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mercredi 28 septembre 2011

Débat PS: Les candidats montrent les dents lors du deuxième débat

PRESIDENTIELLE - Après un premier exercice sans relief, les six candidats se sont plus durement affrontés pour marquer leurs différences...

Le deuxième débat entre les six candidats aux primaires a commencé comme un remake du premier exercice. Chaque prétendant accroché à son pupitre, ânonnant son thème de prédilection, rebattu en meeting depuis des semaines. Ségolène Royal et son blocage des prix, Martine Aubry et la suppression des niches fiscales, François Hollande et son contrat de génération, Arnaud Montebourg et la lutte contre les banques, Manuel Valls et l’autorité de l’Etat, Jean-Michel Baylet et l’Europe… Très vite, le remake a pourtant tourné court.

Car le premier débat a visiblement laissé des traces. Et certains ont eu envie de se rattraper. Ainsi, Ségolène Royal, sans doute marquée par sa fébrilité de la semaine dernière, intervenant à chaque prise de parole de ses camarades. Sur les interdictions des licenciements des entreprises qui dégagent des profits, elle rétorque à Martine Aubry: «La procédure du tribunal est beaucoup trop longue et bureaucratique. Moi, je l’inscrirai dans la loi.» Dans ce moment fort du débat, Aubry en profite pour reprendre Hollande et sa volonté que les entreprises indemnisent les licenciés.

«Tout ne s’achète pas avec de l’argent. Moi, je crois en la justice», lance la maire de Lille, qui s’est, ce mercredi, souvent posée en rassembleuse, employant le «nous» à satiété («On est tous d’accord sur la réforme fiscale», «Là, je parle au nom de nous tous»). Un rôle de chef d’équipe qu’avait visiblement envie d’endosser François Hollande. Le favori des sondages a pris soin de prendre la parole après tout le monde, résumant les propos des uns et des autres. Comme s’il voulait se placer au-dessus de la mêlée, alors que son contrat de génération était une nouvelle fois attaqué.

«Ne nous racontez pas de balivernes», lance Baylet à Royal

«On ne donne pas sa place à la jeunesse. Ce n’est pas seulement mon cap pour la campagne, mais pour un mandat. L’élection se jouera sur une inspiration majeure», croit le président du conseil général de Corrèze. C’est sur ces thèmes économiques, sur la crise de la finance que les candidats se sont le plus accrochés. Manuel Valls et sa TVA sociale peuvent en témoigner. Le député-maire d’Evry a été repris par tout le monde, notamment par Montebourg, toujours juché sur une ligne anticapitaliste qui lui a réussi lors du premier débat. «Personne n’a le monopole de la gauche», conclut Valls.

Seul non-socialiste, le radical de gauche Jean-Michel Baylet a une nouvelle fois pu offrir une belle tribune à ses idées européennes. En sortant parfois les crocs: «Ne nous racontez pas de balivernes», adresse-t-il à Ségolène Royal. Au final, chaque camp portera, aujourd’hui, en triomphe son cador. Mais, avec cette nouvelle soirée d’échanges, vifs et corrects, c’est le PS qui est en train de réussir son pari de primaires apaisées.

Les moments forts du débat PS en vidéo


ZAPPING - Ce second débat entre les candidats à la primaire PS a été plus animé que le précédent. La preuve en images.

Primaire PS : les candidats affichent leurs différences

Eco-taxe, TVA sociale, affaire Guerini, contrat de génération… Le deuxième débat PS pour la primaire a été l’occasion d’une succession de passe d’armes entre les six candidats. Si François Hollande, en favori des sondages, n’a pas pris de risques, Ségolène Royal s’est montrée plus offensive.

Le débat PS, deuxième. Les 6 candidats à la primaire socialiste se sont de nouveau retrouvés à la télévision, sur LCP-AN/Public Sénat, I-Télé, Europe 1 et avec Le Parisien/Aujourd’hui en France. Un débat où le ton est vite monté. S’il avait fallu attendre la dernière partie lors de la première confrontation, les candidats ont vite cherché à montrer leurs différences sur les questions économiques cette fois.

