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lundi 10 octobre 2011

Le Boucan du 10/10 - Benoit Hamon désarçonné

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Le Boucan du 10/10 - Benoit Hamon désarçonné par la boite à archives du Petit journal

Les Guignols de l'Info du 10/10/11 - Copé relativise...tout !

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Les Guignols de l'Info du 10/10/11 - Copé relativise...tout !

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Les Guignols de l'Info du 10/10/11 - Duplex avec Moscovici et Fabius

Primaire : Hollande plébiscité dans le Limousin

 

Dans le Limousin, François Hollande a réalisé de très bons scores : 86% dans son fief en Corrèze, 63% en Haute-Vienne, et 56% dans la Creuse, mais ses partisans s’inquiètent pour le second tour, tout en espérant que leur candidat devienne Président.

Primaire PS : le second tour s'annonce serré


Les sondages ne donnaient pas un écart aussi serré entre François Hollande et Martine Aubry au premier tour de la primaire socialiste. Le second tour s'annonce donc plus que serré. Tout va maintenant se jouer avec les alliances.

Harlem Désir à voté

Côté bureaux de vote : une très forte participation

Primaires citoyennes : 2,5 millions d'électeurs

Déclaration de François Hollande à l'issue du...

Déclaration de la Haute Autorité des Primaires

Déclaration de Martine Aubry à l'issue du premier...

Déclaration d'Arnaud Montebourg à l'issue du...

Primaires Citoyennes: le dépouillement a commencé

Le dépouillement des votes des français de l'étranger

Les candidats ont voté

Primaires citoyennes : les premiers votants

La primaire est un "exploit politique" pour Désir

 

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste par intérim, a qualifié la primaire "de véritable exploit politique". Selon lui, ce scrutin est un "succès historique", qui s’est déroulé "d’une façon absolument exemplaire".

Primaire PS : la presse scrute déjà les dangers du second tour

REVUE DE PRESSE - La plupart des éditorialistes de la presse quotidienne pronostiquent, lundi, "un second tour de tous les dangers" pour la primaire socialiste de dimanche prochain, et le rôle d'arbitre qu'y jouera Arnaud Montebourg.

François Hollande et Martine Aubry
Avec près de 2,5 millions de votants lors du premier tour de la primaire PS, l'objectif est plus qu'atteint, il est largement dépassé. Reste à présent à départager un François Hollande, certes en tête, mais avec une avance bien moindre qu'espéré, et une Martine Aubry combative - et ce lundi, la presse s'interroge déjà sur les dangers de l'entre-deux-tours pour les socialistes.

Pour Olivier Picard (Les Dernières nouvelles d'Alsace), "la semaine qui s'ouvre sera celle de tous les dangers. Une semaine de vérité. Le pire des scénarios pour un PS que n'ont jamais vraiment déserté les tentations de la division". "Personne ne peut deviner quel sera le corps électoral du second tour, ni la part qu'y prendront notamment les écologistes et les autres familles politiques de la gauche. Démarre donc une semaine ouverte, indécise, risquée : démocratique", analyse Nicolas Demorand dans Libération. Selon les éditorialistes, la troisième place inattendue d'Arnaud Montebourg va en effet obliger François Hollande et Martine Aubry à "gauchir" l'image du parti et de leur programme, bien plus qu'ils ne l'auraient voulu.

Bruno Dive estime, dans Sud-Ouest, "qu'Arnaud Montebourg est le double vainqueur de la journée d'hier", tandis que la plupart de ses confrères annoncent un second tour "beaucoup plus serré" que prévu. "Il fallait voir son arrivée de rock star cravatée au siège du parti, sa mine triomphante, son discours de vainqueur, pour comprendre, si besoin était, qu'il serait l'homme de gauche le plus courtisé des jours à venir", ajoute Yves Harté dans Sud-Ouest. "Un second tour incertain et risqué" Arnaud Montebourg "peut faire gagner Hollande ou son challenger.

D'où la campagne de séduction dont il a fait l'objet, dès hier soir, de la part des deux candidats qui l'ont devancé. Mais l'exercice n'est pas sans danger : cajoler l'homme de la démondialisation pourrait devenir un handicap pour la superfinale, c'est-à-dire la présidentielle de 2012", explique Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. "Un second tour incertain et risqué" estime aussi Michel Urvoy dans Ouest France, car selon Pascal Jalabert (Le Progrès), "mathématiquement, tout reste possible pour les deux candidats arrivés en tête". Bien qu'arrivé en tête du premier tour, François Hollande est devenu "le favori fragilisé", souligne en outre Christine Clerc (Le Télégramme). "Son avance moins confortable qu'il ne pouvait l'imaginer sur Martine Aubry va le contraindre à muscler sa stratégie de l'édredon" remarque Jacques Camus dans La République du Centre.

Quant à Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité, il estime que la participation élevée à la primaire socialiste confirme d'une part "la profondeur du rejet de Nicolas Sarkozy, l'envie de tourner cette page au plus vite", mais aussi que les sympathisants du PS "ne se satisferont pas du ballet des communicants", "non plus que d'une orchestration un peu modifiée de la rengaine des marchés financiers".

