur de cabinet à la région Poitou-Charentes Alexandre Godin ou le directeur des services de la région Jean-Luc Fulachier. En 2007, la publicitaire [[Nathalie Rastoin]], directrice générale d'Ogilvy France, s'était [http://www.strategies.fr/emploi-formation/management/148887W/natalie-rastoin-ogilvy-france-a-fleurets-mouchetes.html largement impliquée] dans sa campagne. Elle compte ou a compté parmi ses proches le milliardaire [[Pierre Bergé]] (qui louait pour elle les locaux de Désirs d’avenir mais [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g0UlN7vZ-lCwrWpqhxJbJ3M2i3TA?docId=CNG.dd79c53c7710b84da2f794e0e8bb478c.51 aurait pris ses distances]), l’avocat [[Jean-Pierre Mignard]] ou le philosophe [[Bernard Henri-Lévy]] (qui s’est [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/01/97001-20101201FILWWW00671-psprimaires-bhl-voterait-royal.php prononcé en sa faveur] pour les primaires socialistes en décembre 2010). En 2007, son fils [[Thomas Hollande]] s'était impliqué dans sa campagne via la «Ségosphère», un mouvement de soutien de jeunes.

Du côté des intellectuels, en 2007, elle avait reçu le soutien de 27 économistes, dont [[Philippe Aghion]], [[Philippe Askenazy]], [[Daniel Cohen]], [[Thomas Piketty]] et [[Thomas Philippon]]. Elle avait aussi eu recours aux travaux de la sociologue [[Dominique Méda]] pour élaborer son projet de [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/contrat-premiere-chance-mode-d-emploi_463896.html «contrat première chance»]. Elle avait également [http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=986829&clef=ARC-TRK-NC_01 reçu le soutien] du banquier d’affaires Hakim El-Karoui, proche de Jean-Pierre Raffarin.

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