Royal interpelle Hollande sur l’eco-taxe

Ségolène Royal rappelle qu’elle est pour « l’interdiction des licenciements boursiers » et se prononce pour les « sociétés coopératives ouvrières de production ». Montebourg propose l’instauration d’un protectionnisme européen. Valls : « J’ai très peur de la course de celui qui fait la proposition la plus dirigiste ». Manuel Valls, lui, est favorable à l’instauration d’une TVA sociale, qu’il appelle « TVA productivité ». « Cela va toucher d’abord les classes populaires et les classes moyennes », tacle Martine Aubry. Jean-Michel Baylet, de sa grosse voix : « Ne racontez pas de balivernes. En reprenant tout ce qui a été essayé il y a 50 ans, et qui n’a pas marché, nous portons atteinte à notre crédibilité ». Royal : « L’intervention de l’Etat ce n’est pas le retour aux années 50 ».

François Hollande lance une autre idée : « Il faut faire la contribution écologique, qui permet de se substituer à la taxe sur le travail ». Ségolène Royal, qui ne veut pas de nouveaux impôts pour les Français, en profite: « Mais qui paie la contribution écologique ? », demande la candidate. Hollande : « L’entreprise, mais elle le répercute aussi sur le consommateur », reconnaît-il. Royal, satisfaite : « Et bah voila ! » Valls enchaîne : avec de nouvelles taxes, « vous trompez les Français et je ne suis pas d’accord ». Ségolène Royal, qui a trouvé le bon filon, insiste : « Je demande à François, qui va payer la taxe écologique ? »

« Personne ici n’a le monopole de la gauche »

Le ton n’en finit plus de monter. Comme au premier débat, Arnaud Montebourg attaque Manuel Valls : « Faire dans une primaire de gauche, des propositions de droite… » Valls, en référence à Mitterrand : « Pas de coups, parce que personne ici n’a le monopole de la gauche (…) C’est trop facile de caricaturer. Quand je parle de sécurité, de désendettement, c’est parce que je suis de gauche ».

De nouveau, Martine Aubry attaque François Hollande sur le contrat de génération, « une mesure couteuse, un effet d’aubaine. Tous les syndicats le disent », lance la maire de Lille, en citant FO, la CGT et la CFDT. Le député de Corrèze n’apprécie pas. Ségolène emboîte le pas à Martine : « On ne peut pas créer de nouvelles niches sociales ».

Montebourg attaque Aubry sur Guérini

En Monsieur propre, Arnaud Montebourg attaque et met le doigt où ça fait mal : le cas Jean-Noël Guerini. « Que les socialistes fassent le ménage chez eux, dans les Bouches-du-Rhône, pour être crédible »… Martine Aubry, directement visée : « Il faut arrêter de parler avant que la justice ait dit la vérité. Nous avons remis de l’ordre (dans les Bouches-du-Rhône). Dans l’Hérault, j’ai porté plainte au pénal. Mais quand il s’agit d’affaires qui dépendent de la justice », la candidate ne veut pas condamner à l’avance. Elle ajoute : « Il faut arrêter de parler avec des rumeurs et allégations ».

Sur l’immigration, Hollande et Aubry sont globalement d’accords : pas de régularisations massives mais sur critères, au cas par cas. Nuance d’Aubry : « Aller plus vite pour ceux qui travaillent ou dont les enfants sont scolarisés ». Montebourg, plus « soft », se prononce pour des « critères généreux ». Royal, plus ferme : « Pas de critères généreux », ni de « vision angélique ». Manuel Valls opte pour un discours carrément plus dur : « Il faut des critères très clairs, très fermes, en période de chômage. Il faut des régularisations, mais aussi, fermement, des reconduites à la frontière, indispensables pour notre pacte national ».

En fin d’émission, François Hollande, qui est resté prudent tout le long du débat, gérant son avance dans les sondages, se réjouit de la victoire de la gauche aux sénatoriales, dimanche dernier. Il est le seul à le faire. Il évoque « les réformes sur le statut pénal du chef de l’Etat, le cumul des mandats, le droit de vote aux étrangers aux élections locales » que permettront ce basculement. Il ajoute : « C’est ce souffle là que je ferai souffler le moment venu ».