Nicolas Canteloup invité du 20 heures ce lundi


Il est fou d'équitation, le cheval lui a appris la discipline, la rigueur. C'est son refuge, son ancrage dans la vie, peut-être est-ce auprès de lui qu'il a affuté cette souplesse de caractère tant louée. Nicolas Canteloup l'humoriste-cavalier est devenu en quelques années un phénomène de société. Il cartonne depuis 2005 sur Europe 1, auprès de 1,4 million de fidèles, avec son hilarante Revue de Presque, prête sa voix aux Guignols de l'info sur Canal-Plus, et tient plusieurs fois par semaines, devant une salle comble deux heures de scène sans entracte. A tout cela il faut ajouter un autre challenge à l'automne 2011 : une émission quotidienne sur TF1 Après le 20 heures, c'est Canteloup où il est accompagné de Nikos Aliagas.

Avec une vitalité, une boulimie joyeuse, ce stakhanoviste multi-médias de l'humour attaque la rentrée sur les chapeaux de roue. "La radio, la TV et la scène en même temps, ça peut ressembler à une boulimie mais c'est surtout des opportunités liées à l'année présidentielle", explique à l'AFP son producteur Jean-Marc Dumontet. "Il faut savoir parfois mettre les bouchées doubles. Pour Nicolas c'est grisant et il aborde les choses avec une énorme envie", ajoute-t-il, estimant que l'atout de l'imitateur est de s'amuser "sans haines, ni aigreurs" des "turpitudes de notre société".

De l'humour, mais pas noir "Féroce, mais jamais méchant", "insolent sans vulgarité", "irrévérencieux mais sans cynisme", Nicolas Canteloup a une sacrée cote aujourd'hui. Son style impertinent mais jamais blessant fait l'unanimité. Ses textes sont ciselés, il traque le détail, l'observe à la loupe et appuie là où ça fait mal. L'actualité est son carburant. Cet homme a fait de l'imitation un art. Son talent vocal se double aussi d'une observation aigüe de la gestuelle des personnages. Il lui faut saisir la mimique, la faille, ou le trait marquant. Avec ses coauteurs Philippe Caverivière et Laurent Vassilian, Canteloup a toujours refusé la méchanceté gratuite. "Je veux être caustique mais je ne veux pas de malaise.

Pas question de faire rire 20% de gens pour en déranger 80%!", expliquait-il récemment lors d'un dialogue avec ses auditeurs. Depuis l'enfance, l'imitation est la seconde nature de Canteloup. Enfant du Sud-Ouest, il est né le 4 novembre 1963 à Bordeaux, a grandi à Mérignac, sa proche banlieue. Son père, est directeur d'agence PTT, sa mère élève ses trois garçons. Rugby, plage, il vit dehors avec les copains. Boute-en-train, à 11 ans il fait pour un radio-crochet l'imitation de "Coluche ou Dalida", il ne sait plus. Il est acclamé. Ce sera un événement fondateur. G.O. au Club Med A l'âge de 13 ans, pendant ses vacances chez son grand-père sur le bassin d'Arcachon, il découvre l'équitation.

La même année, il assiste avec ses parents à un spectacle de Bernard Haller. Fasciné, le petit Nicolas vient de trouver sa vocation. Désormais sa vie va se concentrer sur ses deux passions. Il devient cavalier de niveau galop 7, celui des moniteurs d'équitation. Mais pour ses parents, tout cela n'est pas très sérieux, et pour les rassurer, Canteloup passe une licence en droit. Une carrière de commissaire le tente bien mais un problème à l'oreille lui ferme les portes de la police. Il devient alors GO, au Club Med de Pompadour, moniteur d'équitation le jour et le soir, devant les clients, essaie ses imitations ; "une super école", reconnait-il. Mais l'envie d'aller plus loin le démange.

Repéré par un tourneur, il décide de venir à Paris en 1993. Suivra le parcours classique : chambre de bonne, galères... Il court les cachets dans les cabarets comme le Pénitencier puis le Dagobert. On l'écoute à peine, on le siffle, on l'insulte, mais lui se rode devant un public impitoyable. Un jour, le moment de grâce arrive enfin ; il tente le tout pour le tout, envoie une cassette aux Guignols de l'Info, avec pour se distinguer, des voix inédites de seconds rôles et des grands sportifs.

Canal-Plus l'embauche dans l'heure. Boulimique de travail Ses imitations irrésistibles de Fabien Barthez ou de Richard Virenque l'imposent. Les voix d'Aimé Jacquet, Didier Deschamps, n'ont plus de secret pour lui tellement il les a travaillées. Canteloup est un bûcheur. Il a du talent certes, mais opiniâtre, il bosse, s'acharne, répète jusqu'à trouver le timbre de voix, le ton juste, le tic récurrent ou discret. Bref, ce qui va faire rire, car l'imitation sera plus vraie que nature. Les politiques l'inspirent, il les épingle avec insolence et finesse : Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Ségolène Royal, Gérard Schivardi. Des débuts radiophoniques, sur Rires et chansons , puis en 2004, Michel Drucker lui propose une chronique régulière dans Vivement Dimanche.

L'année suivante c'est Europe 1 qui enrôle Canteloup pour une revue de presse matinale, où il s'essaye à un exercice périlleux : reconstituer l'interview de l'invité du jour, célèbre ou non, quelques minutes à peine après le départ de ce dernier. Rien n'échappe à ce pamphlétaire caméléon, qui pastiche avec une palette de 150 voix, l'actualité avec talent, croque politiques, sportifs et vedettes, les étrille sans aller trop loin dans la caricature. Un exercice de funambule pour ce cavalier hors pair. Pour reprendre le souffle, lorsqu'il rentre le soir à Maisons-Laffite retrouver sa femme et sa fille, il doit monter une heure et demie à cheval. La vie sans imitation.

