Marc-Philippe Daubresse, Valérie Rosso-Debord, Harlem Désir ou Aurélie Filippetti ont réagi mercredi soir au débat entre Martine Aubry et François Hollande à 4 jours du second tour de la primaire.
Martine Aubry et François Hollande ont débattu mercredi soir pour leur dernier échange public avant le second tour de la primaire, dimanche.
Harlem Désir : "Sarkozy a pu trembler devant son téléviseur".
"Je crois que Nicolas Sarkozy a pu trembler devant son téléviseur, ça lui a donné une idée de ce qui l'attend l'an prochain. Il y a deux grands candidats, deux leaders qui sont en mesure de battre la droite l'an prochain, de porter haut les couleurs de la gauche et d'incarner un espoir dans notre pays", a dit le premier secrétaire par intérim du PS à la presse mercredi soir.
Aurélie Filippetti : "les attaques de Martine Aubry tombaient un peu à l'eau."
"Les attaques de Martine Aubry tombaient un peu à l'eau", a dit sur LCI Aurélie Filippetti, députée, soutien de François Hollande. "Cette agressivité légère mais constante de Martine Aubry n'était pas une bonne politique. Il faut préparer le rassemblement dimanche soir, c'est ça l'essentiel."
Anne Hidalgo : "Martine Aubry déterminée, précise, très claire"
"Martine Aubry est déterminée, précise, très claire. " "Elle porte un projet sur lequel elle n'a pas varié", a dit sur LCI la première adjointe à Bertrand Delanoë, soutien de la maire de Lille.
Bruno Julliard : "Elle a marqué des points importants ce soir.
"Elle a marqué des points importants ce soir", a dit le secrétaire national du PS, soutien de Martine Aubry, sur LCI. "Je l'ai trouvée très offensive et solide sur le fond et je crois que ce sera absolument déterminant parce que les Français attendent quelqu'un en capacité de battre Nicolas Sarkozy mais aussi quelqu'un qui arrivera à incarner le changement".
Dominique Bussereau : "François Hollande a perdu un peu de sa pugnacité" "François Hollande a perdu un peu de sa pugnacité et Martine Aubry en a gagné", a dit sur LCI l'ancien ministre.
Marc-Philippe Daubresse : "une gauche ringarde !"
"On a assisté ce soir à un laborieux exercice de style dans un climat tendu, arbitré en coulisses par Arnaud Montebourg et Ségolène Royal, chacun cherchant à convaincre les électeurs qu'il répondait le plus complètement possible aux surenchères populistes et démagogiques de ces derniers en matière de démondialisation, de mises sous tutelle des banques ou de durcissement du droit du travail", a dit le secrétaire général-adjoint de l'UMP, dans un communiqué. "Leur débat aura consisté à se qualifier mutuellement de gauche dure ou molle, forte ou solide, claire ou floue pour donner finalement la même image d'une gauche ringarde !"
Valérie Rosso-Debord : "très loin d'une gauche responsable !" "L'enseignement principal que nous pouvons tirer de ce faux dialogue des deux 'impétrants' socialistes est qu'ils ont chacun tenté de capter les électeurs d'Arnaud Montebourg... sans paraître très dérangés par les renoncements personnels que cela implique", a dit la députée de Meurthe-et-Moselle et déléguée générale adjointe de l'UMP, dans un communiqué. Le débat est "confus"
Alain Juppé: "Sarkozy réfléchit"
Alain Juppé est de ceux qui, dans la majorité présidentielle, reconnaissent que ces primaires, dont le deuxième tour opposera dimanche Martine Aubry et François Hollande, sont une "bonne opération" pour le PS. Il estime cependant que les socialistes "ont mangé leur pain blanc", que le candidat désigné aura encore six mois à tenir. "Il va y avoir un phénomène d'usure". "J'ai dit que face à cette situation, c'était à nous, maintenant, de réoccuper l'espace médiatique en démontant systématiquement le projet socialiste", explique-t-il. Nicolas Sarkozy "est en pré-campagne mais il ne faut pas qu'il se pose en candidat avant fin janvier-début février." Il réfléchit à des initiatives "fortes" pour reprendre le terrain occupé par les socialistes.
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