Second débat des Primaires PS

Pour Valls "personne n’a le monopole de la gauche"



Lors du deuxième débat de la primaire socialiste, Arnaud Montebourg attaque Manuel Valls sur "ses solutions de droite" concernant la TVA sociale. Le maire d'Evry lui rétorque que "personne n’a le monopole de la gauche" et que "c’est trop facile de caricaturer".

Carla Bruni à la BBC : "Mon amour pour Sarkozy, le jardinier"

Ce titre, c’est la traduction littérale du teasing de la BBC, en attendant la diffusion à 15h00 ce mardi de l’interview que Christine Ockrent a réalisée pour la chaîne britannique de la Première dame de France.
Où l’on apprend que ce sont "les connaissances en botanique" de Nicolas Sarkozy qui "ont touché son coeur". Et qu’elle reste discrète sur sa grossesse car "c’est inintéressant pour les français".

"Je me suis dit : ’Mon Dieu, il faut que j’épouse cet homme. Il est président et il connaît tout des fleurs. C’est incroyable.’"

Ainsi se confie Carla Bruni-Sarkozy, en anglais, à son intervieweuse Christine Ockrent, dans l’émission de la BBC Newshour. Interview plutôt complaisante menée par celle que la chaîne britannqiue présente comme "une amie personnelle" de la chanteuse et femme du président français.

Et de dérouler le portrait d’un homme qui "n’est en rien un conservateur", voire plutôt "démocrate de gauche". D’un mariage "rock-n-roll".
Et d’expliquer que si elle n’a jamais annoncé officiellement sa grossesse, c’est "par superstition" et parce que "ce n’est pas intéressant pour les Français".

En Grande-Bretagne, personne ne se veut dupe. C’est une interview pour "tenter d’amadouer les sceptiques", selon le Times, pour qui Carla Bruni a raté sa cible. "Ses histoires de coeur et de fleurs n’ont pas réussi à convaincre", titre le quotidien de Londres.

Cécile Quéguiner

Carla Bruni-Sarkozy live BBC show "ma came"


Carla Bruni-Sarkozy live BBC show "ma came" par net_scoop

Invitée mardi aux côtés de groupes comme Metallica ou Kings of Leon, elle a répondu à quelques questions personnelles, confiant que son mari n'était ni fan ni critique. "Mais (il est) impliqué dans ma musique parce que je joue toute la nuit et je le dérange au milieu de la nuit", a-t-elle avoué. "Cela ne le met pas en colère, c'est pour lui un monde très différent" du sien, a poursuivi l'ex-mannequin, qui avait charmé les Britanniques lors de la visite d'Etat du couple présidentiel au Royaume-Uni en mars dernier. "Il est très gentil et il écoute tous mes doutes", a-t-elle ajouté dans un anglais fluide.

Carla Bruni-Sarkozy a souligné sa volonté de séparer sa musique de son mariage. "J'ai le monde de mon mari...C'est comme essayer d'être avec lui ... sans tout changer de ce que je sais et de ma manière de vivre. Ce n'est pas si difficile, c'est comme jouer dans un film", a-t-elle dit.

Candidats socialistes sur le cumul des mandats



A quelques heures du deuxième débat des candidats à la primaire socialiste, un sujet cristallise les différences de positions : le cumul des mandats. Le non cumul est inscrit au projet du parti socialiste. Jusqu'où les candidats sont-ils prêts à défendre ce principe ?

Bugdet 2012 : rembourser la dette en priorité


Les Guignols de l'Info - 28/09/11

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Renier des proches une fois qu'ils ont perdu des élections, chez les Sarkozy c'est vraiment de famille...

Hollande veut changer le système de calcul du Smic

MINUTE PAR MINUTE - Aubry, elle, propose «d'augmenter le Smic comme la moyenne des salaires». Suivez en direct le débat sur lefigaro.fr.