Bertrand Delanoë vante "l'identité sociale forte" d'Aubry


Le maire de Paris a vanté lundi sur Europe 1 "l'identité sociale forte" et les qualités de rassembleuse de Martine Aubry, qualifiée pour le second tour de la primaire socialiste contre François Hollande.

Guigou : "Martine Aubry est au centre de la gauche"


Elisabeth Guigou, a affirmé lundi sur Canal + que la maire de Lille était "au centre de la gauche". Elle "décidée à aller au second tour: elle a des atouts, elle incarne une ligne très précise et très claire, elle est au centre de la gauche", a expliqué le soutien de Martine Aubry.

L'animosité entre Hollande et Aubry risque de dégrader le débat

 

Chronique politique quotidienne Christophe Jakubyszyn et Christophe Delay

Bourdin 2012 : Jean-Marc Ayrault

 

Jean-Jacques Bourdin reçoit Jean-Marc Ayrault, Président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, député PS de la 3ème circonscription de Loire-Atlantique, et soutien de François Hollande.

PS : ce que va dire Hollande à Aubry selon Ayrault

 

Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et soutien de François Hollande estime que «rien ne doit être fait, ni par l’un ni par l ‘autre (…) qui puisse mettre en difficultés l’image du candidat».

Aubry "n'a pas à travestir ses idées", selon Fabius

 

Laurent Fabius soutient Martine Aubry assure que la candidate "n’a pas à travestir ses idées pour rassembler". Selon lui, "il faut qu’elle continue sur sa lancée", avec pour objectif de "battre Sarkozy".

Primaire PS : Montebourg peut changer la donne

 

La première surprise de ce premier tour de la primaire socialiste est la troisième place d’Arnaud Montebourg. Avec 17% des voix, le député de Saône-et-Loire va peser sur le scrutin du second tour.

Fabius : la "ligne"d'Aubry tout à fait compatible...


Fabius : la "ligne"d'Aubry tout à fait compatible avec Montebourg

Marine Le Pen : son cri d'alarme sur l'avenir des pompiers volontaires


Dans une vidéo tournée le 26 septembre 2011, Marine Le Pen détaille son analyse et ses propositions contre la fraude sociale.

Communiqué de presse du 09/10/11 de Jean-Luc Melenchon

Je félicite le Parti Socialiste pour ce beau résultat de la mobilisation de ses militants et ses élus depuis plusieurs mois. Sur les dix-sept millions d’électeurs de gauche du deuxième tour de 2007, il est parvenu à en rassembler plus d’un million et demi pour choisir son candidat.

Je note que les votes ont placé en tête les deux candidats du programme officiel du Parti socialiste. Leurs nuances ont été trop faibles pour qu’ils soient clairement départagés. Mais je note surtout la percée spectaculaire d’Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu’il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de Gauche. Je forme le vœu qu’il n’en diminue pas la signification et la portée.

J’espère donc qu’il n’accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstances pour le deuxième tour. Quoi qu’il en soit, le Front de gauche aura son candidat au premier tour de l’élection présidentielle et je porterai avec le programme « l’humain d’abord » le projet de la sixième république, de la planification écologique, de la bataille pour juguler la finance et en finir avec le système de l’Europe du laisser faire.

LCI - Anne Hidalgo est l'invitée politique de Julien Arnaud

Montebourg, l'homme convoité

Hollande a entendu le "message prononcé à travers Arnaud Montebourg"

Primaire PS : place aux tractations de l'entre-deux-tours

Arrivé en tête de la primaire socialiste pour désigner le candidat à la présidentielle de 2012, François Hollande a annoncé qu'il appellerait tous les candidats ce lundi et demandé le "respect" à sa rivale du second tour Martine Aubry.

Il est en tête : il s'y attendait. Avec 8 points d'avance : il espérait mieux. Ainsi placé dans la position (pas forcément si confortable) de favori, François Hollande se veut optimiste, modéré, respectueux ; louchant déjà vers la campagne présidentielle, sans oublier pour autant qu'il y a d'abord un second tour de primaire à remporter ; en gros, décidé à l'emporter sur sa rivale la plus immédiate, Martine Aubry, tout en refusant de s'aliéner de précieux soutiens pour la suite des événements. Délicat exercice de strabisme politique : l'oeil fixé sur le calendrier, ne perdre de vue ni le 16 octobre, ni le 22 avril.

Première phase de l'exercice dès lundi matin sur RTL : il a annoncé qu'il appellerait le jour même tous les autres candidats à la primaire, y compris Martine Aubry, avec laquelle un débat télévisé est programmé mercredi, et qui sera lundi soir sur le plateau du 20 heures de TF1. "Entre Martine Aubry et moi-même, il doit y avoir un principe qui doit être celui de la sincérité - que les arguments s'échangent, c'est normal, nous sommes dans un second tour - mais en même temps celui du respect", a lancé François Hollande. Un argument qu'il devrait reprendre mardi soir lors du 20 heures de TF1, dont il sera l'invité au lendemain de Martine Aubry. Il n'a en revanche pas souhaité répliquer aux piques lancées depuis la fin de la semaine par la maire de Lille et ses partisans, qui le montrent volontiers comme le représentant d'une gauche "molle", qui serait moins déterminée que Martine Aubry : "Je ne dirai rien qui puisse altérer l'image de celui ou de celle qui puisse être vainqueur de la primaire, je demande la même chose. Je connais par coeur ce genre de procédés, je laisse cela aux congrès socialistes".

