"Il est très heureux." Gérard Longuet, ministre de la Défense, est le premier homme politique à avoir réagi, jeudi, à la venue au monde de la fille du chef de l'Etat, mercredi soir, à Paris. Interrogé sur la chaîne de télévision i-TELE sur l'éventuel impact de cette naissance sur l'élection présidentielle, le ministre a répondu : "En tous les cas, ça a un impact sur Nicolas Sarkozy", "il est très heureux". "Un président bien dans sa peau, bien dans sa tête, bien dans sa vie, c'est un cadeau pour notre pays, une chance pour la majorité en tous cas", a ajouté Gérard Longuet.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a passé un peu moins d'une heure, jeudi matin, à la clinique de La Muette, à Paris, aux côtés de son épouse Carla Bruni-Sarkozy et de sa fille. Nicolas Sarkozy, qui devait effectuer jeudi, en fin de matinée, un déplacement en Mayenne, est arrivé à la maternité vers 8 heures 40, avant de repartir vers 9 heures 30. En costume et écharpe bleu marine, il portait des dossiers à la main à son arrivée, selon un photographe de l'Agence France Presse.Visite éclair dans l'après-midi
Le président avait déjà passé une partie de la soirée de mercredi, de 23 heures à minuit 15, à la clinique de La Muette, après une rencontre à Francfort avec la chancelière allemande Angela Merkel. Il était déjà venu plus tôt dans l'après-midi mercredi voir son épouse, admise dans la matinée à la clinique.
L'entourage de Carla Bruni-Sarkozy a annoncé la naissance, mercredi, en fin de journée. "Pour l'instant, on ne connaît pas le prénom de la petite fille", avait précisé la même source. L'accouchement a eu lieu "vers 19 heures -19 heures 30, tout s'est bien passé", a déclaré une autre source de l'entourage à l'AFP.
L'Elysée a prévenu qu'il ne communiquerait pas sur l'enfant, tandis que Carla Bruni-Sarkozy a assuré qu'elle refuserait la diffusion de photographies. C'est la première fois qu'un président de la Ve République devient père dans l'exercice de ses fonctions. De nombreux journalistes restaient postés jeudi matin aux abords de la clinique, tenus à l'écart par des barrières et des policiers en civil.
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