La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP.fr


19h29 : «Le Smic, on l'augmentera en fonction de la moyenne des salaires», déclare Martine Aubry, plus discrète que lors du premier débat télévisuel. «Je ne trouve pas normal que le Smic n'ait pas été augmenté depuis 5 ans (...) Au premier juillet, il faudra le faire», poursuit-elle, sans préciser de combien sera cette hausse. Lors de la dernière élection, le parti socialiste avait été fortement décrié pour son idée d'un smic à 1500 euros. Ségolène Royal, elle, rappelle qu'en 2007, elle n'avait pas défendu cette mesure.

Pour François Hollande, il faut «changer le calcul du Smic».

19h12 : Invité à revenir sur les «contrats de générations», qui vise à faire baisser les charges des entreprises en échange de l'embauche de jeunes et de seniors, François Hollande assure que «le coût ne sera pas supplémentaire mais sera pris dans la somme des exonérations de cotisations sociales prélevées sur les entreprises». «Ca va lier les âges», estime-t-il.

Jean-Michel Baylet, lui aussi, se dit concerné par les jeunes, qui se sentent «abandonnés». «J'ai 2 propositions. Il faut se tourner vers les PME pour rééquilibrer notre balance extérieure. Je propose que lorsqu'une PME recrute un jeune, elle soit exonérée de charges sociales pendant 3 ans. (...) Deuxièmement, il faut adapter les allocations familiales aux revenus». Enfin, il souhaite étendre le RSA aux jeunes de moins de 25 ans.

Ségolène Royal de son côté, estime que les exonérations sociales n'inciteront «pas forcément» les entreprises à embaucher. Pour sa part, elle «propose un pacte de confiance pour l'emploi des jeunes, qui s'appuie sur les PME dans un système donnant-donnant». «Ce que l'on peut exiger des entreprises ce sont des jeunes en alternance et mon plan prioritaire sera pour les jeunes en alternance». «80 % des jeunes en alternance trouvent un emploi après», explique la candidate, qui depuis plusieurs années déjà défend l'alternance pour les jeunes. Une idée que rejoint Manuel Valls, qui déclare : «l'alternance est la voie royale».

18h58 : «La seule façon de s'en sortir, c'est l'offensive», explique François Hollande, qui une nouvelle fois a attendu que tous ses collègues s'expriment pour exposer ses propres idées. La première partie du débat s'achève. Après une pause, Arnaud Montebourg, en retard sur son temps de parole par rapport aux autres candidats, prend la parole et rappelle que la droite a déjà essayé de faire passer la TVA sociale : «Il ne serait pas naturel de faire dans une primaire de gauche des propositions de droite !». Un déclaration qui agace Manuel Valls, qui lui répond : «Arnaud, pas de coups, personne ici n'a le monopole de la gauche (...) C'est trop facile de caricaturer». A ses yeux, cette mesure peut réellement venir en aide aux PME.

18h50 : Années 70, 60, 50... Les commentaires vont bon train sur les propositions de Ségolène Royal, qui continue de défendre ses idées. «On va me dire que c'est le retour aux années 50, mais moi je ne peux pas laisser dire que l'intervention de l'Etat c'est le retour aux années 50» (en réponse aux propos de Jean-Michel Baylet ). «Je suis pour un Etat stratège (...) pour faire de la France un pays d'entrepreneurs». Elle explique également qu'elle est «hostile» à une «TVA antisociale».

18h20 : Les six candidats sont interrogés sur la crise et les solutions qu'ils préconisent. À la question du journaliste Gérard Leclerc «le projet PS est-il dépassé ?», Arnaud Montebourg ne répond pas. Il martèle : «Nous n'aurons pas d'autre choix que de faire payer les banques pour préserver le niveau d'activité dans notre pays».

Martine Aubry, de son côté, explique que le projet du PS, «nous le portons tous puisqu'il a été voté à l'unanimité». «C'est incroyable que les banques aient continué à spéculer sur l'épargne des Français», estime-t-elle. «Rien n'est fait pour relancer la croissance», déplore-t-elle. Ses priorités: «emploi, éducation, sécurité, pouvoir d'achat».