Montebourg, l'homme le plus courtis

Reste que dans le camp Hollande comme dans le camp Aubry, la chasse aux voix des autres candidats à la primaire est déjà lancée. Manuel Valls a annoncé dès dimanche qu'il appelait ses électeurs à voter pour François Hollande. Ségolène Royal, ex-compagne et mère des quatre enfants de François Hollande, doit se prononcer en ce début de semaine. Arnaud Montebourg s'exprimera sans doute ce lundi soir lors d'une intervention au journal de France 2. Il a fait campagne à la gauche du parti sur le thème de la "démondialisation" et de la lutte contre la corruption, avec succès, puisqu'il a dépassé les prévisions les plus optimistes. François Hollande a promis de tenir compte de ses thèmes. "Je pense qu'un message a été prononcé (...) à travers Arnaud Montebourg, une volonté de protection par rapport à la mondialisation et de moralisation de la vie politique, je l'entends", a-t-il dit. "C'est à moi de traduire concrètement ce que j'ai compris du scrutin. En l'occurrence, les victimes de la mondialisation attendent de la gauche qu'elle soit certes offensive pour que nous puissions redresser notre économie (...) mais qu'en même temps nous puissions prendre des mesures qui soient protectrices et solidaires", a-t-il ajouté.
 
Déjà à la manoeuvre, Pierre Moscovici et Michel Sapin, soutiens de François Hollande, et Elisabeth Guigou, proche de Martine Aubry, ont multiplié dès lundi matin les appels du pied aux électeurs de Montebourg, qui se présente comme l'arbitre du second tour de la primaire avec ses 17% dimanche soir. "Il s'agit d'entendre ce qu'Arnaud Montebourg a vraiment porté : une exigence républicaine, de renouvellement en politique et une réorientation de la construction européenne", a déclaré le coordonnateur de la campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, évoquant aussi sur Canal+ "la lutte contre les délocalisations". Michel Sapin a salué pour sa part la campagne d'Arnaud Montebourg : "Comment fait-on pour avoir des politiques offensives dans ce domaine-là ?", s'est interrogé l'ancien ministre de l'Economie sur les "pertes d'emplois". 

Quant à Elisabeth Guigou, également sur Canal+, elle a lancé : "Il faut des mesures radicales vis à vis des banques, pour qu'elles arrêtent de spéculer contre des produits qui provoquent des catastrophes. Il faut lutter contre la corruption, les paradis fiscaux", reprenant des thèmes chers à Montebourg. "Je pense que Martine Aubry a porté cette idée de changement profond pendant toute la campagne quand elle a dit qu'il faut réindustrialiser la France, mettre le paquet sur l'emploi, faire en sorte qu'on ait une Europe qui protège et qui innove", a ajouté la députée de Seine-Saint-Denis.

Primaire PS : le choix des consignes de vote

 

Invité sur BFMTV, Bertrand Monthubert, le porte-parole d’Arnaud Montebourg, explique que F. Hollande et M. Aubry doivent prendre en compte le choix des électeurs, en intégrant les idées portées par son candidat.

Primaire PS : les premiers résultats, département par département

RÉSULTATS - Découvrez quel candidat à la primaire socialiste l'emporte dans chaque département après ce premier tour, selon des résultats partiels. A Paris, par exemple, c'est Martine Aubry qui est en tête.

Primaire PS : les premiers résultats, département par département
Tard dimanche, le porte-parole de la Haute autorité des primaires a précisé que les résultats définitifs de ce scrutin ne seraient pas connus avant lundi en fin de matinée.

04. ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE : Hollande en tête (complet) 
François Hollande : 33,97%
Martine Aubry : 25,58%
Arnaud Montebourg : 24,26%
Ségolène Royal : 9,75%
Manuel Valls : 5,83%
Jean-Michel Baylet : 0,60%

05 : HAUTES-ALPES : Hollande en tête (complet)François Hollande : 32,43%
Martine Aubry : 32,05%
Arnaud Montebourg : 22,67%
Ségolène Royal : 6,85%
Manuel Valls : 4,94%
Jean-Michel Baylet : 1,05%

10. AUBE. Hollande en tête (complet)François Hollande : 39,57%
Martine Aubry : 28,25%
Arnaud Montebourg : 18,99%
Ségolène Royal : 7,68%
Manuel Valls : 5,17%
Jean-Michel Baylet :0,34%

13. BOUCHES-DU-RHONE : Hollande en tête (partiel)François Hollande : 36,93%
Martine Aubry : 28,76%
Arnaud Montebourg : 20,20%
Ségolène Royal : 8,04%
Manuel Valls : 6,07%
Jean-Michel Baylet : 0,56%

16. CORREZE : Hollande écrase ses concurrents (partiel)François Hollande : 85,54%
Arnaud Montebourg : 6,71%
Martine Aubry : 4,90%
Ségolène Royal : 2,12%
Manuel Valls : 0,99%
Jean-Michel Baylet : 0,17%

18. CHER : Hollande en tête (complet)François Hollande : 42,90%
Martine Aubry : 27,50%
Arnaud Montebourg : 18,10%
Ségolène Royal : 6,74%
Manuel Valls : 4,51%
Jean-Michel Baylet : 0,25%

23. CREUSE : Hollande en tête (complet)François Hollande : 55,60%
Martine Aubry : 18,85%
Arnaud Montebourg : 16,06%
Ségolène Royal : 6,50%
Manuel Valls : 2,69%
Jean-Michel Baylet : 0,30%

33. GIRONDE : Hollande en tête (partiel)François Hollande : 40,77%
Martine Aubry : 28,18%
Arnaud Montebourg : 17,78%
Ségolène Royal : 8,28%
Manuel Valls : 4,92%
Jean-Michel Baylet : 0,43%

