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mardi 11 octobre 2011

La primaire PS n’est pas républicaine pour Sarkozy



Pour la première fois depuis le résultat du premier tour de la primaire socialiste, Nicolas Sarkozy s’exprime sur le processus du PS. Le président de la République laisse entendre que le concept de la primaire est contraire à l’esprit de la Vème République.

François Hollande visite un marché parisien



François Hollande, arrivé en tête du premier tour de la primaire socialiste, a effectué ce matin une visite au marché Ornano, dans un quartier populaire du nord de la capitale, dans le XVIIIe arrondissement. Il a réalisé de moins bon scores dans les grandes villes que Martine Aubry.

Sarkozy critique la primaire PS, réactions à gauche



Nicolas Sarkozy a critiqué la primaire PS devant des responsables de sa majorité, laissant entendre qu'elle était contraire à l'esprit de la Ve République, qui prévoit une élection présidentielle "à deux tours, pas à quatre". Les candidats de gauche ont réagi.

Montebourg : et s'il ne donnait pas de consigne...



Arnaud Montebourg a déclaré lundi sur France 2 qu'il "n'écart(ait) pas l'hypothèse" de ne donner aucune consigne de vote pour le 2e tour de la primaire PS, indiquant qu'il se prononcerait en fonction du débat mercredi entre François Hollande et Martine Aubry.

Sur TF1, Martine Aubry vante sa constance



Arrivée deuxième au 1er tour de la primaire PS, Martine Aubry reste dans la course pour dimanche prochain. Invitée lundi soir sur TF1, elle est revenue sur son projet pour 2012, sur les tractations en cours et sur le combat qui va l'opposer à François Hollande.

2nd tour de la primaire PS : le regard des autres partis



Avec plus de 2 millions de votants, le premier tour de la primaire PS a été un succès. Pourtant la droite a passé la journée de lundi à minimiser. De son côté, Europe-Ecologie Les Verts est resté discret.

Aubry et Hollande refusent la surenchère pour plaire à Montebourg



Martine Aubry "ne changera pas pour satisfaire aux exigences d'Arnaud Montebourg" mais souligne toutefois partager plusieurs des thèmes de sa campagne. De son coté François Hollande évoque un principe de lucidité et refuse de "faire toutes les chansons à tous ceux qui le demandent".

Jean D'Ormesson : "J'aime beaucoup Montebourg et Mélenchon !"



L'académicien, ex-directeur du " Figaro ", surprend. Homme de droite, il avoue avoir un faible pour Montebourg et Mélenchon ! Il nous dit pourquoi. Il était l'invité de LCI ce matin.

Sauvadet compare la primaire PS à "la ferme des célébrités"



Interrogé sur LCI à propos de la primaire PS, François Sauvadet a expliqué vivre " mal cet épisode de primaire, (...) j'avais l'impression d'être devant une émission de télé-réalité, c'était la ferme des célébrités en train de se parler à huit clos devant les Français".

Pour Aubry, "la droite n'aime pas la démocratie"


Martine Aubry a réagit mardi matin aux critiques de Nicolas Sarkozy sur la primaire socialiste. Elle estime que le "souffle d'air frais" envoyé dimanche dernier lors du premier tour "gène la droite".

Pour Julien Dray, la droite est jalouse des primaires PS

Sur la primaire, Sarkozy et Fillon n'ont pas la même opinion

Nicolas Sarkozy a critiqué la primaire PS mardi devant des responsables de sa majorité, laissant entendre qu'elle était contraire à l'esprit de la Ve République. Son Premier ministre avait estimé qu'il s'agissait d'un "processus moderne".

"La Ve République ne peut être l'otage des partis politiques et le candidat (à la présidentielle) pris en otage par son parti, le général de Gaulle a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours". C'est en ces termes cinglant, rapportés par un participant au petit-déjeuner des ténors de la majorité à l'Elysée, que Nicolas Sarkozy a commenté la primaire socialiste dont le premier tour s'est tenu dimanche. "Les socialistes s'occupent des socialistes, nous occuper de l'ensemble des Français", aurait aussi estimé le chef de l'Etat.

