Le débat de mercredi est beaucoup plus animé, voire agité que le premier il y a deux semaines. Vers 18h, chacun a commencé par répondre, en une minute, à la question : "Si vous êtes élu(e)président(e) de la République, quelle sera votre première décision ?". "Réforme bancaire" et "gouvernement paritaire d'hommes et de femmes irréprochables qui n'auront aucun cumul avec toute autre fonction", a répondu Ségolène Royal, veste rouge, première à s'exprimer selon le tirage au sort. Martine Aubry, veste bleue, ira "dès le 7 mai voir Mme (Angela) Merkel pour lui dire qu'il faut changer l'Europe" et sa "première loi imposera l'égalité salariale des hommes et des femmes dans l'entreprise".
Pour François Hollande, les "premières mesures tourneront autour du contrat de génération" et de la "réforme fiscale". Arnaud Montebourg veut faire adopter en urgence "une loi de mise sous tutelle des banques". Manuel Valls nommera "un vrai Premier ministre qui gouverne". Quant au président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, seul candidat non socialiste, il veut "relancer l'Europe, rassembler la France". Les candidats sont entrés dans le vif du débat sur le thème de la crise, s'interrompant ou s'interpellant assez librement, parfois dans une certaine confusion. Ils se sont notamment opposés sur la TVA sociale. Avant que Mme Aubry affirme en conclusion qu'ils étaient "tous d'accord pour la réforme fiscale". Tous ont fait valoir leurs expériences en campagne ou leurs réalisations passées lors d'anciennes responsabilités.
"Devoir de vérité"
M. Montebourg, chantre de la "démondialisation", a insisté sur la nécessité de "mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire", tandis que Mme Royal prônait "l'interdiction des licenciements boursiers". M. Baylet a répliqué à la présidente de la région Poitou-Charentes qu'en tant que "chef d'entreprise", il était contre le retour "à des mesures étatiques." M. Valls a plaidé pour un "devoir de vérité" à tenir face à la crise, ne voulant pas faire "la course à la mesure la plus dirigiste", comme M. Hollande qui ne "croit pas à des solutions ni judiciaires, ni administratives". Mme Aubry a redit sa volonté de "relancer la croissance et l'emploi". En arrivant, l'élu corrézien, grand favori des sondages, avait souhaité un débat "serein et respectueux".
Portés par la victoire de la gauche au Sénat, les six candidats à la primaire PS -cinq socialistes et un PRG- ont débattu mercredi d'une façon animée et pugnace lors du deuxième débat télévisé à onze jours du premier tour du scrutin. Sur le plateau d'iTélé, dans un décor à dominante de blanc avec quelques teintes de bleu, les concurrents se sont installés peu après 18H00, debout derrière des pupitres en arc de cercle. Chacun a commencé par répondre, en une minute, à la question: "Si vous êtes élu(e)président(e) de la République, quelle sera votre première décision ?". "Réforme bancaire" et "gouvernement paritaire d'hommes et de femmes irréprochables qui n'auront aucun cumul avec toute autre fonction", a répondu Ségolène Royal, veste rouge, première à s'exprimer selon le tirage au sort. Martine Aubry, veste bleue, ira "dès le 7 mai voir Mme (Angela) Merkel pour lui dire qu'il faut changer l'Europe" et sa "première loi imposera l'égalité salariale des hommes et des femmes dans l'entreprise".
"Loi de mise sous tutelle des banques"
Pour François Hollande, les "premières mesures tourneront autour du contrat de génération" et de la "réforme fiscale". Arnaud Montebourg veut faire adopter en urgence "une loi de mise sous tutelle des banques". Manuel Valls nommera "un vrai Premier ministre qui gouverne". Quant au président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, seul candidat non socialiste, il veut "relancer l'Europe, rassembler la France". Les candidats sont entrés dans le vif du débat sur le thème de la crise, s'interrompant ou s'interpellant assez librement, parfois dans une certaine confusion. Ils se sont notamment opposés sur la TVA sociale. Avant que Mme Aubry affirme en conclusion qu'ils étaient "tous d'accord pour la réforme fiscale". Tous ont fait valoir leurs expériences en campagne ou leurs réalisations passées lors d'anciennes responsabilités.
M. Montebourg, chantre de la "démondialisation", a insisté sur la nécessité de "mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire", tandis que Mme Royal prônait "l'interdiction des licenciements boursiers". M. Baylet a répliqué à la présidente de la région Poitou-Charentes qu'en tant que "chef d'entreprise", il était contre le retour "à des mesures étatiques." M. Valls a plaidé pour un "devoir de vérité" à tenir face à la crise, ne voulant pas faire "la course à la mesure la plus dirigiste", comme M. Hollande qui ne "croit pas à des solutions ni judiciaires, ni administratives". Mme Aubry a redit sa volonté de "relancer la croissance et l'emploi". En arrivant, l'élu corrézien, grand favori des sondages, avait souhaité un débat "serein et respectueu".
le 28 septembre 2011 à 19:26
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