34. HERAULT : Hollande en tête (partiel)François Hollande : 40,54%
Martine Aubry : 25,13%
Arnaud Montebourg : 18,92%
Ségolène Royal : 8,45%
Manuel Valls : 7,01%
Jean-Michel Baylet : 0,58%

37. INDRE-ET-LOIRE : Hollande en tête (complet)François Hollande : 40,16%
Martine Aubry : 28,74%
Arnaud Montebourg : 17,75%
Ségolène Royal : 7,31%
Manuel Valls : 5,55%
Jean-Michel Baylet : 0,48%

47. LOT-ET-GARONNE : Hollande en tête (complet)François Hollande : 44,81%
Martine Aubry : 22,71%
Arnaud Montebourg : 17,64%
Ségolène Royal : 9,57%
Manuel Valls : 4,05%
Jean-Michel Baylet : 1,22%

48. LOZERE : Hollande en tête (complet)François Hollande : 48,95%
Martine Aubry : 19,23%
Arnaud Montebourg : 19,02%
Ségolène Royal : 8,36%
Manuel Valls : 4,01%
Jean-Michel Baylet : 0,43%

49. MAINE-ET-LOIRE : Hollande en tête (complet)François Hollande : 40,86%
Martine Aubry : 32,27%
Arnaud Montebourg : 15,32%
Ségolène Royal : 6,00%
Manuel Valls : 5,21%
Jean-Michel Baylet : 0,34%

53. MAYENNE : Hollande en tête (complet)François Hollande : 41,34%
Martine Aubry : 28,60%
Arnaud Montebourg : 15,48%
Jean-Michel Baylet : 0,48%
Ségolène Royal : 8,40%
Manuel Valls : 5,70%

59. NORD : Martine Aubry en tête dans son département (partiel)Martine Aubry : 55,46%
François Hollande : 25,47%
Arnaud Montebourg : 10,34%
Ségolène Royal : 4,56%
Manuel Valls : 4,09%
Jean-Michel Baylet : 0,55%

62. PAS-DE-CALAIS. Aubry en tête (partiel)Martine Aubry : 42,28%
François Hollande : 38,20%
Arnaud Montebourg : 9,64%
Ségolène Royal : 6,08%
Manuel Valls : 3,76%
Jean-Michel Baylet : 0,68%

69. RHONE : Hollande en tête (partiel)François Hollande : 34,90%
Martine Aubry : 32,27%
Arnaud Montebourg : 19,59%
Manuel Valls : 6,93%
Ségolène Royal : 6,17%
Jean-Michel Baylet : 0,45%

71. SAONE-ET-LOIRE : Montebourg dominateur dans son fief (partiel)Arnaud Montebourg : 59%
François Hollande : 22%
Martine Aubry : 14%
Ségolène Royal : 3%
Manuel Valls : 3%
Jean-Michel Baylet : 0,4%

75. PARIS : Martine Aubry en tête (partiel)Martine Aubry : 37,86%
François Hollande : 31,57%
Arnaud Montebourg : 16,43%
Manuel Valls : 8,22%
Ségolène Royal : 5,67%
Jean-Michel Baylet : 0,52%

79. DEUX-SEVRES : Royal largement distancée dans son fief (partiel)François Hollande : 43,70%
Martine Aubry : 18,21%
Ségolène Royal : 17,88%
Arnaud Montebourg : 16,62%
Manuel Valls : 3,54%
Jean-Michel Baylet : 0,35%

82. TARN-ET-GARONNE : Baylet franchit les 10% (partiels)François Hollande : 37,44%
Martine Aubry : 22,58%
Arnaud Montebourg : 17,50%
Jean-Michel Baylet : 10,72%
Ségolène Royal : 7,41%
Manuel Valls : 4,78%

91. ESSONNE : Hollande en tête (partiels)François Hollande : 34,53%
Martine Aubry : 31,10%
Arnaud Montebourg : 16,52%
Manuel Valls : 11,54%
Ségolène Royal : 6,24%
Jean-Michel Baylet : 0,37%

92. HAUTS-DE-SEINE : Hollande en tête (partiel)François Hollande : 36,70%
Martine Aubry : 32,31%
Arnaud Montebourg : 15,14%
Manuel Valls : 9,54%
Ségolène Royal : 6,03%
Jean-Michel Baylet : 0,53%

93. SEINE-SAINT-DENIS : Hollande en tête (partiel)François Hollande : 35,36%
Martine Aubry : 33,96%
Arnaud Montebourg : 17,16%
Ségolène Royal : 8,29%
Manuel Valls : 5,14%
Jean-Michel Baylet : 0,63%

94. VAL-DE-MARNE : Hollande est en tête (partiel)François Hollande : 35,96%
Martine Aubry : 32,62%
Arnaud Montebourg : 16,88%
Manuel Valls : 7,59%
Ségolène Royal : 6,82%
Jean-Michel Baylet : 0,45%

Primaire : Hollande va "rassembler" selon Le Foll

 

Invité de BFMTV, Stéphane Le Foll, directeur de campagne de François Hollande, assure que son camp n'est pas déçu du résultats : "ce score nous met en tête", "à nous de créer la dynamique pour le deuxième tour" a-t-il ajouté.

Primaires socialistes: Montebourg donnera sa décision, «s'il l'a prise», au JT de France 2

Arnaud Montebourg, arrivé troisième au premier tour des primaires socialistes, a affirmé dimanche soir qu'il serait l'invité du journal de 20h de France 2 ce lundi, mais a maintenu le suspense quant à sa décision de choisir Martine Aubry ou François Hollande au second tour.

