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jeudi 23 février 2012

Bourdin 2012 : Jérôme Cahuzac



Jean-Jacques Bourdin reçoit Jérôme Cahuzac, Président PS de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Qui est le plus riche candidat à la présidentielle 2012 ?

Comme en 2007, l'hebdomadaire "L'Express" a interrogé les prétendants à l'Elysée sur leur situation patrimoniale. On y apprend que Nicolas Sarkozy est légèrement plus riche qu'en 2007. Quant à son adversaire politique, François Hollande, il possède 1,1 million en biens immobiliers.

Revenus, biens immobiliers... L'Express liste le patrimoine des candidats à la présidentielle 2012. Entre un président qui a vu ses revenus augmenter depuis 2007 et un candidat PS à la présidentielle, François Hollande qui possède 1,1 million en bien immobiliers, vous saurez tous ou presque sur le patrimoine des prétendants à l'Elysée. Seul, Dominique de Villepin a refusé de répondre à l'hebdomadaire.

Nicolas Sarkozy déclare ainsi des revenus nets mensuels de 18.700 euros. A peine élu, en 2007, le chef de l'Etat avait augmenté son traitement de 170% pour l'aligner sur celui du Premier ministre, environ 18.700 euros brut par mois à partir de 2008. Nicolas Sarkozy possède un "patrimoine déclaré" de 2,3 millions d'euros (contre 2,143 Millions d'euros en 2007). Une valeur affectée par son divorce avec Cécilia. En outre, le président possède des parts dans un cabinet d'avocats spécialisé dans l'immobilier et "reste assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune" (ISF).

Trois enfants à charge pour Marine Le Pen

Le député et président du conseil général de Corrèze touche 8.300 euros d'indemnités mensuelles brutes et paye 5.217 euros d'impôts par an. Il ne possède ni actions ni Sicav. Il n'est pas soumis à l'ISF. Le patrimoine du député aurait été rééquilibré après sa séparation avec Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes. François Hollande aurait conservé la villa du couple à Mougins (Alpes-Maritimes) et laissé à son ex-compagne l'appartement de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il détient aussi des parts dans la société civile immobilière gérant les appartements cannois de son père et de son frère.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, dispose de 6.200 euros nets mensuels, au titre, selon L'Express, de ses fonctions de députée européenne. Ces biens immobiliers ne sont pas estimés, ni son patrimoine. Ses impôts mensuels s'élèvent à 1.746 euros et sont "prélevés directement à la source par le Parlement européen", précise L'Express qui estime qu'elle ne vit pas dans le luxe ayant ses trois enfants à charge. Par contre, son patrimoine global est très difficile à évaluer car il est partagé entre les membres de la famille Le Pen et dans des sociétés civiles immobilières (SCI).

Un petit patrimoine pour Mélenchon

François Bayrou, candidat du MoDem, dispose pour sa part de 5.189 euros de revenus mensuels et possède des biens immobiliers à hauteur de 860.000 euros répartis entre une ferme dans le Béarn, avec des écuries et des pâturages, et d'un appartement parisien de 50 m2. Il payait en 2009, 5.383 euros d'impôt chaque année (non soumis à l'ISF).

Issu d'une famille modeste, le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon aurait accumulé un petit patrimoine de 760.000 euros au fil de ses mandats électifs. Le député européen possède un appartement près de la gare de l'Est, à Paris, et une maison dans le Loiret, deux biens qui ont gagné en valeur depuis leur achat. Il déclare 6.200 euros de revenus mensuels, une épargne de 16.000 euros sur des livrets et n'a pas communiqué le montant de ses impôts. Il dit avoir vendu sa permanence électorale de Massy afin de dégager 150.000 euros pour sa campagne présidentielle.

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin n'a pas répondu aux questions de L'Express. L'hebdomadaire évalue son patrimoine hors biens professionnels à 4 millions d'euros. Dominique de Villepin a notamment acheté en février 2010 un hôtel particulier dans le XVIIe arrondissement de Paris pour 3 millions d'euros.

Poutou sur le terrain à la rencontre de ses militants



A deux mois du premier tour, les meetings, les débats, les rencontres s'accélèrent pour les candidats. Philippe Poutou, le candidat du NPA, était à Beauvais pour rencontrer ses militants.

Fouquet's : Hollande pointe du doigt le "côté petit garçon" de Sarkozy

Pour François Hollande, Nicolas Sarkozy a eu mercredi soir sur France 2 "un côté petit garçon qui vient dire qu'il ne retournerait pas au Fouquet's la fois prochaine". "Il n'aura plus à y revenir parce que j'espère qu'il ne sera plus Président", a-t-il ajouté.