La primaire socialiste pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2012, dont le principe même a monopolisé le débat politique depuis plusieurs semaines, a été marquée d'un succès populaire au premier tour dimanche, d'où un certain embarras de l'UMP.

Plusieurs ténors du parti présidentiel ont dû admettre ces derniers jours la "modernité" voire le "succès" du processus. "La primaire semble être un vrai succès", ce qui "doit nous faire réfléchir", disait l'ex-secrétaire d'Etat Dominique Bussereau (UMP) dimanche au vu de l'affluence dans les bureaux de vote dès la mi-journée.

Sarkozy "a peur du peuple"

"Je pense que c'est un processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les grandes élections", avait déclaré François Fillon mercredi dernier lors d'une conférence de presse. Tout en précisant qu'il s'exprimait sur l'après-2012, ne remettant pas en cause la très probable candidature de Nicolas Sarkozy à un seconde mandat, le Premier ministre avait aussi qualifié la primaire d'"évènement politique majeur qui concerne l'avenir de notre pays". Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) a déclaré pour sa part mardi "que le mécanisme des primaires finira par s'imposer en France".

"Les propos du président de la République traduisent surtout un immense désarroi de Nicolas Sarkozy face au succès des primaires et à la forte participation des Français à cet évènement", a commenté immédiatement le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir. "M. Sarkozy est un président qui a peur du peuple et des Français", a-t-il poursuivi. "La République a besoin d'écoute, de respect des citoyens. Elle ne peut être l'otage d'un clan enfermé dans son palais et qui n'entend plus les  Français", a lancé Harlem Désir.

"La droite n'aime pas la démocratie"

François Hollande a jugé de son côté que Nicolas Sarkozy faisait une "mauvaise interprétation, une fausse analyse" de la Constitution de la Ve République. "Justement les primaires sont la procédure la plus citoyenne, la plus ouverte qui soit: la consultation n'est pas confisquée par un parti, mais donnée aux Français pour qu'ils fassent leur choix". "Une nouvelle fois, il aurait mieux fait de rester dans son rôle et ne pas commenter ce que font les partis", a poursuivi le candidat PS. Martine Aubry, a quant à elle jugé que "la droite n'aime pas la démocratie" et que "le souffle d'air frais" de dimanche dernier gêne la droite. Elle s'est dite, avec le PS, "fière d'avoir organisé" cette élection. Cela "montre la façon dont je gérerai la France demain, avec les Français et non pas sans les Français ou contre eux", a dit la maire de Lille en marge d'un déplacement dans la Creuse.

La primaire PS contraire à l'esprit de la Ve, pour Sarkozy

Montebourg : "je ferai certainement un choix"


Montebourg : "je ferai certainement un... par Europe1fr

Interrogé sur Europe 1 mardi, le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg a laissé planer le suspense sur sa consigne de vote pour le second tour.

Morano: le projet socialiste est "toxique et coûteux"



Nadine Morano a affirmé mardi sur Europe1 que le projet socialiste était "toxique et coûteux". Interrogée sur les deux finalistes de la primaire socialiste, elle estime que "ni l'un ni l'autre" n'est "bon pour la France".

Sur TF1, Martine Aubry vante sa constance

Nicolas Sarkozy : "La Ve République ne peut pas être l'otage des partis"

"La Ve République ne peut pas être l'otage des partis", a déclaré mardi matin le chef de l'État, d'après un responsable UMP. Nicolas Sarkozy a laissé entrendre que la primaire socialiste était contraire à l'esprit de la Ve République, rapporte un responsable UMP qui a assisté au petit-déjeuner des ténors de la majorité à l'Élysée mardi matin.

"La Ve République ne peut être l'otage des partis politiques et le candidat (à la présidentielle, ndlr) pris en otage par son parti, le général de Gaulle a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours", a ainsi déclaré le chef de l'État selon ce participant.

L'émission du 10 octobre - Après le 20H c'est Canteloup


Voir ou revoir "Après le 20H, c'est Canteloup" du lundi 10 octobre 2011 en replay intégral.  Chaque soir, du lundi au vendredi, dans Après le 20h, c'est Canteloup, en tête-à-tête avec Nikos Aliagas, Nicolas Canteloup revisitera avec impertinence l'actualité du jour. Détournements d'images d'actualité, parodies, interviews décalées, Nicolas Canteloup proposera une satire des faits marquants de la journée avec pour signature: ses imitations des personnages qui font l'événement dans le monde de la politique, du spectacle et des médias. D'une durée de 5 minutes et en public, ce programme est une création originale, écrite par l'humoriste et ses auteurs. Avec Après le 20h, c'est Canteloup, découvrez l'info sous un autre jour !