Comme on lui demandait s'il annoncerait alors sa décision, le député de Saône-et-Loire, crédité de quelque 17% des voix, selon des résultats partiels, a répondu: «si elle est prise».

Auparavant, François-Xavier Petit, membre de son équipe de campagne, avait expliqué à l'AFP que le candidat prendrait une décision «collégialement demain» (lundi). «Nous allons réunir les experts, les équipes web, les caravanes, les mandataires locaux», soit une centaine de personnes, pour discuter de la suite «et au-delà», avait-il ajouté.

© 2011 AFP

L'édito politique 10/10/2011 : François Hollande et Martine Aubry au premier des primaires du PS


Montebourg, le choix du roi par Europe1fr

L'édito politique 10/10/2011 - 07:42
Montebourg, le choix du roi
L'écart s'est avéré plus faible que prévu entre François Hollande et Martine Aubry au premier des primaires du PS.
Cette chronique a été réalisée par Arlette Chabot.

Laurent Ruquier 10/2011 : Gauche molle contre gaule moche


Gauche molle contre gaule moche par Europe1fr

Laurent Ruquier 10/2011 - 07:52
Gauche molle contre gaule moche
Martine Aubry va devoir faire attention au dérapage lors du débat contre François Hollande avant le second tour.

Primaire : ce qu'il faut retenir du premier tour

Europe1.fr liste les cinq enseignements importants avant le second tour de la primaire socialiste.

La France a vécu dimanche une expérience démocratique inédite : les sympathisants de gauche ont été appelés aux urnes pour désigner, parmi six candidats, celui ou celle qu'ils souhaitaient voir concourir à la présidentielle de 2012 au nom du Parti socialiste. Alors que les résultats complets et définitifs ne sont attendus que lundi en fin de matinée, Europe1.fr liste les cinq fondamentaux de cette soirée électorale pas comme les autres.

Une très forte participation. Les candidats n'ont pas manqué de le souligner : la grande gagnante, dimanche, c'est "la primaire". Près de 2,5 millions d'électeurs ont participé dimanche au premier tour de la primaire socialiste, a annoncé peu avant 23h30 Me Jean-Pierre Mignard, le porte-parole de la Haute autorité des primaires. Le Premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, a salué "un événement historique".

Hollande, un score qui donne raison aux sondages. Après le dépouillement de 1,86 million de bulletins, François Hollande se place largement en tête du scrutin avec 38,88% des voix, devant Martine Aubry, à 30,67%. Même dans le fief ségoléniste des Deux-Sèvres, il truste la première place. Et chez lui, à Tulle, en Corrèze, c'est un véritable plébiscite : autour de 90% des voix. "Je veux féliciter les électeurs pour le choix qu’ils ont fait en me plaçant en tête et nettement en tête", a déclaré le candidat chouchou des sondages, depuis le QG socialiste de la rue de Solférino. Il a appelé au "rassemblement le plus large autour de [sa] candidature". Pour le moment, il a eu le soutien de Manuel Valls, qui a appelé à voter Hollande au second tour.

Aubry, déjà dans le combat du second tour. Martine Aubry, qualifiée pour le second tour prévu dimanche prochain, reste tout de même dans la position de "challengeuse". C'est pourquoi, alors que François Hollande a appelé au rassemblement, elle insiste sur ce qui la différencie de son rival. En premier lieu, son argument fétiche de "l'expérience". Elle a également martelé sa formule, qui avait déjà fait mouche durant la campagne : "face à une droite dure et une crise qui dure il faut une gauche forte". Sous-entendu, à la différence de la "gauche molle" hollandaise.

Montebourg, le troisième homme. Avec 17,32% selon les derniers résultats partiels, le chantre de la démondialisation a fait carton plein, se positionnant en troisième homme du scrutin. Martine Aubry et François Hollande seront forcés de composer avec son électorat pour le second tour. Arnaud Montebourg n'a pour le moment pas donné de consigne de vote. Il devrait se prononcer lundi.

La "déconfitude" de Royal. Foin de "bravitude", Ségolène Royal, sous les 7%, essuie une cuisante défaite. A tel point que ses camarades lui témoignent leur soutien, à l'image de François Hollande qui déclare : "nombre des idées de Ségolène Royal sont aujourd'hui partagées par tous". La candidate a pris "acte" du "résultat très décevant par rapport à la magnifique campagne conduite avec courage par mon équipe à travers tout le pays". "Je continue à être là avec vous bien présente", a-t-elle martelé, très applaudie par ses partisans à la Maison des Polytechniciens à Paris. Avant d'apparaître en larmes sur les écrans de télévisions.

Le conseiller de Nicolas Sarkozy a flingué les primaires du PS


L'oracle de l’Élysée par Europe1fr


L'oracle de l’Élysé

Le conseiller de Nicolas Sarkozy a flingué les primaires du PS tout en évoquant les primaires UMP de 2017.


Primaire PS : ce qu'ont déclaré les candidats

Hollande qui appelle à un très large rassemblement autour de sa candidature, Royal qui promet de continuer à se battre... Voici les déclarations des candidats à la primaire à l'annonce des résultats partiels dimanche soir.