Présidentielle : l'écart se resserre entre les deux favoris

Réalisé par CSA pour BFMTV, RMC, 20 Minutes et CSC, ce sondage mesure l'évolution des intentions de vote pour le premier et le second tour de l'élection présidentielle, ainsi que l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy.

Suivi des intentions de vote

Malgré une baisse de 2 points, François Hollande continue de faire la course en tête avec 28% d’intentions de vote au premier tour. En deuxième position, Nicolas Sarkozy gagne 1 point (27%). Il devance toujours nettement Marine Le Pen (17%, -0,5) et François Bayrou (11%, -2). Suivent loin derrière Jean-Luc Mélenchon (9%, +1), Eva Joly (3%, +1), Dominique de Villepin (2%, +1) et Nicolas Dupont-Aignan (1,5%, +0,5). Les autres candidats ne dépassent pas 0,5% d’intentions de vote.

Dans l’équilibre des forces politiques, seule la droite gagne du terrain (31%, +2,5). La gauche est stable (40%) tandis que les autres courants sont en baisse : l’extrême-gauche (-0,5), le centre (-1,5) et l’extrême-droite (-0,5).

Enfin, dans l’hypothèse d’un second tour qui opposerait le président sortant à François Hollande, bien qu’en baisse de 4 points, le candidat socialiste l’emporterait aujourd’hui avec 56% des intentions de vote face à Nicolas Sarkozy (44%).

L'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy et sa crédibilité

Les avis sont partagés sur l’entrée en campagne du candidat Nicolas Sarkozy puisque 48% des Français la jugent bonne (vs. 46% mauvaise). S’agissant des thèmes et valeurs mis en avant, une majorité de Français (59%) estiment qu’ils sont plutôt de nature à diviser, dont 82% des sympathisants de gauche, 77% de ceux de l’extrême-gauche et 72% des sympathisants du Front national (vs. 34% de nature à rassembler). En termes de crédibilité, Nicolas Sarkozy ne convainc pas les Français sur chacun des items testés. Il obtient son meilleur score sur « les réformes en général » : 40% le juge alors convaincant. Quand il parle de son bilan (34%), de la formation et l’indemnisation sous conditions des chômeurs (32%), du recours au référendum (30%) ou encore « des problèmes des gens » (29%), moins d’un tiers des Français le trouve convaincant.

L’introduction d’une part de vote à la proportionnelle aux élections législatives, mesure phare du candidat de l’UMP, est plutôt soutenu par l’opinion : 64% des Français y sont favorables, dont 74% des sympathisants du MoDem et, surprise, seulement 51% des sympathisants du FN (score le plus faible).

Bas salaires : la gauche réagit aux propositions de Sarkozy



Comme en 2007, Nicolas Sarkozy place la question des salaires et du pouvoir d'achat au coeur des débats.

Dans la version 2012, le candidat UMP propose de supprimer certaines charges sur les salaires les plus bas tout en supprimant la prime pour l'emploi. Une solution vivement critiquée par Jean-Luc Mélenchon et François Hollande.

Présidentielle : Sarkozy veut "réformer la prime pour l'emploi"



Nicolas Sarkozy entend "réformer complètement" la prime pour l'emploi, en allégeant les charges sur les bas salaires, entre 1.200 et 1.400 euros nets par mois.

Selon le candidat UMP à la présidentielle, cela devrait permettre "à 7 millions" de salariés, dont le salaire est situé entre 1 et 1,2 Smic (de 1.200 à 1.400 euros nets par mois) de "gagner 1.000 euros par an en plus". "On supprime des charges sur leurs salaires pour augmenter leur salaire" car "le travail doit être davantage récompensé que l'assistanant", a affirmé Nicolas Sarkozy.

Le président-candidat a également annoncé qu'en cas de réélection, il proposerait l'interdiction des retraites chapeau et des "parachutes dorés" perçus par ces grands patrons.

Il s'est également dit favorable à ce que tous les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) effectuent 7 heures de travail d'intérêt collectif. Cette disposition est actuellement expérimentée dans plusieurs départements.

Présidentielle : Sarkozy impose son rythme dans la campagne



D'après les enquêtes d'opinion, les propositions de Nicolas Sarkozy ne séduisent pas les Français. Pourtant, le président candidat remonte dans les sondages. Son entrée en campagne est donc réussie. Quels sont ses secrets pour un tel succès ?

Présidentielle : Sarkozy s'est transformé en candidat sympa et normal



Politique 2012 : chronique politique quotidienne

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