Manuel Valls déclare pour sa part que «l'effort que nous devrons faire sera aussi important que celui que la France a dû faire après la guerre. La première priorité, c'est le désendettement. Lutter contre la dette publique, c'est être profondément de gauche», estime-t-il. «On ne pourra pas dépenser un euro supplémentaire sans mettre en oeuvre une politique fiscale majeure. Les prélèvements obligatoires augmenteront, à condition que cela soit juste». Il propose d'augmenter le taux de la TVA (19,6%) d'un point.

Ségolène Royal, elle, croit au «blocage des prix». Ensuite, elle explique, s'appuyant sur ce qu'elle a mis en place dans sa propre région, qu'elle «veut l'entrée de l'Etat dans le capital des entreprises stratégiques» - comme celles qui produisent des voitures électriques - et «empêcher les licenciements boursiers». Interrogée par Arlette Chabot sur ces idées, qui semblent être un «retour aux idées des années 70», Ségolène Royal, plus présente que lors du premier débat, lui rétorque : «Eh bien on le dira et ça ne me dérangera pas!».

» Première pique de Royal à Aubry

Jean-Michel Baylet, lui, tacle Ségolène Royal sur ces idées. «Les salariés attendent que nous soyons crédibles et que nous ne leur racontions pas des balivernes», lui dit-il. Il estime que pour s'en sortir, il faut regarder «au niveau européen».

François Hollande, de son côté, estime que «le problème principal est le financement de l'économie». «Il faut imposer des règles au système bancaire». Ensuite, il faudra «demander un plan de coordination de nos politiques» à l'échelle européenne et «puis il y a la réforme fiscale».

• 18h10 : Le débat démarre, sous la houlette de la journaliste Arlette Chabot, qui commence par une première question, à laquelle les 6 candidats ont une minute pour répondre : «Si vous êtes élu, quelle sera votre première mesure ?»

- Ségolène Royal : «Ma première décision sera la réforme bancaire», assure la candidate, qui explique qu'elle «bloquera le prix de l'essence» et des produits de premières nécessités.

- Martine Aubry : «Je commencerai par réduire les salaires du président et des ministres de 30%». «Je m'adresse aux femmes, la première loi imposera l'égalité des hommes et des femmes dans l'entreprise», poursuit-elle.

- François Hollande : «Il faudra d'abord rétablir la confiance (...) d'abord dans l'avenir. J'ai un grand engagement : c'est la jeunesse. (...) Mes premières mesures seront tournées autour de ce contrat de génération que j'ai proposé». Il faudra par ailleurs rétablir la confiance «dans la justice : fiscale, sociale». «Le premier engagement que le parlement aura à prendre c'est de faire la grande réforme fiscale que nous avons proposée»

- Arnaud Montebourg : «Ma première décision sera de faire voter une loi de mise sous tutelle des banques (...) «l'Etat entrera d'autorité dans le conseil d'administration des banques (...) Les banques seront coupées en deux, celles de dépôt et celles d'affaires» ».

- Jean-Michel Baylet : Il faudra «relancer l'Europe et relancer la France».

- Manuel Valls : «La première mission sera de nommer un vrai premier ministre»


Les six candidats à la primaire PS se retrouvent mercredi à 18 heures sur iTélé, Public Sénat et Europe 1 pour leur deuxième débat télévisé. Comme pour le premier débat du 15 septembre, les modalités de la rencontre ont été fixées dans le moindre détail, pour assurer l'égalité de temps de parole entre les six candidats.

Mais cette fois, il y aura plus de temps de débat entre les candidats : une minute de présentation individuelle est prévue mais pas les 10 minutes de confrontation individuelle avec les journalistes, comme c'était le cas la dernière fois. Avec l'espoir d'une joute verbale un peu plus musclée que le 15 septembre.

Au programme, trois séquences, d'environ une demi-heure chacune : «la crise», «la protection sociale: emploi, retraites, salaires» et «la République et la société : justice, sécurité, libertés, immigration».

«Tous les coups ne sont pas permis»

Alors que l'échéance du scrutin se rapproche (onze jours), le climat s'est dernièrement tendu entre les candidats. Mercredi matin, Jean-Claude Mignard, porte-parole de la Haute autorité des primaires, a lui-même jugé «évident» que les débats allaient se tendre, chacun des candidat voulant à ce stade de la campagne marquer plus nettement «les lignes de force» de son projet. Mais «tous les coups ne sont pas permis», a-t-il averti.

