Le compte à rebours est lancé. Quatre jours avant le premier tour de la primaire socialiste, François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et le radical Jean-Michel Baylet se retrouvent mercredi soir soir sur le plateau de BFM TV pour le dernier de leurs trois débats télévisés. Le plus décisif, sans doute. Après un tour de chauffe sur France 2 le 15 septembre, le deuxième round, jeudi dernier sur La Chaîne parlementaire, a vu les six candidats monter en régime. Ferraillant sur le fond, ils ont ponctué leurs discours de quelques saillies visant à se démarquer.
Mercredi soir, il s’agira surtout de convaincre. Et de mobiliser. « Il faut créer une dynamique », témoigne Bruno Le Roux, fervent supporteur de François Hollande. Cible de Martine Aubry et de Ségolène Royal, toutes deux distancées dans les sondages, le député de Corrèze continue de leur opposer recul et sérénité. « Il ne répondra à aucune attaque », affirme l’un de ses proches, André Vallini, tandis que son coordinateur de campagne, Pierre Moscovici, « demande que cette dernière semaine soit une semaine où l’on échange des arguments, où l’on va au fond des choses mais où l’on respecte les caractères et les personnes ».
"Pourquoi vous ?"
Cette mise en garde ne devrait pas calmer les ardeurs de la maire de Lille, bien décidée à s’affirmer dans ce dernier débat « dont les thèmes lui conviennent bien », se réjouit l’un de ses soutiens. Au programme : 1. la gouvernance face à la crise, discussion animée par Laurent Joffrin (Nouvel Observateur) ; 2. la santé, la protection sociale et la hausse des salaires, conversation dirigée par Gilles Leclerc (Public Sénat) ; 3. l’éducation nationale, les services publics et la décentralisation, échanges rythmés par Christophe Jakubyszyn (RMC). Trois fois trente minutes, ponctuées par des interventions d’Olivier Mazerolle (BFM TV) qui, enfilant le costume de « M. Loyal », pourra interpeller directement les candidats. Au final, ces derniers disposeront chacun d’une minute trente pour conclure par un appel au vote et répondre à une question cruciale : « Pourquoi vous ? »
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