Montebourg pose quatre questions à Aubry et Hollande

Fort des 17,2% des voix à la primaire PS, Arnaud Montebourg se montre très critique sur les deux qualifiés. Rien ne dit qu'il tranchera. "C'est à eux de me mettre dans la situation de pouvoir les soutenir", lance-t-il en leur posant quatre questions.

"Avec mes amis, nous avons décidé d'adresser une lettre à ces deux impétrants (...). Nous allons les interroger sur le contrôle financier, le protectionnisme industriel, la VIe République et la lutte contre la corruption", précise Arnaud Montebourg dans une longue interview à Libération mardi.

Le ton est donné. Depuis dimanche soir, le député de Saône-et-Loire fait monter la pression via médias interposés sur les deux aspirants à l'investiture socialiste, prenant même les Français à témoin : les réponses "écrites et précises" seront publiées "pour que les électeurs puissent faire leur choix!", promet-il.

Lui l'assure, "sur la foi de ces réponses et après le débat télévisé de mercredi soir, je réunirai mes amis pour décider de notre position".

Aubry comme Hollande, sévèrement taclés

Sur les décisions passées, Arnaud Montebourg ne ménage aucun de ses "deux amis socialistes".
"Martine Aubry dit que la démondialisation, c'est infaisable, or c'est ce que font déjà tous les pays du monde ! Les amis de Martine Aubry ont décidé de m'évacuer... Ils veulent mes électeurs en me tapant dessus. Ils prennent les électeurs pour des mouches et prétendent les attraper avec du vinaigre.", assène-til en rappelant au passage que s'il y a Benoit Hamon dans le camp d'Aubry, réputé à la gauche du PS, il y a aussi Dominique Straus-Kahn, qui a voté pour elle.

Et ce n'est pas le seul sujet de divergence. M. Montebourg reproche aussi à maire de Lille sa gestion du dossier Guérini, sur le fond comme sur la forme. "J'ai attendu de sa part quelques gestes équivalents après les paroles désobligeantes  qu'elle a prononcées lors de la remise de mon rapport sur la fédération des Bouches-du-Rhône. En vain ! Même après la mise en examen de Jean-Noël Guérini, qui me donnait totalement raison, j'ai attendu les excuses qui m'étaient dues !".

Vis-vis du député de Corrèze, l'ardent défenseur d'une modernisation de la vie politique n'a rien oublié. "François Hollande, par deux fois - au congrès de Dijon et à celui du Mans -, m'a refusé la VIe République", souligne Arnaud Montebourg.

Et d'enchaîner. "Ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles. Ils risquent de faire perdre la gauche ! Je n'ai pas l'intention de leur épargner mon intransigeance. Je pense que je porte une des clés de la victoire. C'est à eux d'avoir l'intelligence, la plasticité pour la prendre en compte".

Quant à son avenir personnel, et à la question d'une éventuel poste de Premier ministre, Arnaud Montebourg l'assure : "Je ne suis pas candidat à un tel poste. J'ai été candidat au leadership de la gauche. Je désapprouve la politique que portent pour l'instant Martine et François Hollande".

Bourdin 2012 : Benoît Hamon

 

Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, Porte-parole du PS, soutien de Martine Aubry

Primaire PS : fort de son rôle d’arbitre, Arnaud Montebourg a pris un peu "la grosse tête"

 

Politique 2012 : la chronique politique quotidienne de Christophe Jakubyszyn.

Alain Madelin et Jean-François Kahn

 

Ruth Elkrief reçoit Alain Madelin, Ancien ministre de l'économie, écrivain

Montebourg opposant dans son propre parti

 

Arnaud Montebourg n'a pour l'instant pas donné de consignes de vote pour le second tour de la primaire socialiste. Mais hier il s'est montré en principal opposant de la gauche taclant à la fois Martine Aubry et François Hollande.

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