Signe de fébrilité, quelques heures avant le débat, Benoît Hamon est sorti de sa réserve habituelle de porte-parole du PS pour affirmer son soutien à Martine Aubry. En dépit des sondages qui donnent une énorme avance à son rival François Hollande, il a jugé que la maire de Lille était «la plus certaine de pouvoir battre», Nicolas Sarkozy en 2012.

Royal, plus offensive ?

François Hollande a quant à lui appelé les socialistes à «faire attention au rassemblement», et mis en garde contre un excès d'optimisme pour 2012 après la victoire de la gauche au Sénat. «Le respect a été un point fort» des échanges de la première confrontation, le 15 septembre, a-t-il souligné, rappelant que «le rassemblement» devra se faire dès le 16 octobre.

Ségolène Royal, jugée un peu en retrait lors du premier débat, devrait, selon son porte-parole, s'employer «à être toujours dans l'explication de ses solutions pour redresser la France et répondre aux préoccupations des Français». Les deux outsiders Arnaud Montebourg et Manuel Valls, en forte progression dans les sondages après leur première prestation remarquée le 15 septembre, vont eux tenter de pousser leur avantage. Quant à Jean-Michel Baylet (PRG), seul candidat non-socialiste, il devrait poursuivre sa stratégie de différenciation sur des sujets de société (euthanasie, cannabis).

Débat vif entre les six candidats sur des sujets de fond

Portés par la victoire de la gauche au Sénat, les six candidats à la primaire PS échangent d'une façon animée et pugnace lors du deuxième débat télévisé à onze jours du premier tour du scrutin.

Le débat de mercredi est beaucoup plus animé, voire agité que le premier il y a deux semaines. Vers 18h, chacun a commencé par répondre, en une minute, à la question : "Si vous êtes élu(e)président(e) de la République, quelle sera votre première décision ?". "Réforme bancaire" et "gouvernement paritaire d'hommes et de femmes irréprochables qui n'auront aucun cumul avec toute autre fonction", a répondu Ségolène Royal, veste rouge, première à s'exprimer selon le tirage au sort. Martine Aubry, veste bleue, ira "dès le 7 mai voir Mme (Angela) Merkel pour lui dire qu'il faut changer l'Europe" et sa "première loi imposera l'égalité salariale des hommes et des femmes dans l'entreprise".


Pour François Hollande, les "premières mesures tourneront autour du contrat de génération" et de la "réforme fiscale". Arnaud Montebourg veut faire adopter en urgence "une loi de mise sous tutelle des banques". Manuel Valls nommera "un vrai Premier ministre qui gouverne". Quant au président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, seul candidat non socialiste, il veut "relancer l'Europe, rassembler la France". Les candidats sont entrés dans le vif du débat sur le thème de la crise, s'interrompant ou s'interpellant assez librement, parfois dans une certaine confusion. Ils se sont notamment opposés sur la TVA sociale. Avant que Mme Aubry affirme en conclusion qu'ils étaient "tous d'accord pour la réforme fiscale". Tous ont fait valoir leurs expériences en campagne ou leurs réalisations passées lors d'anciennes responsabilités.

"Devoir de vérité"

M. Montebourg, chantre de la "démondialisation", a insisté sur la nécessité de "mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire", tandis que Mme Royal prônait "l'interdiction des licenciements boursiers". M. Baylet a répliqué à la présidente de la région Poitou-Charentes qu'en tant que "chef d'entreprise", il était contre le retour "à des mesures étatiques." M. Valls a plaidé pour un "devoir de vérité" à tenir face à la crise, ne voulant pas faire "la course à la mesure la plus dirigiste", comme M. Hollande qui ne "croit pas à des solutions ni judiciaires, ni administratives". Mme Aubry a redit sa volonté de "relancer la croissance et l'emploi". En arrivant, l'élu corrézien, grand favori des sondages, avait souhaité un débat "serein et respectueux".

