Ensuite, le PS devra réussir son second tour, puisque plus personne ne croit à une victoire dès le 9 octobre pour François Hollande. « Si c’est un second tour à 51-49 qui se dessine, le débat d’entre-deux tours sera casse-gueule, estime Valls. Mieux vaudra alors lui donner une forme sans risque: pas de face-à-face, peut-être même pas de plateau commun, plutôt un grand oral chacun, l’un à la suite de l’autre. »
Enfin, entre le 16 octobre et l’intronisation officielle du candidat ou de la candidate, a priori le 5 novembre, une terrible bataille se livrera derrière une apparence de rassemblement: comment le candidat s’assurera-t-il le contrôle du parti? Aubry voudra-t-elle en reprendre la tête si elle est battue? Hollande, s’il gagne, imposera-t-il Pierre Moscovici rue de Solferino, pour que le parti soit le cœur de sa campagne? En 2007, la guerre parti-candidat, Hollande-Royal, fut fatale à cette dernière… Il n’est pas exclu que les socialistes récidivent en 2012.
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