Hollande appelle au "rassemblement le plus large" autour de lui (Voir la vidéo). Celui qui est arrivé en tête du premier tour de la primaire PS, a appelé dimanche soir au "rassemblement le plus large autour de (sa) candidature" au second tour, le 16 octobre. "Je veux le faire dans un esprit de respect et de cohérence" car "je veux rassembler autour du projet que j'ai porté", a-t-il déclaré en soulignant être arrivé "nettement en tête" du scrutin et en rendant hommage, nommément, à chacun de ses cinq rivaux. Il a salué Arnaud Montebourg, qui a créé la surprise en arrivant en troisième position des primaires socialistes avec 17% de suffrages et a, selon lui, "su (...) montrer un besoin de renouvellement". Et il s'est également adressé à Ségolène Royal. "Qu'elle sache que nombre de ses idées sont aujourd'hui partagées par tous", a-t-il dit. Se tournant vers le second tour, il a estimé qu'il devrait permettre "au candidat qui en sortira victorieux d'être là, placé devant sa responsabilité: battre la droite et écarter l'extrême droite". François Hollande a égrené les défis qu'il s'est dit "en mesure de relever: "défi financier avec la crise qui n'est toujours pas maîtrisée, défi économique avec le ralentissement de la croissance et le chômage, défi social devant tant d'urgences, défi écologiste (...) avec la situation de notre planète". Selon lui, "l'enjeu, c'est le renouvellement, le renouvellement de la démocratie, des générations, des équipes, de la République". "Je suis le candidat du changement", a-t-il conclu.

Martine Aubry : "un avant-goût d'une "belle équipe de France" pour 2012 (voir la vidéo)
C'est "un dimanche qui marquera l'histoire de notre démocratie et de la gauche", a déclaré lors d'une allocution à Solférino la maire de Lille, arrivée deuxième avec 30,6%. Les six ont donné "un avant-goût d'une belle équipe de France que nous pourrons constituer en 2012". "Malgré le matraquage des sondages (...) je n'ai jamais douté de ce résultat parce que je sais que les Français sont un peuple libre, indépendant et fier, qui n'aime pas que l'on choisisse pour lui", a lancé Martine Aubry. "Qui sait aussi que, pour présider le destin de la France, dans une période aussi difficile qui plus est, il faut avoir à la fois une vision, tracer un chemin et porter un projet clair", a-t-elle dit. "Un peuple qui sait que face à une droite dure et une crise qui dure il faut une gauche forte pour sortir la France de la crise, pour mettre la finance et les banques enfin au service de l'économie réelle, pour engager la transition énergétique sur laquelle je me suis clairement exprimée", a-t-elle lancé. "Pour présider en 2012, il faudra de l'expérience, un courage à toute épreuve, la justice chevillée au corps", selon elle, "notamment pour rétablir la retraite à 60 ans". "Je crois être bien placée pour ce rassemblement. Je battrai M. Sarkozy en 2012", a-t-elle promis.

Montebourg veut mettre la démondialisation au coeur du débat (Voir la vidéo). Le "troisième homme" de la primaire socialiste, a déclaré vouloir faire entrer ses idées, dont celle VIe République et la démondialisation, dans la présidentielle. Selon des résultats provisoires, le député de Saône-et-Loire devrait recueillir autour de 17% au premier tour. Ce score "a installé au coeur de la primaire et de l'élection présidentielle de l'année prochaine la démondialisation, la VIe République, le capitalisme coopératif, la lutte contre la corruption et bien d'autres propositions qui sont nouvelles que j'ai défendues pour la France", a déclaré Arnaud Montebourg. "Tous les perdants de la démondialisation ont entendu les propositions pour la nouvelle France", a-t-il ajouté. Arnaud Montebourg n'a pas encore donné de consigne de vote pour le second tour.

Déçue, Ségolène Royal promet de continuer à se battre. Arrivée en quatrième position de la primaire socialiste, loin derrière Arnaud Montebourg, elle s'est dite "déçue". La présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas donné de consigne de vote à ses sympathisants pour le second tour de la primaire, se contentant de préciser qu'elle le ferait "prochainement". "Je continue à être là avec vous, bien présente (...) et au combat pour continuer à faire avancer la gauche, à anticiper l'avenir et pour défendre les idées auxquelles je crois", a-t-elle déclaré. "Tout le monde a constaté que nos idées ont fait avancer la gauche et les socialistes, même lorqu'elles étaient très avant-gardistes, notamment l'exigence d'une démocratie participative que l'on a vue à l'oeuvre dans ces primaires", a-t-elle ajouté. "Je sais que toutes celles et ceux qui ont voté pour moi vont continuer à se mobiliser pour que la gauche gagne en 2012 dans le sens que je leur indiquerai prochainement", a-t-elle conclu.

Valls appelle au "plus large rassemblement" derrière Hollande (voir la vidéo). Arrivé cinquième et donc éliminé, a appelé dimanche soir "au plus large rassemblement" derrière François Hollande. Et de dire voir en ce dernier un candidat "incontestablement en mesure de battre Nicolas Sarkozy et de lever une espérance". "Je me détermine en fonction de mes convictions et c'est en fonction de ces convictions que j'appelle à voter, sans rien négocier, François Hollande", a-t-il poursuivi. "Le chemin qu'il a emprunté, celui sur la vérité de l'état des comptes publics, les réformes qu'il propose, m'amènent à voter pour lui", a expliqué Manuel Valls. "Il y a de la cohérence dans sa démarche, (...) c'est logiquement et naturellement que j'appelle à voter pour lui", a-t-il encore dit. Manuel Valls a estimé qu'il n'y avait "pas de perdants" mais "que des gagnants" dans cette primaire socialiste. Il s'est félicité qu'"une génération (sorte) grandie de ces primaires", avant de saluer le score d'Arnaud Montebourg. "Je n'ai pas choisi le chemin de la facilité, mais je ne le regrette pas", a-t-il martelé, affirmant que son camp, "la gauche qui dit la vérité", avait "gagné la bataille des idées sur les comptes publics, la sécurité et la laïcité".