Portés par la victoire de la gauche au Sénat, les six candidats à la primaire PS -cinq socialistes et un PRG- ont débattu mercredi d'une façon animée et pugnace lors du deuxième débat télévisé à onze jours du premier tour du scrutin. Sur le plateau d'iTélé, dans un décor à dominante de blanc avec quelques teintes de bleu, les concurrents se sont installés peu après 18H00, debout derrière des pupitres en arc de cercle. Chacun a commencé par répondre, en une minute, à la question: "Si vous êtes élu(e)président(e) de la République, quelle sera votre première décision ?". "Réforme bancaire" et "gouvernement paritaire d'hommes et de femmes irréprochables qui n'auront aucun cumul avec toute autre fonction", a répondu Ségolène Royal, veste rouge, première à s'exprimer selon le tirage au sort. Martine Aubry, veste bleue, ira "dès le 7 mai voir Mme (Angela) Merkel pour lui dire qu'il faut changer l'Europe" et sa "première loi imposera l'égalité salariale des hommes et des femmes dans l'entreprise".

"Loi de mise sous tutelle des banques"

Pour François Hollande, les "premières mesures tourneront autour du contrat de génération" et de la "réforme fiscale". Arnaud Montebourg veut faire adopter en urgence "une loi de mise sous tutelle des banques". Manuel Valls nommera "un vrai Premier ministre qui gouverne". Quant au président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, seul candidat non socialiste, il veut "relancer l'Europe, rassembler la France". Les candidats sont entrés dans le vif du débat sur le thème de la crise, s'interrompant ou s'interpellant assez librement, parfois dans une certaine confusion. Ils se sont notamment opposés sur la TVA sociale. Avant que Mme Aubry affirme en conclusion qu'ils étaient "tous d'accord pour la réforme fiscale". Tous ont fait valoir leurs expériences en campagne ou leurs réalisations passées lors d'anciennes responsabilités.

M. Montebourg, chantre de la "démondialisation", a insisté sur la nécessité de "mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire", tandis que Mme Royal prônait "l'interdiction des licenciements boursiers". M. Baylet a répliqué à la présidente de la région Poitou-Charentes qu'en tant que "chef d'entreprise", il était contre le retour "à des mesures étatiques." M. Valls a plaidé pour un "devoir de vérité" à tenir face à la crise, ne voulant pas faire "la course à la mesure la plus dirigiste", comme M. Hollande qui ne "croit pas à des solutions ni judiciaires, ni administratives". Mme Aubry a redit sa volonté de "relancer la croissance et l'emploi". En arrivant, l'élu corrézien, grand favori des sondages, avait souhaité un débat "serein et respectueu".

le 28 septembre 2011 à 19:26

EN DIRECT. François Hollande : "La priorité, c'est la jeunesse"

Suivez le débat en direct, avec la vidéo et juste en dessous, les commentaires de la rédaction du Nouvel Observateur :






Suivez en DIRECT le deuxième débat entre les candidats ce soir sur i>Télé


La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP

Suivez en DIRECT le deuxième débat entre les candidats ce soir sur i>Télé

Primaire PS : deuxième débat entre les candidats ce soir sur i>Télé



Débat Ruth Elkrief : Alain Madelin et Jean-François Kahn



La Sarkozie ébranlée : Peut-on parler de fin de règne ? Nicolas Sarkozy peut-il rebondir, et comment ? L'ancien ministre de l'Economie et l'écrivain débattent.

Sarkozy "un président zig-zag" pour Hollande



En meeting à Rennes, mardi soir, François Hollande a tâclé Nicolas Sarkozy, qu'il a qualifié de "président anormal" et "incapable de tenir un cap".

Bettencourt : l'ex-comptable met en cause Woerth



Claire Thibout, ex-comptable des Bettencourt, a confirmé qu’elle remettait régulièrement des espèces à ses employeurs. Elle assure avoir été témoin de la remise de 50.000 euros en liquide à Patrick de Maistre sur demande d’Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Sarkozy.

Bourdin 2012 : François Hollande



Jean-Jacques Bourdin reçoit François Hollande, Député PS de la première circonscription de la Corrèze et préside le conseil général de la Corrèze.

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