Jean-Michel Baylet : la gauche est "désormais en ordre de bataille". Le PRG prendra "position" lundi.

Montebourg, faiseur de roi ou reine

Avec environ 17% des voix, le quadra dépasse largement Ségolène Royal. Ses consignes pour le second tour seront scrutées à la loupe.

Selon les premières tendances, François Hollande arrivait dimanche en tête de la primaire, avec 40% des suffrages exprimés, devant Martine Aubry (30%), Arnaud Montebourg (17%), Manuel Valls (5%) et Jean-Michel Baylet (1%). La grande surprise vient donc du fougueux député de Saône-et-Loire qui n'espérait pas lui-même un tel score. Depuis des semaines, les instituts de sondage avaient vu la montée progressive d'Arnaud Montebourg mais ils le voyaient plutôt à égalité avec la présidente de Poitou-Charentes aux alentours de 11-12%.

A 21h, Arnaud Montebourg n'était toujours pas arrivé à son QG de campagne où ses partisans applaudissaient à tout rompre les résultats qui tombaient sur les écrans de télévision. Selon son entourage, il ne devrait pas prendre de position pour le second-tour ce soir mais réunir ses amis lundi. Il pourrait s'exprimer lundi en fin d'après-midi. Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a estimé dimanche soir que c'était Arnaud Montebourg, arrivé troisième dans la primaire PS, "qui va faire le candidat socialiste", ce qui représente "une folie" à ses yeux.

"Je suis un oustider absolu"

Arnaud Montebourg, chantre de la démondialisation et promoteur de la primaire, a été révélé au grand public dans les débats télévisés de ces dernières semaines. Il a mené une campagne très active et centré sur des thèmes porteurs. Auteur à succès d'un opuscule intitulé "Votez pour la démondialisation", Arnaud Montebourg, avocat de 48 ans plus connu par le passé pour ses prises de position sur la morale en politique, a marqué les esprits par son discours sur la crise. "Je suis un outsider absolu. Obama, il a commencé comme ça, comme moi, c'est exactement la même histoire : il a été raillé, et il a gagné", confie-t-il d'un sourire dans le documentaire "Primaire PS : l'improbable scénario" diffusé mardi sur Canal +.

En pointe sur les questions de morale politique, auteur d'un rapport sévère sur le fonctionnement de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, l'ancien avocat juge nécessaire que "les socialistes fassent le ménage chez eux".

Hollande appelle "au rassemblement le plus large" autour de lui



En tête avec 39% des voix au premier tour de la primaire socialiste, François Hollande a martelé qu'il était le "candidat du changement" dont la France a besoin.

Aubry : "Ce premier tour est une promesse"



"Je n'ai jamais douté de ce résultat", a affirmé Martine Aubry au soir du premier tour de la primaire socialiste. "Les électeurs ont dit qu'ils voulait que ça change et ça change enfin", a déclaré la première secrétaire du PS, arrivée deuxième derrière François Hollande.

Montebourg : "la vie politique française a changé ce soir"



Pour Arnaud Montebourg, arrivé troisième, selon des résultats partiels sur 1 million de bulletins, les primaires ont posé le "premier acte, la première pierre de la sixième République où les citoyens pourront exercer leur poids et leur force".

Royal a subi "le contrecoup de l'élection précédente", selon Fabius



Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, a estimé sur France 2, que Ségolène Royal avait fait une "campagne forte" mais que les électeurs ont jugé que ce n'était pas "son moment".

La déception de Jean-Louis Bianco



Le soutien de Ségolène Royal, qui a du mal à dissimuler sa déception, se dit "fier" d'avoir mené une "belle campagne" et évoque "un effet sondage" au soir du premier tour de la primaire socialiste.

Primaire PS : les larmes de Ségolène Royal

"C'est beaucoup de déception, c'est très dur... mais je me remettrai parce que je suis forte", a déclaré, en larmes, Ségolène Royal, arrivée en quatrième position avec 7% des voix au premier tour de la primaire socialiste, dimanche soir.

Ségolène Royal, arrivée quatrième à l'issue du premier tour de la primaire socialiste, n'a pu contenir dimanche soir ses larmes, lâchant la voix nouée par l'émotion: "c'est très dur". Interrogée à son retour à son QG parisien de campagne par la presse, la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a laissé transparaître sa tristesse. "C'est dur, a-t-elle répondu. Pourquoi cette fois, lui a-t-on demandé ? "Parce que c'est beaucoup de choses données, beaucoup de déceptions pour tous ceux qui ont soutenu... c'est très dur", a poursuivi Ségolène Royal, en ne parvenant pas à réprimer ses larmes, selon des images diffusées par LCI.

Image inhabituelle de cette femme, qui se décrit comme "forte", inoxydable" depuis la campagne présidentielle de 2007 au cours de laquelle elle dit souvent que rien ne lui a été épargné. "Je m'en remettrai parce que je suis forte", a-t-elle ajouté avant d'afficher un sourire.

Au soir de sa défaite face à Nicolas Sarkozy, le 6 mai 2007, la présidente de la région Poitou-Charentes était apparue, souriante, au balcon de Solférino, le siège du PS, devant des supporters accablés. "Quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas!", leur avait-elle lancé en leur promettant "d'autres victoires".

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